Hubert Reeves, astrophysicien, directeur de recherches au CNRS (bien qu'originaire de Montréal), fait partie de ces scientifiques qui s'engagent pour dénoncer et expliquer les méfaits de notre système productiviste sur l'environnement.
Lors de la conférence "L'avenir de la vie sur la Terre" qu'il a donné samedi dernier au musée de la civilisation à Québec, il nous a exposé les différents scénarios (catastrophiques...) auxquels notre belle planète risque d'être soumise à l'avenir!... Sauf si nous gagnons la course de vitesse qui est engagée désormais, contre la pollution et les émissions de gaz à effet de serre entraînant un réchauffement climatique plus qu'inquiétant.
Si tous les habitants du monde consommaient autant d'énergie que les américains, il faudrait pas moins de 12 planètes pour tous nous accueillir! Mais voilà, nous n'avons découvert pour le moment qu'une planète sur laquelle la vie humaine est possible, et c'est la planète Terre, malheureusement de plus en plus mal en point.
Hubert Reeves, astrophysicien spécialisé dans les questions d'environnement nous a expliqué, hier après-midi, lors de sa conférence au musée de la civilisation à Québec, les scénarios catastrophes auxquels la Terre risque d'être soumise.
Premier constat donc, l'avenir de l'espèce humaine est menacé par la pollution à laquelle nous sommes exposés désormais. En effet, les émissions de gaz à effet de serre, qui ont augmenté de manière exponentielle tout au long du siècle, ont déjà causé un réchauffement climatique de près de 1°C (contre une température moyenne de 14°C au début du siècle, on relève aujourd'hui une température moyenne de 15°C). Ce réchauffement a déjà eu des conséquences visibles sur l'environnement: le pôle nord a ainsi perdu 40% de son épaisseur et d'ici 40 ans il n'y aura plus de glace dans l'Arctique, les neiges éternelles du Kilimandjaro ont quasi disparu et les oiseaux migrateurs, chers à notre Province québécoise, migrent aujourd'hui beaucoup plus tard qu'avant et certains même ne migrent plus du tout...
Le pire est à venir
La majorité des prévisions concernant l'émission des gaz à effet de serre prévoie un doublement des émissions de CO2 au cours du prochain siècle, provoquant une augmentation de la température moyenne sur notre planète de 5 à 6°C!!!!
Pour stabiliser la situation actuelle (et maintenir la température) il faudrait en effet que les émissions de CO2 diminuent de 60%! Or le protocole de Kyoto, pas encore ratifié par le nombre d'Etats nécessaires à son application, ne vise qu'une réduction modeste de 6% (toujours trop pour les Etats-Unis, pourtant les premiers producteurs mondiaux de CO2, avec à leur solde 25% des émissions)!
Alors que nous promet-on pour les années 2100? Des étés beaucoup plus chauds (demandez aux français si c'était le fun la canicule cet été? les persones âgées, elles, n'ont pas appréciées) et des hivers beaucoup plus froids (préparez vos tuques!) tempêtes plus violentes et nombreuses, des sécheresses et inondations plus rudes et répétées... Le paradis sur Terre en somme!
La somme des intérêts individuels...
... ne contribue pas forcémént à l'intérêt collectif, désolé Adam, mais comme on peut le voir aujourd'hui, prendre notre char pour aller faire les courses est peut-être très confort, mais certainement pas bon pour l'atmosphère!
Alors voilà, le bilan est assez catastrophique.
"On va tous crever!"
Ben, Hubert nous dit que c'est bien possible effectivement. Est-ce si grave?
Si l'on s'intéresse à l'histoire de la vie sur la planète Terre, on se rend compte que ce ne serait pas la première fois qu'une espèce disparaîtrait (pensons aux dinosaures...). La Terre est apparue il y a 4,5 milliards d'année et les premières formes de vie (bactériennes) sont apparues il y a 3,8 milliards d'année. Depuis lors on a connu 10 millions d'espèces vivantes, dont un million vivent encore aujourd'hui. De plus on a déjà connu 5 périodes d'extinction (pendant lesquelles de nombreuses espèces disparaissent -30 à 40% des espèces vivantes- quand d'autres s'adaptent et évoluent). Ainsi, la 3e période d'extinction, il y a 90 millions d'années, avait vu la disparition des dinosaures due à une forte baisse de la température (il faisait 25°C en moyenne à l'époque contre 15 aujourd'hui) suite au choc d'une météorite. Aujourd'hui nous serions donc, selon Hubert Reeves, dans la 6e phase d'extinction, puisque plus de 1000 fois plus d'espèces disparaissent désormais chaque année par rapport au début du siècle. Et d'ici 2050, nous (car il s'agit des conséquences de notre modèle de développement prédateur) aurons fait disparaître de 20 à 30% des espèces végétales et animales.
