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Coups d'assomoir à ceux qui s'opposent à la création du conseil de l'égalité.

Antimisandrie, Tuesday, February 24, 2004 - 17:41

Christine Fréchette, Catherine Boucher.

Le gouvernement libéral a fait preuve à ce jour de peu de sensibilité pour les questions sociales. Néanmoins, la création d'un Conseil pour l'égalité, proposée par la ministre Michelle Courchesne, responsable de la condition féminine, mérite d'être considérée.

La plupart des groupes de femmes n'ont pas réagi favorablement à cette possible réorientation de la mission du Conseil. Une réaction fort compréhensible considérant la suspicion qui règne à l'égard du gouvernement Charest pour les questions de justice sociale. Bien qu'il soit difficile, dans un contexte où les esprits s'échauffent, de faire un débat d'idées serein, nous souhaitons mettre en relief les aspects positifs d'une nouvelle orientation pour le Conseil du statut de la femme (CSF).

Nous croyons que cette proposition doit faire l'objet d'une analyse approfondie, en dépit de la conjoncture politique. Si un Conseil pour l'égalité est proposé en raison de l'importance des nouveaux défis à relever, plutôt que de virtuelles économies financières, et que son mandat continue de comporter l'étude de l'impact des lois, règlements ou nouvelles politiques sur la situation des femmes, nous sommes d'avis que des avancées intéressantes pourraient en résulter.

Dernièrement, la ministre a suggéré de réorienter les missions du CSF et du Secrétariat à la condition féminine vers une perspective d'égalité entre les hommes et les femmes. Il s'agirait d'étudier la question de l'égalité en s'intéressant également au rôle qu'y assument les hommes. Une telle approche a été adoptée ces dernières années en Europe, dont en Suède où la Division de l'égalité entre les femmes et les hommes a pour mission de s'assurer que les femmes et les hommes aient les mêmes occasions, droits et responsabilités dans tous les domaines et à toutes les étapes de la vie.

Une nouvelle étape

Le mouvement des femmes est passé par différents stades au cours des dernières décennies. D'une prise de conscience collective de la discrimination faite aux femmes a émergé un mouvement de revendication pour l'élimination de cette discrimination. La création de ce mouvement a permis l'émergence d'une vision et d'une identité politique propre aux femmes. Des gains majeurs ont résulté des retombées de ce mouvement : le droit de vote, l'accès à l'éducation supérieure, l'égalité de droit, l'autonomie économique et la reconnaissance de l'apport des femmes à la société. Les stratégies féministes se sont donc avérées fructueuses et ont contribué à l'avancement de l'ensemble de la société québécoise.

Dans cette lutte soutenue pour l'égalité, les féministes ont réussi à faire de l'égalité de droit entre les hommes et les femmes une réalité. Ce n'est cependant pas encore le cas pour l'égalité de fait. Pour franchir cette dernière étape, il faudra changer encore plus en profondeur les mentalités concernant les relations hommes-femmes. À notre avis, les nouvelles stratégies à mettre en oeuvre pour concrétiser l'égalité entre les hommes et les femmes devront inévitablement interpeller les hommes. [...]

Des avantages

Un Conseil pour l'égalité permettrait de promouvoir une approche qui fait appel aux hommes en les responsabilisant dans des domaines traditionnellement réservés aux femmes. Plusieurs retombées positives pourraient découler de ce renouveau stratégique :
- il permettrait de faire des hommes des agents de changement pour l'atteinte de l'égalité hommes-femmes;
- il permettrait d'accroître l'efficacité des interventions visant l'égalité en complétant les mesures de soutien aux femmes par des initiatives destinées aux hommes;
- il favoriserait le développement de nouvelles alliances avec des acteurs qui, en général, ne se sentent pas interpellés par les revendications féministes, parmi lesquels de nombreux jeunes;
- il permettrait de mobiliser les hommes sur des problématiques traditionnellement féminines et ainsi en feraient des enjeux de société que tous doivent s'approprier;
- il permettrait de prendre acte des problèmes qui caractérisent les hommes et qui, lorsqu'ils seront pris en charge, contribueront à l'avancement de la société dans son ensemble, incluant la condition des femmes. [...]

