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Le gouvernement Charest, la simple effigie d'un système de pouvoirs beaucoup plus important

Teresa Barcelone, Friday, November 14, 2003 - 16:37

Teresa Barcelone

Liquidez le gouvernement libéral et il nous restera pourtant toujours un État libéral de principe et de réalité (la preuve en est que tous les partis qui s'opposent principalement sont tous néolibéraux, pro-mondialisation ...). Il restera également à l'échelle globale le capitalisme
(hiérarchies, dominations, exploitations, servitudes...). Ce qu'il faut voir ici c'est que ces logiques transcendent celles des partis et des différences entre gouvernements. Ils sont tous du même combat.

Tous et toutes contre Charest et son parti, entendons-nous. Il semble que notre problème suprême est l'actuel gouvernement du Québec. Et non l'État et le capitalisme qui produisent des Charest et des gouvernements en multitude. Liquidez le gouvernement libéral et il nous restera pourtant toujours un État libéral de principe et de réalité (la preuve en est que tous les partis qui s'opposent principalement sont tous néolibéraux, pro-mondialisation ...). Il restera également à l'échelle globale le capitalisme
(hiérarchies, dominations, exploitations, servitudes...). Ce qu'il faut voir ici c'est que ces logiques transcendent celles des partis et des différences entre gouvernements. Ils sont tous du même combat.

Mais leurs adversaires réformistes aussi sont une nuisance en ce qu'ils entretiennent l'illusion de changements intéressants dans un système marqué par la dictature du Capital et de ceux et celles qui le possèdent, l'exploitation de la nature, la gestion hiérarchique... Alors que tant que nous ne construirons pas les formes de vie autonomes et radicales, que nous penserons pas selon une clarté guerrière et révolutionnaire contre ces systèmes, que nous n'agirons qu'en nous opposant docilement et en revendiquant l'action de nos ennemis gouvernementaux et capitalistes, que nous n'attaquerons pas par la sauvagerie (émeutes, sabotages, grèves sauvages et révolutionnaires, guérillas, terrorisme...), nous vivrons soumis aux logiques de travail forcé, de soumission sociale et politique et nos conditions de vie naturelles continueront à être détruites.
Ce n'est pas la destitution du gouvernement libéral qui y changerait quelque chose.

Alors, je vous invite personnellement à vous méfier de ces militants et militantes qui détournent le véritable combat à mener contre le capitalisme à l'échelle globale et les États en général à un combat contre le gouvernement Charest. Et actuellements celles-ci et ceux-ci sont légion. La légion des colmateurs et colmateuses des brèches de révolte provoquées par les pouvoirs, la légion qui organise la rage sociale débordante et en fait une bataille pour une domination généralisée plus soft, donc plus supportable. Cette légion des amiEs du système qui s'ignorent.



Subject: 
Incendie capitaliste
Author: 
lodo
Date: 
Fri, 2003-11-14 23:48

Disons que le capitalisme et l'état actuel des choses dans ce monde c'est comme un système qui laisse des pyromanes exercer le pouvoir. C'est sur que de courir éteindre les incendie et contribuer à rendre la société moins incendiable ne règle pas le problème du système qui laisse aux incendiaires le pouvoir. Faut-il laisser les choses brûler pour autant?

Je crois qu'il est possible de critiquer le réformisme sans réduire à des nuisances les personnes qui luttent en réaction au gouvernement et aux institutions en place. Ce sont des luttes qui visent à maintenir des conditions de vie décentes, ici et maintenant.

C'est une chose de rappeler aux un-e-s et aux autres la nécessité de remplacer le système en place par un monde libre et de ne pas détourner toutes les énergies vers l'ici et le maintenant. Par contre, c'en est un autre que de les assimiler à des réformistes qui ne font que perpétuer le système. Si ces personnes font ce qu'elles font, qu'elles luttent pour des conditions de vie décentes, c'est bien qu'elles et ils défendent un monde où tout le monde vit dans la dignité. Le même monde que la révolution doit faire advenir. Les gens ne sont pas naïfs dans ces milieux, ils savent que ce monde ne peut advenir sous le capitalisme. Ils ne mettent peut-être pas en place de plan pour renverser le pouvoir en place, mais qui le fait?
Est-ce que des "émeutes, sabotages, grèves sauvages et révolutionnaires, guérillas, terrorisme" constituent un plan révolutionnaire?