Mais contrairement aux autres phases d'extinction précédentes, nous sommes (l'espèce humaine et en particulier les citoyens des pays riches qui sont les plus grands consommateurs d'énergie) à la fois les responsables de ce réchauffement climatique qui menace la survie de notre espèce, mais également les victimes et les sauveurs potentiels.
Quel challenge n'est-ce pas?
Car ces prévisions alarmantes prévoient les premiers dommages d'ici quelques décennies. Comme l'explique M. Reeves, nos enfants et nos petts-enfants seront certainement les premières victimes de ces perturbations et la vie risque de devenir très difficile pour eux (alors pour les jeunes africains...).
Le gros char ou la virilité?
D'ailleurs, pour étayer l'idée que l'espèce humaine est menacée, Hubert Reeves nous expliquait que les scientifiques sont très sensibles au nombre de spermatozoïdes qui ont baissé (divisés presque par 3!), à cause de la pollution chimique, de manière constante depuis le milieu du siècle dernier, en particulier chez les américains.
Bref, vous aurez compris qu'il va nous falloir agir et vite. Car le prinicpal responsable de cette horreur écologique est sans nul doute notre modèle capitaliste productiviste.
Et si Hubert Reeves se garde bien de nous donner la marche à suivre ou la solution clés en mains (concepts économiques quand ils nous tiennent...) il nous explique tout ceci de manière très pédagogique, comme une jolie histoire (vous pouvez retrouver ces développements dans le livre qu'il vient de sortir, Mal de Terre ) mais dont la fin risque de ne pas ressembler aux happy ends hollywoodiens. Parce que la première étape, dans la résolution d'un problème, c'est la prise de conscience. Même si, et c'est le plus gros défi des écologistes, les scénarios catastrophes sont trop souvent décourageants (à quoi bon retreindre notre consommation d'énergie si au final on doit tous crever?).
Que faire?
Certaines personnes sont sorties déçues de cette conférence : "On a rien appris de nouveau. Et au final on ne sait toujours pas ce que l'on peut faire au niveau individuel!"
C'est là tout le problème actuellement, si les citoyens des pays riches sont de plus en plus conscientisés, ils se sentent impuissants. Pourtant le premier terrain de lutte devrait aujourd'hui être l'écologie. Il y a des solutions, mais elles passent par une opposition massive imposant le rapport de force du côté des écolos. Dans certains pays, les ministères de l'environnment on un réel pouvoir (que l'on pense aux pays scandinaves, à la Suisse ou encore à l'Allemagne). Ceci passe par un parti vert puissant.
Il faut, d'abord et avant tout, établir des règles strictes, au niveau national et international, beaucoup plus draconiennes que celles de Kyoto.
Abandonner notre confort
Il va surtout nous falloir revoir complètement nos modes de vie. Et c'est sans doute cela le plus gros défi! Comment accepter de renoncer au confort que procure une voiture (en particulier quand l'hiver est rude...)? Et bien cherchons des solutions (la fin du système capitaliste serait-elle l'une d'entre elles?) et mettons nous à la tâche, très vite. Car n'oublions pas, il s'agit d'une course de vitesse contre la pollution atmosphérique. Tâchons d'être les plus rapides!
Nous sommes déjà dans la catastrophe et il serait très difficile d'aller plus vite que les désastres que nous vivons. Des avertissements ont élé lancés par l'UNESCO en 1950 sur le respect de l'environnement. Notre conscience n'y changera rien. Croyez-vous que nous allons changer le système capitaliste sauvage comme ça?
Reeves parle de 20 ans, 100 ans, je ne trouve pas cela réaliste. Tous les éléments sont là maintenant pour une destruction totale de la planète. L'eau, l'air, la couche d'ozone, le réchauffement climatique,la désertification, les smog. Comment pourrions-nous aller à rebours?
