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En attendant les résultats d’une évaluation psychiatrique indépendante de nos élu(e)s :Anonyme, Friday, November 21, 2003 - 01:31 Front commun des citoyens de Berthier Communiqué 16 Novembre 2003 En attendant les résultats d’une évaluation psychiatrique indépendante de nos élu(e)s : ,Après quelques mois seulement de gestion Libérale, les démonstrations d’incompétence en matière d’élaboration législative se succèdent et ne viennent ou viendront par leur application qu’appauvrir davantage une MAJORITÉ de la population. Alors que le Québec ne dispose que d’une maigre assiette de 90,000 emplois de disponibles (chiffres apportés par le gouvernement lui-même) l’on s’attaque encore une fois aux assistés sociaux en restreignant ou réduisant l’accessibilité à l’aide-sociale en éparpillant ici et là plusieurs possibilités de coupures. Plus de 400,000 assistés sociaux reçoivent présentement des prestations. Si l’on ajoute à ce chiffre déjà exorbitant ceux et celles présentement sur l’assurance-emploi de même que les sans-chèque qui ne sont comptabilisés nulle part et n’oublions pas nos étudiants qui chaque trimestre viennent s’ajouter à la liste des chercheurs d’emplois , l’on en arrive selon les experts à environ 1 million d’individus à la recherche d’emplois au Québec. À ce nombre faudrait aussi additionner nos nombreux esclaves modernes qui au moment même où j’écris ces lignes se démerdent tant bien que mal pour survivre avec des petites ‘’jobines’’ à temps partiel sous-payées au salaire minimum. Pour qui sait compter, cela se traduit par la réalité suivante : un ratio de 11 travailleur(se)s pour 1 ‘’job’’. En guise de solution pour combattre la pauvreté, qu’est ce qu’on nous offre ? La sous-traitance ! Le 13 Novembre 2003 lors du dépôt de son projet de loi à l’Assemblée nationale visant à modifier le code du travail, notre cher ministre du Travail ( titre pompeux qui sera bientôt remplacé par celui de ministre de l’Appauvrissement collectif) Michel Després est venu nous dire clairement pour une fois ce qui se cache derrière ce désir débile de légiférer la pauvreté. Il justifie ainsi la mise en place de la sous-traitance : ‘’ Le Québec doit s’ajuster à la concurrence, et rendre son code du travail conforme à ce qui existe ailleurs. La mondialisation est un phénomène qui se traduit par une concurrence sans cesse croissante. De nouvelles puissances émergent sur la scène internationale et les ententes régionales de libre-échange (lire ici l’ALÉNA et la ZLÉA) se multiplient. Une économie ouverte doit s’adapter à un environnement économique en constante évolution.’’ Il s’en trouve encore pour venir questionner la pertinence du combat mené par les 60,000 manifestants lors du sommet de Québec ? Les arrestations auraient dû se faire de l’autre coté des clôtures. Les policiers ont assurés la protection de terroristes élus. Suite au dépôt de ce projet de loi , Gilles Taillon , président du Conseil du patronat du Québec, celui-là même qui se titille les hormones patronales chaque soir jusqu’à l’orgasme en regardant ce qui se donne comme salaire au Mexique apporte le commentaire suivant : ‘’ Ces amendements au Code du travail répondent à ce que l’on souhaitait. Il faut garder le Québec concurrentiel avec ses voisins ‘’. Et tout en admettant que les petits employeurs ne pourront payer les même salaires que les gros donneurs d’emplois il ajouta : ‘’ Avec le temps , cela va se redresser et s’uniformiser’’ Et vlan! Encore une fois l’on appliquera la règle du plus petit dénominateur commun. Dans le cas qui nous préoccupe, le plus petit dénominateur commun en terme de référence pour les salaires c’est ,,,,,,,,,,,,,,,,,, le tiers-monde! L’on s’assure que nos entreprises seront concurrentielles en veillant à revoir à la baisse notre niveau de vie collectif ! Comme toute connerie en apporte une autre à sa suite, nullement content et rassasié de vouloir nous appauvrir l’on se prépare à venir nous assoiffés. En effet , lors de cette semaine florissante en terme d’imbécillité démontrée , Thomas Mulcair , ministre de l’Environnement , nous apprends son désir de tarifer l’eau potable au Québec , et ce , dans toutes les municipalités. Sa Prétention? Fausse comme toujours, conscientiser la