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Lock-out au Marriott Château Champlain: L’employeur a les moyens d’accorder les mêmes conditions que dans le secteur de lAnonyme, Monday, February 16, 2004 - 19:56
CSN
« Notre hôtel est en tout point comparable à tous les grands hôtels de Montréal. Nous estimons que notre employeur a les moyens de nous accorder les mêmes conditions que celles obtenues par les syndicats CSN d’hôtels semblables ou de même taille. Nous méritons le même respect », a affirmé le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Marriott Château Champlain (CSN), Yannick Charbonneau. Enjeux Les négociations entre les parties patronale et syndicale achoppent notamment sur la durée de la convention collective et les augmentations de salaire. Les syndiqué-es, dont le contrat de travail est échu depuis le 30 juin dernier, réclament une convention de deux ans se terminant en juin 2005. Ils revendiquent des hausses salariales de 4,5 et 5 % pour chacune des années du contrat. Le syndicat souhaite également obtenir du rattrapage salarial pour certains groupes d’employé-es tels les équipiers et les chefs équipiers des banquets. Reculs Selon le syndicat, l’employeur a décrété le lock-out, ce matin à 5 heures, afin de forcer les travailleuses et les travailleurs à accepter une proposition qui comporte des reculs et qui ne répond pas à leurs attentes. En effet, les offres globales et finales déposées par la partie patronale, le 19 décembre et le 6 février, prévoient de nombreux reculs aux conditions de travail : affichage de postes, augmentation pour un plus grand nombre d’employé-es des heures de travail brisées (amplitude) et non plus seulement pour les salarié-es de la restauration, congés fixes, congés de maladie, modification des horaires de travail et réduction des vacances consécutives de cinq à quatre semaines. « Les demandes de reculs de notre employeur affecteraient notre vie familiale », a déploré le président du syndicat. Le projet de convention collective de l’employeur a été rejeté à 93 %. Le syndicat représente quelque 300 travailleuses et travailleurs qui « méritent autant que les autres employé-es des syndicats de l’hôtellerie affiliés à la CSN. » |
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