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Projets de privatisation dans le transport en commun : C’est le Conseil des ministres qu’il faut retourner au privé, d’irEric, Monday, February 2, 2004 - 18:05
Pierre Dostie
Saguenay, le 2 février 2004. Partenariat public-privé. L’expression est à la mode depuis longtemps dans les officines néolibérales. Le secteur du transport en commun connaît de graves problèmes de financement, faute de véritable politique en la matière. La solution du gouvernement conservateur de Jean Charest : privatiser une partie des activités de ce secteur. Ce qui fait saliver le merveilleux monde des affaires. Il y entrevoit une clientèle en bonne partie captive, peut-être pas la plus riche, mais qu’il a l’habitude de saigner. Dans plusieurs pays où l’expérience a été tentée, les résultats sont effrayants pour les usagers : sécurité précaire, coûts astronomiques, disparité des services, délais d’attente, etc.. Nous recommandons au Ministre Marcoux d’aller se balader à Londres ou à Santiago du Chili pour expérimenter lui-même les résultats. « Nous prenons soin de préciser à l’intention de M. Marcoux qu’une limousine ministérielle ne constitue pas un mode de transport en commun » d’ironiser Pierre Dostie, porte-parole de l’UFP. De plus les salariéEs syndiquéEs qui oeuvrent dans ce secteur d’activités ont généralement de dispositifs contre la sous-traitance dans leurs conventions collectives. Leurs syndicats sont très bien organisés et souvent très combatifs. « Soit que le ministre ne sait pas de quoi il parle, soit qu’il cherche carrément le trouble » de souligner Pierre Dostie qui se demande s’il ne faut pas plutôt retourner Monsieur Marcoux et tous les membres de ce conseil des ministres « au secteur privé » pour incapacité d’agir dans le sens du bien commun. Pour sortir le transport en commun de sa crise financière, il faudrait un gouvernement avec un minimum de vision sociale et écologique, un État qui investirait massivement dans ce secteur, abaisserait les tarifs et qui procèderait à des aménagements urbains intégrés de nature à faire du transport en commun un concurrent qui déclasserait l’automobile, ce pollueur numéro un de la planète. Allez voir à Bonn ou à Berlin, en Allemagne, M. le ministre. Simple question de volonté politique !
site de l'Union des forces progressistes
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