Article 45 du Code du Travail : Les syndiqués-es ont raison de se révolter contre le gouvernement du CPQ-PLQ dit l'UFP

Anonyme, Friday, November 14, 2003 - 06:36

Author: Pierre Dostie

First paragraph (Teaser):

Saguenay, le 14 novembre 2003. C'est avec la colère du juste que les organisations syndicales du Québec ont accueilli le projet de loi libéral réformant encore l'article 45 du code du travail.
Cet article qui balise la sous-traitance avait déjà été substantiellement affaibli par le précédent gouvernement très a l'écoute des PME.

Rest of the text:

Le ministre libéral du travail en rajoute notamment en élargissant de façon considérable le concept même de sous-traitance et en retirant le délai d'une année. Son objectif en harmonie avec les thèses néolibérales: rendre notre économie plus concurrentielle, et réviser à la baisse nos droits syndicaux.

«En terme clair, ça signifie qu'on veut revenir aux années ‘60 et ‘70, ou l'on vantait le Québec, terre de cheap labour » de s'indigner Pierre Dostie, porte-parole de l'UFP. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le gouvernement du CPQ-PLQ se prépare une joyeuse tempête. On a le taux de syndicalisation le plus élevé en Amérique du Nord et ça les patrons ne veulent plus l'accepter de préciser Pierre Dostie.

Seule une riposte unifiée du monde du travail pourra freiner l'arrogance des libéraux souligne l'UFP. Sans unité, pas de victoire !

Short description of suggested web site address below: Site de l'Union des forces progressistes

Suggested link: www.ufp.qc.ca

Attachment

Size

14309.jpg

0 bytes

Subject:	Une crise de 1929, mais en pire?
Author:	Alexandre
Date:	Sat, 2003-11-15 13:14

Parti comme c'est là, c'est vers ça qu'on s'en va. Le cheap labour est internationalisé, c'est la coursse à qui va le plus offrir sa population à l'esclavage salarial. Les salaires seront de plus en plus bas, mais les prix des loyers vont grimper encore plus, le prix de la bouffe, le prix de toute. Ils ont l'intention en plus de rendre l'éducation, la santé et l'eau payante.

C'est un retour au capitalisme sauvage et c'est le capitalisme sauvage qui a causé la crise de 1929. Malheureusement, Keynes a décidé de sauver le système au lieu de sauver le peuple. Maintenant que le communisme a fouarré dû au fait que ça ne pouvait tout simplement pas marcher(désolé pour les communistes, mais siboire, la dictature du prolétariat: les «représentants» au pouvoir n'étaient même pas des prolétaires!), les politiciens ont décidés qu'il n'y avait pas d'alternative au capitalisme et ils ont décidés de revenir à la belle époque.

Aujourd'hui 20% de la population mondiale consomme 80% des ressources de la planète alors que 40% de la population mondiale vie avec 2$ par jour ou moins. La classe moyenne des pays riches jouait le rôle de consommateurs, mais elle ne pourra plus le faire bientôt, car elle va être détruite.Le pire, c'est que c'est elle-même qui va s'autodétruire en appuyant les politiques néolibérales.

Pourquoi la crise devrait être pire? Comme en 1929,peu de gens risque de voir venir la crise(même dans le milieu militant, on en entend jamais parler), mais la grosse différence c'est que les gens de la classe moyenne sont profondément attachés à leur niveau de vie et qu'ils vont probablement pèter les plombs quand la crise va arriver. Si on utilise le potentiel de cette crise économique et sociologique, on l'a notre révolution.

Ah oui, un rappel insignifiant, juste comme ça:l'Antartique est en train de fondre et au moment où j'écris , la demande de viande, en grande partie provenant des fastfoods, fait que les éleveurs de viande en amazonie rase le poumon de la Terre pour donner de l'espace aux troupeaux.

Alors quand la crise va éclater(à moins d'un revirement énorme, genre la gauche gagne en popularité en Occident, mais permettez moi dans douter) et bien l'enjeu sera le suivant:une révolution qui ne plasse PERSONNE au pouvoir, où l'anéantissement de l'humanité.

La question n'est plus de savoir, si l'on doit dire si le verre d'eau est à moitié plein ou à moitié vide: il ne reste presque plus d'eau dan le verre...

[ ]