population au gaspillage d’eau. L’ensemble des intervenants sont unanimes à dire que les fuites de nos systèmes d’aqueduc sont responsables pour 40% de ce que l’on qualifie de gaspillage d’eau. Les experts nous apprennent, qu’au niveau résidentiel , ce sont nos toilettes qui représentent la principale source de gaspillage d’eau potable et qu’il existe déjà des solutions de rechange à cet effet. Aucun compteur ne viendra réparer les fuites , de même qu’aucun compteur ne viendra soustraire la population de l’obligation biologique de soulager un urgent besoin de déféquer. Alors que l’on sait que les entreprises sont , et de loin, les plus grandes consommatrices d’eau potable, Mulcair s’est empressé de souligner qu’il n’était nullement question de souscrire celles-ci à l’obligation de payer une quelconque redevance selon le principe d’utilisateur-payeur. De même il a tout aussi bien réitéré son désaccord à faire payer une redevance aux entreprises qui captent notre eau souterraine et la revendent. Entre-temps M Mulcair continuez de laisser nos ‘’laboratoires à cochons’’ polluer les nappes phréatiques afin qu’ils s’enrichissent en approvisionnant la planète de viande porcine ‘’antibiotisées’’ made in Québec. Continuez à laisser aux entreprises le droit de déverser leurs eaux usées comme bon leur semble et ce, même si ces rejets qui autrefois était de l’eau offrent une consistance trop fluide pour marcher dessus mais trop épaisse pour pouvoir y naviguer. Établissez votre politique de fou, ce serait bien trop simple de réparer les fuites et favoriser un changement de ‘’bécosses ‘’ hein? Le véritable but derrière tout cet exercice c’est quoi? Fort simple . La mise en application de cette folie sera forcément très onéreuse, donc faisant face à des coûts monstrueux , nos services d’approvisionnement public d’eau potable seront tôt ou tard vendus aux entreprises privés qui viendront ensuite s’enrichir en nous escroquant comme elles le font présentement avec l’essence , l’huile à chauffage , nos assurances enfin bref tout ce qui nous est essentiel. Des exemples fort éloquents là-dessus déferlent à la grandeur de la planète. Un exemple parmi tant d’autres, le gouvernement britannique décidait en 1989 de privatiser les sociétés d’États qui étaient responsables de la filtration et de la distribution de l’eau. Comme résultat, vous le devinerez sûrement les coûts ont augmenté en flèche. Une augmentation de 13% en 1991 suivi dès l’année suivante d’une autre augmentation de l’ordre de 15%. Comme ces entreprises savaient très bien qu’elles étaient à exploiter le bon peuple et que celui-ci pourrait, à défaut de renoncer à l’eau ne pas payer, ils ont mis en place un système de paiement par carte bancaire à la maison et ainsi elles se faisaient payer l’eau avant même la consommation. Paye avant, tu boiras après, si tu en as les moyens. Les bénéfices des six plus grandes compagnies ont bien évidemment été catapultés vers des sommets incroyables. Ils sont passés de $3,8milliards à $5,4milliards. Quand on parle d’eau potable, l’on ne parle pas uniquement d’une nécessité assurant notre confort , on parle d’une nécessité indispensable pour le maintien même de la vie. Désolé , mais qu’on tienne loin, très loin, de nos robinets le grand capital! Déjà l’eau potable se commerce plus cher que le pétrole. Au contraire je favoriserais et défendrais l’interdiction TOTALE d’en faire tant le pompage que le commerce par l’entreprise privée. On parle ici de bien commun , au même titre que l’air que nous respirons. Je propose donc que : · considérant que l’ensemble de ce que le Parti Libéral a adopté , adopte ou adoptera comme loi prochainement interfère et contrevient avec ce que l’on est en droit de s’attendre d’un gouvernement prétendant combattre la pauvreté et voulant favoriser une amélioration du bien-être de l’ensemble de la population, qu’un moratoire soit établit sur tout projet de loi , toute réforme , toute coupure ainsi que toute décision émanant du gouvernement actuel et ce jusqu’à ce qu’une expertise psychiatrique indépendante soit déposée. Expertise faisant la lumière quant à la réelle capacité intellectuelle à gouverner des ministres Libéraux actuellement en poste. Pierre Gravel
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