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Subject: 
Pas d'accord avec les deux articles
Author: 
Alexandre
Date: 
Sat, 2003-11-15 16:07

C'est pas parce que tu tentes de protéger tes acquis sociaux que t'es réformiste: si tu restes passive ou passif , t'es consententE, si t'es concentE, t'es pas révolutionnaire pentoute,tu acceptes que la société régresse.

On semble oublié que l'ASSÉ a mené un combat pour la gratuité scolaire et que les étudiantEs seraient en grève au moment où j'écris si ça aurait levé un peu plus dans les cégeps. Nos revendications étaient la gratuité scolaire et on refusait que cela ce fasse sur le dos des autres programmes sociaux. Moi j'appelle ça être révolutionnaire.

Je ne pense pas que les syndicats sont réformistes, mais c'est vrai qu'ils doivent se radicaliser leurs discours et leurs demandes. C'est pas une raison pour faire semblant qu'ils n'existent pas, les militantEs n'arriveront jamais à rien sans eux et chapeau au Trouble de l'avoir compris.

Des grèves ce n'est pas révolutionnaires? Informer les gens, ce n'est pas révolutionnaire? Si le Québec est paralysé par une grève générale illimitée,ça va être assez heavy merci.

C'est vrai qu'il n'y a pas de plan concret présentement, mais c'est parceque personne ne sait vraiment ce qu'il veut. Moi je suggère à tous ceux qui veulent vraiment du changement de lire «parecon:life after capitalism». Je ne sais pas s'il est disponible en français présentement. C'est un système économique décrit par un anarchiste états-uniens du nom de Michael Albert. Il démontre qu'il est possible de rendre les moyens de production à la population et ce sans classe dirigeante.

Les classes sociales sont abolies dans sons système, chose que je n'ai jamais vu ailleurs. Les gens sont payés selon les efforts qu'ils fournissent,ce que je n'ai jamais vu ailleurs. Le marché est même abolit et je mets au défi quiconque est capable de me monter un autre système où le marché n'existe plus.Bonne chance.


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Subject: 
lodo
Author: 
lodo
Date: 
Sun, 2003-11-16 21:04

Ah mais je ne posais qu'une question, un genre d'invitation à voir des propositions plus concrètes. Moi je suis bien d'accord avec la société d'économie participative que proposent Michael Albert et Robin Hannel. Si faire la révolution c'est faire advenir cette société sans classe il faut voir quels moyens il faut entreprendre pour faire vivre ce modèle économique. Ce n'est pas tout la grêve générale encore faut-il avoir une bonne raison de faire cette grève. Les transformations de conscience n'adviendront pas dans le vide. Maintenant, aujourd'hui, la population est-elle à un niveau suffisant de sensibilisation à l'idée d'une société sans classe pour agir lorsque la prochaine occasion se présentera? Moi je pense qu'on ne n'y est pas encore!


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Subject: 
Rosa Luxembourg
Author: 
Louise-Anne Maher
Date: 
Sun, 2003-11-16 00:42