Des exemples de collaboration

La conciliation travail-famille est un bon exemple pour faire valoir l'importance de travailler avec les hommes. À ce jour, les mesures de conciliation travail-famille ont surtout été développées pour les femmes puisque celles-ci ont traditionnellement assumé les rôles reliés à l'éducation et aux soins des enfants. Mais les femmes ne peuvent tout faire. La double tâche qu'assument de trop nombreuses femmes constitue un obstacle qui retarde l'avènement de l'égalité des sexes sur le marché de l'emploi. Toutefois, si on amène les pères à assumer pleinement leurs responsabilités parentales, les employeurs ne pourront plus tenir pour acquis que seules les femmes ont moins de temps à consacrer à leur carrière, ce qui diminuera la pression sur ces dernières.

Les hommes doivent faire partie de la solution. Des mesures encourageant la conciliation travail-famille chez les hommes doivent être proposées. Octroyer un congé de paternité non transférable à la mère lors de l'arrivée d'un enfant pourrait constituer un premier pas intéressant. Réserver une partie d'une banque de congés familiaux aux pères pourrait constituer une autre formule novatrice.

Le problème de la violence conjugale est un autre exemple où la nécessité d'intervenir auprès des hommes nous apparaît évidente. Tant pour le gouvernement que pour les groupes travaillant auprès des femmes violentées, la collaboration avec les intervenants auprès des hommes violents est essentielle. Elle l'est tout simplement parce que les groupes intervenant auprès de ces hommes doivent disposer des ressources humaines et financières adéquates pour que cesse ce fléau. Des initiatives pilotées par des groupes de femmes ont déjà été implantées en ce sens et mériteraient d'être intensifiées. Lorsqu'en matière de violence conjugale, une société ne destine son soutien qu'aux seules femmes, c'est qu'elle considère la violence comme un problème de femmes.

Dans un autre ordre d'idée, pourquoi ne pas encourager les hommes à diversifier leurs choix de carrière ? Les hommes sont absents d'un certain nombre de secteurs d'études, tels l'enseignement préscolaire et primaire, ou le secteur infirmier. Tout comme l'intégration des femmes à des secteurs traditionnellement masculins est essentielle pour la science et la société, la présence accrue des hommes dans certains secteurs hautement féminisés permettrait de diversifier les approches ou interventions dans ces domaines. De plus, les hommes pourraient être davantage associés à de nouveaux rôles sociaux.

La nécessité de travailler avec les hommes se fait également évidente pour ce qui concerne l'immigration. L'égalité homme-femme fait partie de ce qui est fondamental dans la société québécoise, de ce qui est «non négociable», ce qui n'est pas toujours le cas dans les pays d'origine de certains immigrants. Afin de nous assurer que cette valeur soit intégrée par tous les nouveaux arrivants au Québec, nous devrons travailler tout autant avec les femmes des communautés immigrantes qu'avec les hommes qu'elles côtoient.

Enfin, les problèmes plus particuliers aux hommes et aux garçons, tels que le suicide, la violence et le décrochage scolaire, doivent également être pris au sérieux. Il est plutôt difficile d'imaginer que l'égalité hommes-femmes progressera significativement si la violence, le suicide et le décrochage scolaire minent la vie des hommes et celles de leurs mères, leurs soeurs, leurs compagnes ou leurs amies. Si nous trouvons des solutions à ces difficultés, les femmes ne s'en porteront que mieux.

De plus, mieux comprendre la situation et les problèmes des hommes nous permettra probablement de déceler avec encore plus d'acuité la situation et les besoins des femmes. C'est souvent en se comparant que l'on se définit. D'ailleurs, l'attention qu'on y accorde ne doit pas être comprise comme un désintérêt pour la condition féminine. La politique n'est pas qu'un jeu à somme nulle où ce qui est accordé à l'un est nécessairement retiré à l'autre. [...]

L'intervention gouvernementale en matière de condition féminine doit renouveler son approche pour refléter les défis à venir en matière d'égalité des hommes et des femmes. C'est pourquoi nous considérons qu'une révision du mandat et des objectifs du Conseil du statut de la femme et du Secrétariat à la condition féminine permettrait de porter une attention nouvelle et opportune sur le rôle des hommes dans cette quête pour l'égalité.

Ce texte est appuyé par :

Michelle Audette, Geneviève Baril, Rock Beaudet, Éric Bédard, Isabelle Bérubé, Louise Bienvenue, Karine Blondin, Catherine Bourdages, Christine Burtin-Lauthe, Iolande Cadrin-Rossignol, Solange Chalvin, Claude Charrette, Jean-Félix Chénier Myriam Coulombe-Pontbriand, Élizabeth Daigle, Martin Doucet, Ghyslaine Fleury, Nicolas Fournier, Sandra Gauvin, Gisèle Graton, Edith Lambert, Jacques Légaré, Atïm León Germain, Camille Messier, Pascale Navarro, François-Nicolas Pelletier, Louis-Raphaël Pelletier, Aurélia O'Leary, Paul Périard, Nadja Pollaert, Marie-Eve Proulx, François Rebello, Jean-François Roberge, Caroline Sauriol, Étienne Tittley, Vicky Trépanier, Denise TrudeauPatrick Turcotte, Nadine

Le gouvernement libéral a fait preuve à ce jour de peu de sensibilité pour les questions sociales. Néanmoins, la création d'un Conseil pour l'égalité, proposée par la ministre Michelle Courchesne, responsable de la condition féminine, mérite d'être considérée.