La Colombie Britannique a brûlé cet été, elle vit maintenant des inondations, la France a connu 13,000 morts dus à une cannicule de plusieurs mois, sans compter les inondations à droite et à gauche, les problèmes de santé à cause du smog etc.
Je pense que ceux et celles qui ont vécu ces catastrophes sont très conscients, mais que peuvent-ils faire devant les milliers d'acres de forêts brûlées et les maisons emportées par les inondations?
Que la race humaine disparaisse on peut le voir comme une bonne chose, elle détruit c'est tout ce qu'elle fait. Mais nous ne mourrons pas sans soufrir.
note: Dans le Voir du 23 oct. il y a un article sur l'écoterrorisme.
"Que la race humaine disparaisse on peut le voir comme une bonne chose, elle détruit c'est tout ce qu'elle fait."
C'est quand même dommage que l'on se soit engager dans une tel voie. Je pense tout de même que la race humaine est capable de faire autres choses que de détruire. Elle peut aussi transformer et construire. Il est vrais que l'être humain est le seul animal capable de détruire la nature et de s'autodétruire mais, s'il est capable de le faire, pourquoi ne serait-il pas capable de reconstruire et d'apprendre à revivre avec la nature tout en continuant à évoluer? Je sais que ce n'est pas ce qui se passe en réalité mais, je suis sûr que l'on arrivera à sauver la nature.
"SAUVER LA PLANÈTE!!!!" HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAhahahahaa...
mais je suis d'accord avec toi pour le reste... on peut très bien s'en sortir.
Malgré que Reeves ne fait que 'vulgarisé' ya pas tout faute en parlant du scénario d'"Extinction Massive 6 (Dame Nature Contre-Attaque)". Mais de la à voir disparaître toute vie sur Terre c'est une autre histoire tout droit sorti d'un film de science-fiction de série B.
L'Humain devra s'adapter et il le fera. Seulement le vrai problème est la surpopulation et cela est su depuis le début du siècle dernier.
Et pour cela quoi de mieux qu'une bonne destruction massive pour contré le problème. Serons-nous prêt à voir 2, 3 voire 4 milliards d'individu mourir pour la survie d'une minorité?
Tout les pions sont maintenant en place... famine, maladie, catastophes naturelles, guerre...
Voici venu le moment de la plus grande déportation de l'humanitée... vers l'hécatombe.
Je trouve intéressant que Reeves confronte ses spectateurs-trices à leur attente d'une solution toute faite à laquelle souscrire, comme le "happy end" d'un film hollywoodien. N'est-ce pas une part croissante du spectacle dans notre vie et notre rapport au monde qui explique cette pratique d'impuissance assumée? Les grandes corporations travaillent très fort pour nous convaincre de retirer à nos gouvernements le droit de leur mettre des bâtons dans les roues. Pourquoi les appuyer en lançant: "Notre conscience n'y changera rien." Pour la piteuse satisfaction de ne pas avoir été dupes d'un espoir? Pour être les premiers à deviner les résultats du "show"?
Ce n'est pas un show, même si c'est ce que la grande entreprise voudrait qu'on accepte.
Quand même je suis consciente de l'état pitoyable de l'environnement, de sa destruction quotidienne et exponentielle, quand même je suis consciente que mes droits seront lésés par le gouvernement Charest, par la mondialisation, que ma liberté est en péril, si je n'agis pas, si je ne me joins pas à d'autres dans une grande mobilisation contre ces tueurs, ces destructeurs, la destruction massive de l'environnement et de nos vies continuera. Alors, quelle action entreprendre devant tant de violence? Avons-nous le choix de nous révolter violemment?
Après la conscience vient au moins la réflexion sur les moyens à prendre pour arrêter la catastrophe et quand les moyens seront choisis passer à l'action.
Sinon nous crèverons derrière nos ordinateurs
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Subject:
Le confort, l'économie, l'idéologie,l'organisation et...
En premier lieux ce n'est pas vrai qu'il faut abandonner un certain confort pour moins poluer... On peut tout remplacé les object poluant par dautre moins poluant ou pas du tout, comme par exemple l'auto électrique ou ca fais presque 40ans que cela a été inventé mais jamais mis sur le marcher... juste 60% de réduction de polution pour bien respirer, c'est pas si pire pareil, la nature est quand meme capable d'absorber une certaine polution, alors pour moi c'est pas un obstacle a la technologie de moins poluer, puisqu'avec notre technologie actuelle et les recherches on pourrais réduire plus que 60% de la polution, jjuste a penser nombre d'invention qui s'est fait acheter a cause que c'est pas poluant.