"que nous n'attaquerons pas par la sauvagerie (émeutes, sabotages, grèves sauvages et révolutionnaires, guérillas, terrorisme...),"
Dis-moi donc Teresa Barcelone qui veux-tu tuer? Parce que ça prend un plan d'attaque non? Ou bien serais-tu satisfaite d'une guerre civile, il n'y en a jamais eue ici.Ça serait bien de s'entretuer, un peu d'action pour changer, ça ferait pas de mal.
Tu nous trouves réformistes, amis du système, tu penses qu'on étouffe l'immense rage populaire; comment?
Moi, je te trouve romantique, nostalgique, voulant entrer dans l'Histoire avec un grand H comme Rosa Luxembourg, le Che et tous les autres. Tu oublies une chose dans ton excès de romantisme, pour être révolutionnaire il faut avoir du coeur, vouloir le meilleur pour tous, être solidaires, s'entraider et non s'entretuer.
Si tu veux faire couler le sang je peux t'indiquer bien des pays sur la Planète où tu pourrais satisfaire tes désirs de violence.
Ici, nous sommes révolutionnaires et nous voulons bâtir la Paix, c'est ça la vraie Révolution.
Et pour finir, je ne crois pas que ton nom soit Teresa Barcelone, à moins que tu aies perdu complètement la tête pour inciter au terrorisme sur Internet. Prends un bon thé chaud et berce-toi un peu.


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Subject: 
Mais encore ?
Author: 
Richard Fecteau
Date: 
Mon, 2003-11-17 09:09

Bien d'accord sur le fond, Charest est le sous-produit d'un système, il est représentatif de l'état des forces dans notre société et bla-bla-bla-bla... mais ensuite ?

Comment on lutte contre le capitalisme ? Avec des discours incantatoires et des appels à la révolution ? Ou plutôt par des batailles politiques concrètes, des luttes qui permettent de démasquer ceux qui tirent vraiment les ficelles ? Quelle prise sur la réalité veut-on avoir ? Veut-on avoir une prise ? Dans une période où bien des militantEs n'ont pas le courage politique de se mouiller et préfèrent rester au-dessus de la mêlée, il n'est pas étonnant que les porte-parole de la résistance ne sentent aucune pression particulière de radicaliser leur discours.

Un texte comme celui de Teresa Barcelone va exactement dans le sens contraire d'une lutte de radicalisation de l'ensemble des acteurs socio-politiques. Sans cette radicalisation, j'ignore comment les choses pourraient changer... Derrière un discours d'un radicalisme flamboyant se trouve souvent une belle solitude, actuelle ou future...


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Subject: 
La solitude du révolutionnaire...
Author: 
Teresa Barcelone
Date: 
Tue, 2003-11-18 16:20

Effectivement, il semble bien que les révolutionnaires soient réduits à la solitude devant le spectacle marchand globalisé ou le spectacle des manifs et contestations de revendications réformistes, ces dites ``luttes concrètes`` auxquelles même des anars prétendument révolutionnaires participent. Ces luttes dites ``concrètes`` dont la pensée accepte l'ordre des choses et ne demande qu'un peu plus de charité venant des États. Luttes dont le pouvoir est abstrait tant il est indirect et qu'il repose sur le bon vouloir ou l'électoralisme des partis au pouvoir et plus ces partis changent, plus c'est pareil. Je ne crois pas personnellement que le réformisme puisse être radicalisé, car plus souvent qu'autrement il repose sur le pouvoir secondaire de l'interclasse intellectuel, bureaucratique et syndical, bref sur un élitisme de gauche qui s'inscrit dans la lignée des directions (formelles ou informelles) de partis de gauche, d'organisations communautaires, de syndicats ou encore chez les élites intellectuelles : cols blancs, profs, étudiantEs de l'université... Interclasse et couches intellectuelles qui ont souvent le militantisme réformiste comme raison d'être professionnelle ou académique.

Qu'est-ce qui peut être radicalisé alors ? Nous, la multitude des sans pouvoir, pouvons appréhender nos aliénations, nos dominations, nos exploitations. Nous pouvons ne plus désirer poursuivre ces chemins vers la servitude. Nous pouvons prendre nos destins en main. Nous pouvons exister contre les pouvoirs. Nous avons la possibilité de nous organiser dans l'autonomie, pour l'autonomie. Mais cette lutte présuppose l'abolition de toutes les hiérachies donc du capitalisme, des États, des programmes politiques centralisateurs, des bureaucraties, des syndicats hiérarchisés... Et cette lutte ne pourra être gagnée sans violence tant l'opposition des petits et grands maîtres serait forte. C'est pourquoi la lutte armée diffuse décentralisée devra peut-être s'ériger en pouvoir guerrier contre les pouvoirs. Évidemment éthiquement à la violence, je préfère la non-violence. Cependant si la violence contre les maîtres est nécessaire (et je crois qu'elle l'est et le sera) pour construire un ordre autonome complètement décentralisé et pluriel, un règne des souverainetés collectives et individuelles, l'anarchie quoi dans son sens pleinement affirmatif, elle me semble alors essentielle.