La plupart des groupes de femmes n'ont pas réagi favorablement à cette possible réorientation de la mission du Conseil. Une réaction fort compréhensible considérant la suspicion qui règne à l'égard du gouvernement Charest pour les questions de justice sociale. Bien qu'il soit difficile, dans un contexte où les esprits s'échauffent, de faire un débat d'idées serein, nous souhaitons mettre en relief les aspects positifs d'une nouvelle orientation pour le Conseil du statut de la femme (CSF).

Nous croyons que cette proposition doit faire l'objet d'une analyse approfondie, en dépit de la conjoncture politique. Si un Conseil pour l'égalité est proposé en raison de l'importance des nouveaux défis à relever, plutôt que de virtuelles économies financières, et que son mandat continue de comporter l'étude de l'impact des lois, règlements ou nouvelles politiques sur la situation des femmes, nous sommes d'avis que des avancées intéressantes pourraient en résulter.

Dernièrement, la ministre a suggéré de réorienter les missions du CSF et du Secrétariat à la condition féminine vers une perspective d'égalité entre les hommes et les femmes. Il s'agirait d'étudier la question de l'égalité en s'intéressant également au rôle qu'y assument les hommes. Une telle approche a été adoptée ces dernières années en Europe, dont en Suède où la Division de l'égalité entre les femmes et les hommes a pour mission de s'assurer que les femmes et les hommes aient les mêmes occasions, droits et responsabilités dans tous les domaines et à toutes les étapes de la vie.

Une nouvelle étape

Le mouvement des femmes est passé par différents stades au cours des dernières décennies. D'une prise de conscience collective de la discrimination faite aux femmes a émergé un mouvement de revendication pour l'élimination de cette discrimination. La création de ce mouvement a permis l'émergence d'une vision et d'une identité politique propre aux femmes. Des gains majeurs ont résulté des retombées de ce mouvement : le droit de vote, l'accès à l'éducation supérieure, l'égalité de droit, l'autonomie économique et la reconnaissance de l'apport des femmes à la société. Les stratégies féministes se sont donc avérées fructueuses et ont contribué à l'avancement de l'ensemble de la société québécoise.

Dans cette lutte soutenue pour l'égalité, les féministes ont réussi à faire de l'égalité de droit entre les hommes et les femmes une réalité. Ce n'est cependant pas encore le cas pour l'égalité de fait. Pour franchir cette dernière étape, il faudra changer encore plus en profondeur les mentalités concernant les relations hommes-femmes. À notre avis, les nouvelles stratégies à mettre en oeuvre pour concrétiser l'égalité entre les hommes et les femmes devront inévitablement interpeller les hommes. [...]

Des avantages

Un Conseil pour l'égalité permettrait de promouvoir une approche qui fait appel aux hommes en les responsabilisant dans des domaines traditionnellement réservés aux femmes. Plusieurs retombées positives pourraient découler de ce renouveau stratégique :
- il permettrait de faire des hommes des agents de changement pour l'atteinte de l'égalité hommes-femmes;
- il permettrait d'accroître l'efficacité des interventions visant l'égalité en complétant les mesures de soutien aux femmes par des initiatives destinées aux hommes;
- il favoriserait le développement de nouvelles alliances avec des acteurs qui, en général, ne se sentent pas interpellés par les revendications féministes, parmi lesquels de nombreux jeunes;
- il permettrait de mobiliser les hommes sur des problématiques traditionnellement féminines et ainsi en feraient des enjeux de société que tous doivent s'approprier;
- il permettrait de prendre acte des problèmes qui caractérisent les hommes et qui, lorsqu'ils seront pris en charge, contribueront à l'avancement de la société dans son ensemble, incluant la condition des femmes. [...]