En deuxieme lieu, je m'avance vers l'économie. Va ben faloir se le dire dans la tete sans etre hypocrite, le monde économique c'est de la merde. Acheter, se faire récompenser par un plus grand pouvoir d'achat, se piller sur les pied a cause du POUVOIR de l'argent, c'est un enfantillage a son extreme puisque que ca va jusqua tuer. Vraiment, je suis assez concient pour savoir que j'ai pas besoin d'etre récompenser pour me dire que j'ai bien fait mon travail, j'ai juste a voir le résultat et je suis bien content, et en autant aussi que le lieu de travail m'appartient pour éviter l'abus de pouvoir constant. Ceux qui veulent encore et encore l'argent, cest ceux qui veux pas avouer qui aime le pouvoir a la folie, plus que lamour meme souvent... Voyons donc quest0ce que ca donne... On le sais quon peut travailler pour tout le monde pour notre dévloppement personnelle et non pas pour travailler sur le monde pour notre folie personelle, c'est vraiment un fantasme ca. Faut se lavouer, l'argent ca sert juste a créé l'inégalité, on donne des titre de dire qu'un vidangeur c'est moins important qu'un médecin... pentoute! On a tout nos role a jouer pour pouvoir profiter mieux de nos plaisir, pas etre un contre l'autre et se croire, pis apres fantasmer quon a crosser le monde. Deuxeimement l'économie actuelle créé des classe d'object, c'est a dire y'a des object super-cheap qui se fait meme si tu paye cher. Ca donne rien! Ca polue premierement et deuxeimement ca fait travailler pour rien! Si on fesais de bon object ben on pourrais profiter de plus de plaisir au lieux de travailler 60h/sem..on travaillerai 20h/sem c'est tout, moins de stresse, pas pire hen?
En troisieme lieux : les idéologies. Gros probleme. Ca fait que le monde sont toquer et pas parlable. Faut pas prendre les idéologie comme une fin, juste les prendre comme référence merde. En fin de compte une société qui se construit bien c'est a l'aide de tout le monde, et chaque individu a sa propre idée, sa propre diversité. Tout les idéologie on des lien posotif et négatif. Alors on a juste a laissé le négatif de coté, prendre le positif [pour dire si c'est positif ou non, il faut se parler, je vais en parler plus tard.] pis apres ben prendre nos idées et les mettre cohérente par rapport a la réalité actuelle. Bon peut-etre un ti fin fino va dire que c'est idéologique fonctionner de meme, mais c'est quand meme un début, faut dialoguer...
Quatriemement , il faut dialoguer! Bon. C'est surement pas ici quon va bien dialoguer vu que c'est virtuelle, c'est juste une mini-prise de concsience. Rien de meiux que de parler dans face. Pour ca ben y faut se donner rendez vous etc, mais la ca se fait pas a deux, nis a 3 nis a 10, mais a 6 milliard. Bon un peu utopique puisquil en na qui sont trop jeune, dautre handicaper etc... mais parlons dans la réalité actuelle. Pour se parler a 6milliard mettons il faut avoir une structure, quelque chose qui fait en sorte qui faut pas oublier ce quon dit. Alors une bonne solution : il faut s'organiser, se créé un mouvement mondial, local, provincial, de quatier, qu'importe! Dialoguer, trouver les probleme, les regler, trouver de nouvelle idée etc, compiler ca sur une fueille, internet, partout. Se créé des liens etc. Pas si compliquer...pourquoi? Parce que ceux qui nous dirige dépende de nous, alors en fon de compte sans que les dirigant sen rendre compte, c'est nous qui avons le vrai pouvoir dagir, en plus si on ai pas trop dans la drogue et on ai bien en forme ben on peut agir tres bien meme avec juste 1000 personnes dans une région déterminer. Les champs daction illégale ou pas devront toujours etre moral. Pas de mort... que de violence sur le matérielle [exemple détruire un fusil fait sauvé la vie de gens p-e, tres simple, exemple imaginer]. Bon c'est tres superflu ce que je dit mais c'est un commencement pareil. C'est juste une tite étincelle qui p-e va déclencher de quoi dans la tete de chacun.