Qu'est-ce que tu proposes de concret à faire dès aujourd'hui ?

Je propose de lutter contre tous les pouvoirs, de former des alternatives les plus largement autonomes et radicales (en éducation, en culture, en information, en habitation, en agriculture, etc.), de critiquer les tentatives de récupération autant des capitalistes que des étatistes ainsi que de leurs opposants qui entetiennent l'illusion d'une réforme providentielle des systèmes de pouvoirs qui nous oppriment, je propose dès aujourd'hui de nous organiser sans attendre de direction et de propagandistes dans nos quartiers, dans nos campagnes, dans nos milieux de vie plus pluriels, de penser les formes concrètes économiques qui nous permettent d'éviter le travail salarié aliénant, de consommer le moins possible (pour nous libérer de nos dépendances vis-à-vis des marchés jusqu'à ce que nous puissions entevoir une économie libérée du marché, peut-être une économie participative), de faire des échanges de matériel (vêtements, nourritures...), d'étendre nos alternatives face à l'organisation étatique ou capitaliste. Et il y a bien d'autres propositions qui viennent d'autres sources et qui peuvent se faire...

Et ce n'est pas surtout Charest qui tire les ficelles de l'actuelle globalisation de la domination, mais bien plutôt l'entreprise privée avec à l'avant-garde les multinationales et les transnationales (dont l'ensemble des partis politiques importants et les États sont les valets).


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Subject: 
Des slogans!
Author: 
franky
Date: 
Tue, 2003-11-18 17:09

Qu'y a-t-il en arrière de tes slogans? Tu nous propose la violence révolutionnaire? Comment? À toi le fardeau de la preuve! On est pas en 1936. Appliquer la violence révolutionnaire maintenant, c'est impossible pour la simple et bonne raison qu'il n'y a ni mouvement révolutionnaire ni révolution. Ta violence ne sera pas révolutionnaire, ne t'en déplaise. Tant qu'elle ne sera pas faite PAR LE PEUPLE, elle sera le fait d'une minorité. Et cette minorité anarchisante a, peu fréquemment, été aussi isolée que maintenant.

Que cela te plaise ou non, les syndicats utilisent plus souvent la violence pour arriver à leurs fin que les mouvements anarchistes, et ce pour une raison simple: ils ont des appuis et du support. On peut être contre la fameuse statue de Jean Lapierre (et je trouve ça personnellement très stalinien et d'un total mauvais goût), mais Lapierre prônait la violence dans certains cas et il n'a jamais perdu son support. Cela lui a évité de voir ses efforts anéantis par la répression (même si, en bout de ligne, on est pas d'accord avec ce qu'il proposait).

On a vraiment beaucoup à apprendre du mouvement ouvrier, en tant qu'anarchistes. Il ne faut pas oublier que le type d'actions dont tu te fais la défenderesse, l'action directe, a été pratiquée très tôt dans l'histoire du mouvement anarchiste, et a été un échec cuisant. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle certains anarchistes plus éclairés (Émile Pouget par exemple) décidèrent de se lancer dans l'anarcho-syndicalisme, qui a certainement été plus efficace que les tactiques d'un Émile Henri, d'un Ravachol ou même d'un Bonnot.


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Subject: 
Le mouvement révolutionnaire en question
Author: 
Teresa Barcelone
Date: 
Thu, 2003-11-20 13:43

La question premièrement n'est pas de savoir si les syndicats utilisent la violence ou pas, mais bien quelles sont leurs finalités. Et les syndicats réformistes et corporatistes ne sont pas porteurs de projets révolutionnaires. Leurs visées sont ailleurs. Il n'y a juste que des soi-disant révolutionnaires lutte-de-classistes comme vous (la NEFAC) pour ne pas vous en apercevoir.