Des exemples de collaboration

La conciliation travail-famille est un bon exemple pour faire valoir l'importance de travailler avec les hommes. À ce jour, les mesures de conciliation travail-famille ont surtout été développées pour les femmes puisque celles-ci ont traditionnellement assumé les rôles reliés à l'éducation et aux soins des enfants. Mais les femmes ne peuvent tout faire. La double tâche qu'assument de trop nombreuses femmes constitue un obstacle qui retarde l'avènement de l'égalité des sexes sur le marché de l'emploi. Toutefois, si on amène les pères à assumer pleinement leurs responsabilités parentales, les employeurs ne pourront plus tenir pour acquis que seules les femmes ont moins de temps à consacrer à leur carrière, ce qui diminuera la pression sur ces dernières.

Les hommes doivent faire partie de la solution. Des mesures encourageant la conciliation travail-famille chez les hommes doivent être proposées. Octroyer un congé de paternité non transférable à la mère lors de l'arrivée d'un enfant pourrait constituer un premier pas intéressant. Réserver une partie d'une banque de congés familiaux aux pères pourrait constituer une autre formule novatrice.

Le problème de la violence conjugale est un autre exemple où la nécessité d'intervenir auprès des hommes nous apparaît évidente. Tant pour le gouvernement que pour les groupes travaillant auprès des femmes violentées, la collaboration avec les intervenants auprès des hommes violents est essentielle. Elle l'est tout simplement parce que les groupes intervenant auprès de ces hommes doivent disposer des ressources humaines et financières adéquates pour que cesse ce fléau. Des initiatives pilotées par des groupes de femmes ont déjà été implantées en ce sens et mériteraient d'être intensifiées. Lorsqu'en matière de violence conjugale, une société ne destine son soutien qu'aux seules femmes, c'est qu'elle considère la violence comme un problème de femmes.

Dans un autre ordre d'idée, pourquoi ne pas encourager les hommes à diversifier leurs choix de carrière ? Les hommes sont absents d'un certain nombre de secteurs d'études, tels l'enseignement préscolaire et primaire, ou le secteur infirmier. Tout comme l'intégration des femmes à des secteurs traditionnellement masculins est essentielle pour la science et la société, la présence accrue des hommes dans certains secteurs hautement féminisés permettrait de diversifier les approches ou interventions dans ces domaines. De plus, les hommes pourraient être davantage associés à de nouveaux rôles sociaux.

La nécessité de travailler avec les hommes se fait également évidente pour ce qui concerne l'immigration. L'égalité homme-femme fait partie de ce qui est fondamental dans la société québécoise, de ce qui est «non négociable», ce qui n'est pas toujours le cas dans les pays d'origine de certains immigrants. Afin de nous assurer que cette valeur soit intégrée par tous les nouveaux arrivants au Québec, nous devrons travailler tout autant avec les femmes des communautés immigrantes qu'avec les hommes qu'elles côtoient.

Enfin, les problèmes plus particuliers aux hommes et aux garçons, tels que le suicide, la violence et le décrochage scolaire, doivent également être pris au sérieux. Il est plutôt difficile d'imaginer que l'égalité hommes-femmes progressera significativement si la violence, le suicide et le décrochage scolaire minent la vie des hommes et celles de leurs mères, leurs soeurs, leurs compagnes ou leurs amies. Si nous trouvons des solutions à ces difficultés, les femmes ne s'en porteront que mieux.

De plus, mieux comprendre la situation et les problèmes des hommes nous permettra probablement de déceler avec encore plus d'acuité la situation et les besoins des femmes. C'est souvent en se comparant que l'on se définit. D'ailleurs, l'attention qu'on y accorde ne doit pas être comprise comme un désintérêt pour la condition féminine. La politique n'est pas qu'un jeu à somme nulle où ce qui est accordé à l'un est nécessairement retiré à l'autre. [...]

L'intervention gouvernementale en matière de condition féminine doit renouveler son approche pour refléter les défis à venir en matière d'égalité des hommes et des femmes. C'est pourquoi nous considérons qu'une révision du mandat et des objectifs du Conseil du statut de la femme et du Secrétariat à la condition féminine permettrait de porter une attention nouvelle et opportune sur le rôle des hommes dans cette quête pour l'égalité.