Cinquemement, les obstacle! Le plus dur de tout, le retour a la réalité, la mur dans la figure! Faut premierement trouver les obstacle. [Comme par exemple la paresse d'agir. Quesse ca donne... tatati tatata... wo on a juste une vie a vivre. On va mourir de toute facon.] Bon vous voyez? Les personnes qui dise ca n'ont pas tout a fait tord, mais on peut inverser le sens des phrase. [Comme par exemple, bon on a une vie a vivre oui, bon alors on a rien a perdre, agissons! Ben ca donne que apres on va vivre ben mieux pis la on va pouvoir faire ce quon aime vraimeent au lieux de se caller une biere et finir par etre docile] Voyez aussi ca? Bon c'est vrai qu'on fini par mourir et p-e demain moi je vais me faire frapper par un char... mais merde si on prend ca positif et quon se "prime" tous ben on va etre pire que de la dynamite. De toute maniere, vivre comme ca, ou faire de quoi de nos vie pis améliorer, tout sy ben d'améliorer pis prendre l'air pis faire du changement. Moi en tout cas quand j'ai sorti de mon bain chaud un moment donner et j'ai été dehors apres presque pas vetue, ben quand jy pensais comme du monde, quesser ca pouvais réellement me faire le froid, ben oui c'Est froid! Pis. ca... J'avais le gout daller dehors. Faut pas se mettre un mur, faut pas etre des ti-plaignard, faut tu passe a l'action pis tu te fout de tout les "normes" de la société. Comme on peut etre pacifique mais la si quelquun pointe un arme devant toi, tu reste pas docile a rien faire, tu pense vite pis tu fais nimporte quoi pour éviter la balle. La c'est p-e pas un fusil qui est devant nous... mais bien une bombe a retardement! Comme quand tu fume une cigarette, ca te tue pas mais, ca va te tier un jour si tu continue. Pis ca ben p-e quon verra pas lapocalypse p-e qui en aura jamais, p-e que la nature va sadapter comme souvent mais merde! On vit mal! On est stresser! On éleve mal nos enfant! La télé bourre le crane! Tanner! On a juste a agir c'est tout, aussi simple que ca. Comme faire? Ben on a un cerveau pis on sen sert voila c'est tout.
Je crois qu'il existe des éléments de solution très simples pour réduire facilement les gaz à effet de serre (et progresser dans le sens de la santé publique, de la convivialité urbaine, de l'équité et même de mieux répartir les ressources). Des éléments de solutions simples au point de vu technique mais qui demandent toutefois un changement de style de vie.
Tout d'abord la distance médiane pour se rendre au travail n'est à Montréal seulement que de 7.9 km (tendance malheureusement à la hausse). Ces distances étant facilement praticables à pied ou à vélo, cela signifie que la moitiée des travailleurs habitant à Montréal pouraient se rendre à leur travail à pied ou à vélo. Cette distance médiane est encore plus courte dans plusieurs petites villes du Québec hors des grandes agglomérations.
Il y a aussi la question de l'aménagement urbain. En transformant les banlieues actuelles et en aménagant les nouveaux quartiers de la ville en s'inspirant des quartiers de l'époque pré-automobile et (i.e., densité de population et d'activité élevée ainsi que mixité des fonctions urbaines ex: Plateau Mont-Royal, Centre Sud, Côte-des-Neiges), on peut réduire énormément l'usage d'énergie et de ressources naturelles (j'avoue que ça ne sera pas facile de convaincre les gens, la banlieue étant malheureusement souvent associée à LA qualité de vie).
Par exemple lorsque la densité est élevée, l'origine et la destination des déplacement sont plus près ce qui rend possible toute les alternatives à l'auto (ex: marche, vélo, transport en commun). Il en est de même lorsqu'un quartier est aménagé en imbriquant étroitement les différentes fonctions urbaines (ex: résidences, commerces, institutions, services, divertissement, industrie, etc...)
Une étude faite par l'AMT avait d'ailleurs révélée qu'un couple en ville produit environ 9 fois moins de gaz à effet de serre relié au transport (même en utilisant l'automobile à l'occasion) qu'un couple habitant en banlieue.
La juxtaposition de logements plus petits qu'en banlieue permet également d'économiser des matériaux, de l'énergie pour le chaufage et des infrastructures municipales. Le déficit d'espace et d'infrastructures privées sont compensées par des espaces et des infrastructures communes et souvent publiques ce qui maximise l'utilisation des ressources tout en étant fondamentalement plus égalitaire, celles-ci étant accessibles à tous (souvent même gratuitement).