Deuxièmement, l'idée qu'il n'y a pas de révolution ni de mouvement révolutionnaire donne de très bonnes excuses à toutes et à tous pour sombrer rapidement ou tranquillement dans le réformisme. Qu'il n'y ait pas de révolution, c'est évident. Par contre, un mouvement visant la transformation révolutionnaire générale existe. Mais il est extrêmement marginal et marginalisé. Il est à bâtir pour qu'un jour il puisse peut-être se transformer en mouvement révolutionnaire effectif. C'est à cela que les activistes et idéologues comme moi travaillent.

Il est par ailleurs évident que c'est la majorité des gens qui devront faire la révolution pas une minorité d'activistes et d'idéologues.


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Subject: 
???
Author: 
franky
Date: 
Thu, 2003-11-20 14:38

Pourquoi tu te sens toujours oubligée de répondre comme une politicienne quand on te pose des questions? T'es vraiment spécialiste du jeu du chat et de la souris. Je ne sais pas pourquoi je continue à te répondre à chaque fois, parce que je doute sincèrement de ta bonne volontée dans le débat.

D'abord, je n'ai jamais prétendu que les syndicats étaient présentement révolutionnaires. J'ai dit cependant qu'ils étaient capable d'utiliser la violence sans que cela n'entraîne une répression sans borne, parce qu'ils étaient supportés par leurs membres.

J'ai aussi dit que tu devais faire la démonstration que la violence révolutionnaire était possible maintenant. Pourquoi tu ne réponds jamais aux questions? Mystère. Mais je repose ma question: Tu nous propose la violence révolutionnaire? Comment? C'est pourtant une questions simple (peut-être nécessite-t-elle une réponse complexe, mais elle est facile à comprendre, il me semble).

Enfin, tu nous parles d'un mouvement révolutionnaire. Mais quel est-il? (encore une question simple). Quels sont ses composantes, quels sont les groupes qui le composent? Comment ces groupes agissent-ils? Qu'est-ce qui est révolutionnaire là-dedans? Il est clair que le débat n'est pas possible si tu n'es pas capable de satisfaire à ces quelques demandes. D'ici là, je te demanderais de t'abstenir de diffamer la Nefac.


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Subject: 
Theresa la mitraille strikes back !
Author: 
Bouddheur
Date: 
Fri, 2003-11-21 13:02

La masturbation rend sourd. Pis la pensée magique rend gourd. Eh, Theresa : serais-tu cette ex-"Kradok", ancienne connaissance de la rue Clark?


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Subject: 
Réponses modestes
Author: 
Teresa Barcelone
Date: 
Tue, 2003-11-25 13:48

Il y a plusieurs groupes à Montréal qui s'organisent sur une base qui ne visent pas à réformer le capitalisme, qui n'appuient pas vraiment les luttes aux visées purement réformistes mais visent plutôt la transformation révolutionnaire du monde comme Mauvaise herbe, Liberterre, L'ASÉ, La Sociale... Il y a plusieurs individus agissants également qui ne sont pas affiliés à une organisation. Ils ne forment pas un mouvement révolutionnaire effectif. Mais ils font un travail d'autoorganisation, de conscientisation et/ou de diffusion qui va dans le sens de la constitution de ce mouvement révolutionnaire.

Quant à la violence révolutionnaire, elle surgira quand le besoin s'en fera sentir pour l'instant il est certain que l'autoorganisation, la diffusion des idées, la construction d'alternatives sans compromis... sont plus essentielles que cette violence. Celle-ci devant une population très globalement aliénée ne serait que de l'aventurisme. Mais si cela surgit, faudra compter sur le fait qu'elle est la résultante très claire des oppressions vécues par des individus au sein de nos sociétés et qu'elle est nécessaire à notre libération.

Quant à la diffamation en qestion, on repassera.


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