Ce texte est appuyé par :

Michelle Audette, Geneviève Baril, Rock Beaudet, Éric Bédard, Isabelle Bérubé, Louise Bienvenue, Karine Blondin, Catherine Bourdages, Christine Burtin-Lauthe, Iolande Cadrin-Rossignol, Solange Chalvin, Claude Charrette, Jean-Félix Chénier Myriam Coulombe-Pontbriand, Élizabeth Daigle, Martin Doucet, Ghyslaine Fleury, Nicolas Fournier, Sandra Gauvin, Gisèle Graton, Edith Lambert, Jacques Légaré, Atïm León Germain, Camille Messier, Pascale Navarro, François-Nicolas Pelletier, Louis-Raphaël Pelletier, Aurélia O'Leary, Paul Périard, Nadja Pollaert, Marie-Eve Proulx, François Rebello, Jean-François Roberge, Caroline Sauriol, Étienne Tittley, Vicky Trépanier, Denise TrudeauPatrick Turcotte, Nadine



Subject: 
Je ne suis certain d'être pou
Author: 
Bleuler
Date: 
Tue, 2004-02-24 18:54

Je ne suis certain d'être pour la transformation du CSF, mais je trouve ce texte très rafraîchissant. Il tranche avec les textes haineux que nous avons trop souvent l'habitude de lire ici.

Les hommes et les femmes sont fait pour s'aimer et pour aimer leur enfants. Il n,est pas inutile de se le rappeler.


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Subject: 
Honte à Antimisandrie!
Author: 
Nicolas
Date: 
Tue, 2004-02-24 22:50

Changer le titre d'un article publié ailleurs pour lui faire dire quelque chose qu'il ne dit pas est une tactique propagandiste honteuse, tactique dont le CMAQ est victime ici même.
Le texte intitulé sur le CMAQ "Coups d'assomoir à ceux qui s'opposent à la création du conseil de l'égalité" [http://www.cmaq.net/fr/node/15639] a été publié mardi matin dans Le Devoir sous le titre Un nouveau mandat souhaité pour le Conseil du statut de la femme - Bienvenue aux hommes.
Comme le texte en question reconnaît la persistance de l'inégalité entre les hommes et les femmes et se prononce en faveur d'une *réforme* du CSF (et non son abolition et son remplacement par une autre patente masculiniste), je pense que le changement de titre est malhonnête de la part de l'anonyme qui l'a publié.
Pour moi c'est de la propagande honteuse.

solidairement

Nicolas


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Subject: 
c'est vrai
Author: 
jplarche
Date: 
Wed, 2004-02-25 10:11

J'ai eu la même réaction que toi Nicolas puisque j'ai lu cette lettre hier dans Le Devoir et que le titre ne reflète vraiment pas le propos. M'enfin, c'est pas la première fois qu'un collaborateur change le titre d'un article. À la limite, c'est même correct de la faire. Par exemple, faudrait ajouter le mot France dans le titre s'il fait référence à une manif qui s'y déroule sinon on pensera que c'est au QUébec... Bref, ça contrevient pas à la politique éditoriale en soi de changer un titre.

Encore une fois, ici comme toujours, on se fie sur l'intelligence des lecteurs du CMAQ qui savent que ça repose sur leurs épaules et non sur celle d'un rédac en chef de trier entre le contenu qui leur semble être pertinent et d'intérêt public et le contenu qui ne les intéressent pas. Cette liberté est accompagnée d'une responsabilité : celle de signaler les dérapages, les écarts, la malhonnêteté au reste de la communauté. C'est ce que tu viens de faire et je t'en remercie.

solidairement,
Jean-Pierre
contenu mtl


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Subject: 
Jouer sur les mots
Author: 
Antimisandrie
Date: 
Wed, 2004-02-25 17:38

Tu joues sur les mots. Que ce soit une réforme ou une abolition du CSF, le futur conseil de l'égalité ou femme aura des hommes et femmes de la condition masculine comme membre de son conseil. Cette lettre ouverte est justement un plaidoyer pour que les hommes fassent partit du nouveau conseil, ce que certaines rares féministes radicales s'opposent a grand cris de colère. Ca ne changera rien car la ministre Courchesne a clairement dit qu'elle veut que les hommes est comme les femmes un organisme pour défendre leur droit pour cesser cette injustice sexiste. Même Diane Lavallée est d'accord! Qui l'eut cru!


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Subject: 
Le bec à l'eau
Author: 
Nicolas
Date: 
Fri, 2004-02-27 21:44

Pauvre "anti-misandrie". Ceux que tu croyais tes alliés t'ont chié dans les mains. Tu devais te mordre les doigts en lisant le Journal de Québec ce matin (vendredi). La ministre qui dénonce nomément les masculinistes et les groupes d'hommes qui pullulent sur Internet et sont à la limite de la propagande haineuse, qui dit que l'égalité entre les hommes et les femmes n'est pas atteinte, ça te fais une belle jambe! Les hommes dont les libéraux parlaient, c'est malheureusement pas toi pis ta gang. Too bad.


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CMAQ: Vie associative


Quebec City collective: no longer exist.

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