Ces quartiers sont par ailleurs beaucoup plus animés, propices aux débats démocratiques, aux rencontres, à la création artistique, à la diversité sociale, culturelle et économique. Bref, ils sont gagnants sur plusieurs plans.
Il y a aussi la question de l'agriculture locale et soutenue par la communautée (ASC). Les aliments parcourent actuellement en moyenne 2400 km pour se rendre dans nos assiettes. En recourant à l'ASC on peut réduie cette distance moyenne par un grand facteur. Or puisqu'un camion sur trois sur nos routes transporte de la nouriture, on peut donc facilement réduire cette source de pollution. Ce type d'agriculture étant par ailleurs souvent de type biologique, on évite également l'usage d'engrais chimiques générateurs de gaz à effet de serre (le N2O).
Le compostage des déchets est également une piste de solution très simple. En effet, les déchets putressibles dégagent du métane (puissant gaz à effet de serre) en se décomposant en l'absence d'oxygène. On estime je crois à 6% les gaz à effets de serre au Québec dus à cette source. En compostant les déchets, du CO2 est produit. Or ce gaz est beaucoup moins néfaste que le métane. Le compostage produit également du composte qui lorsqu'utilisé comme fertilisant, permet d'éviter l'emploi d'engrais chimiques.
L'inspection obligatoire des véhicules est aussi une mesure très simple permettant de réduire à très court terme environ 6% les gaz à effet de serre selon l'AQLPA (en plus de réduire de façon beaucoup plus importante l'émission d'autres polluants beaucoup plus nocifs à l'origine du SMOG et des pluies acides).
Bref, le problème n'est pas technique. Plusieurs mesures simples peuvent être appliquées sans demander des nouvelles découvertes. Il n'est qu'une question de volonté et d'acceptation du changement de style de vie. Enfin, en les appliquant plusieurs autres problèmes seraient complètement ou partiellement réglés.
Nos putains de grandes villes... Jolie modèle… De tous les modèles d’organisation des lieux de travail et de résidence simulés, nos villes sont les pires… Une centre ville souvent près d’un étendu d’eau comme Toronto, limitant encore plus l’accès. Combien de gens travaille au centre-ville et vivent en banlieue ? Mais une chose est constante, plus la concentration de gens au kilomètre carré varie entre la période de travail et de repos, plus il y a des problèmes de circulations. Les modèles avec le moins de problèmes, la concentration des gens restent sensiblement la même au travail ou au repos. Les zones de travails sont équitablement répartit sur les lieux de vies. Dans notre cas ça couperait probablement 50 % de la pollution et des déplacements en partant… Pas pire… La technologie permet des salles de téléconférences. Même en temps réel pour les salles de tests ou de repos. Les grandes entreprises peuvent se scinder… Il faut arrêter de centre-villiser notre ville et réalisé que c’est la pire façon de faire… Simulations à l’appui. Pis vous autres… Zombies qui vous vous taper souvent 1 heures et plus, pour Toronto ajouter une heure, 2 x par jour, 70% de votre vie… Un petit exemple : 1 heure en moyenne de voyagement 2 fois par jours. 2hpj * 200 jours par année = 400 h/a * 40 ans de vie active = 16 000 heures ou 666 jours et 16 heures passé dans votre auto a suivre le cul de l’autre en avant. Vous pourriez tout aussi bien écouter la radio chez vous, et quitter 45 minutes plus tard si les entreprises étaient non centre-villisés… Sa vous tenterait pas de récupérer 12 000 heures de qualités dans votre vie ? De plus le fait de ne pas se regrouper en grands groupes est une bonne façon de contrer les attaques terroristes… Ref : FrendlyTerroristGuide.
On tape sur la gueule de peuples pauvres et sommes surpris de leurs réactions terroristes envers nous? Méchant pauvres qui refusent de simplement mourir normalement… quand sa nous tente de jouer à la guère, peu importe la raison… Get low – Lil Jon & The Eastside boyZ.
Et même si nous réglons le problème de pollution, si nous ne réglons pas en même temps le problème de haine entre les groupes d’humains, il y aura toujours la possibilité qu’un petit groupe fasse de grandes manifestations de leurs mécontentements. Et nous servirons de statistiques quantifiant l’ampleur de leurs fureurs…
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