Je parle de ces esprits tordus qui trompent les gens en prétendant défendre leurs intérêts. J'aimerais voir un seul assisté social qui est sortie de la misère grâce à Vivian Labrie et à ses sparages devant les politiciens, par exemple. Ces "élus du peuple" n'intéressent personne qu'eux-mêmes et leurs égos.

Manif de péquistes
Ils étaient tous là les Péquistes, pour soutenir l'opposition PQ lors de la rentrée Parlementaire. Beaucoup de beaux mots, de belles intentions, mais des revendications? à coup de sifflets et de cloches. La population n'était pas invitée à ce rendez-vous. La population voyez-vous elle a besoin d'éducation, d'éducation populaire. Les pauvres qui sont dans la "merde" il faut bien leur expliquer qu'ils sont dans la merde. Ils n'ont pas les neurones nécessaires pour comprendre que quand on est dans la merde, on est dans la merde.
Comment une "gang" de péquistes peut-elle rallier la population quand la population en eu tellement ras-le-bol du PQ qu'elle a préféré voter libéral aux dernières élections.
Comment laisser le monde, le vrai, exprimer leur indignation, leur colère, revendiquer leur droit quand il doit le faire dans un cadre partisan.
Les groupes qui étaient au rassemblement le 21 sont des salauds. Ils se sont accaparés de l'espace publique et laissent étouffer la population dans sa misère, sous prétexte que la population est stupide et que eux possèdent la vérité. (Personnellement, ils me rendent malades)
Même dans l'opposition le PQ étouffe encore les revendications populaires grâce à la vigilance de ses sous-fifres.

Salut Louise-Anne, salut les autres.

Je partage ton analyse en bonne partie L-A. mais je crois que tu vas un peu loin en traitant TOUS les gens qui étaient sur la colline mardi, de salauds.

Plusieurs de mes amis y étaient, des gens qui militent au sein de l'UFP (de qui je ne partage pas nécessairement les visions politique, mais que je respecte quand même), d'autres qui passent le plus clair de leur temps à lutter pour la défense des droits des pauvres et des assistés sociaux, des travailleurs, etc.

Bien sûr il y avait là une grande proportion de gaucheux confortables, de réformistes doucereux et de porte-paroles professionnels. Bien sûr, c'est pas avec ces gens là qui vont s'attaquer aux racines du problème. Bien sûr tout ça est assez cosmétique et BCBG.

Bien sûr la majorité de ceux qui étaient là mardi, ne veulent rien entendre de la lutte de classe, la vrai, celle qui remettrait en cause leurs privilèges à eux.

Mais j'y étais, moi aussi, à Québec. Certains de mes camarades y étaient. Si j'ai bien compris tu y étais aussi, L-A.

C'est la nature d'une coalition unitaire. C'est la solidarité qu'on doit reconstruire depuis la base.

Tu as raison, cette solidarité doit s'appuyer sur la volonté populaire, pas sur les revendications de quelques groupes "d'avant-garde" triés sur le volet.

Mais, il me semble que face aux défis hallucinants que Charest nous réserve, il faut commencer tout de suite à mettre nos différends de côté.

Le sectarisme n'a jamias donné rien de bon. Critiquons les réformeux. Poussons notre analyse. Mais de grâce ne reproduisons pas les guerres de clochers qui ont tellement contribué à nous mettre dans la marde.

Ce commentaire s'adresse aussi aux "mous" (sans rancune, mais appelons un chat un chat...) et aux modérés.

De grâce, jetons les bases ensemble d'une véritable coalition populaire.

Questions aux organisateurs:
Pour la prochaine manif, serait-il possible de mobiliser les classes populaires, et pas juste les agiteurs de petits drapeaux de la CSN, qui doivent se dépêher de retourner au bureau...

Serait-il possible de laisser tomber les discours nombrilistes et les têtes d'affiche?

Serait-il possible de laisser faire la rhétorique creuse et le déhembulement mécanique?

Serait-il possible de sortir de votre tour de crystal Ikea?

Ceci dit, je serai à vos côté pour tirer Charest dans la rue, et lui réingénier le portrait, mais pleeeease, arrêtez de prendre le monde pour des caves.

Si vous avez vraiment à coeur l'intérêt des "pôvres", laissez faire vos slogans moisis, et luttez pour du vrai changement.

PatCad
ClassWarNow

Je sais ce qui nous attend avec Charest et je ne crois pas être la seule citoyenne dans la population à le savoir. Je ne supporte plus d'entendre l'expression "éducation populaire" et la prétention qui vient avec. Ils faisaient du bruit au Carré d'Youville pour "réveiller la population" et non pour montrer leur mécontentement à Charest. J'en ai vu plusieurs de ceux et celles qui étaient présents "frayer" avec le gouvernement péquiste quand il était au pouvoir. Plusieurs sont des grenouilles de bénitier. Et l'ensemble ne représentait pas la population, mais se représentaient eux-mêmes.
Ma colère vient qu'avec ces gens là on risque de subir les politiques de Charest sans résistance. Avec ces gens là la population est encore l'otage du PQ et de sa maudite souveraineté qui commence à sentir le rançi. Ils crééent une zone tampon entre la population et le gouvernement. Avec eux et elles nous courrons à notre perte.
Comment veux-tu que je sois solidaire d'organisations qui supportent le PQ, dans l'opposition, et non la population? Comment puis-je être solidaire de ces gens qui m'amèneront à ma perte?
On ne peut être à la fois partisan et rassembleur. La population a rejeté le PQ, elle en a ras-le-bol du PQ, crois-tu qu'elle va se rassembler derrière des péquistes prétentieux?

Premièrement, de l'endroit où j'étais j'ai vu de flamboyants manifestants embrassés avec passion Pauline Marois, Agnès Maltais et autres péquistes venus faire la becquée. Ça dépend du point de vue (concret) de l'endroit où on se trouvait.
Les solutions: attendre. Attendre qu'il y ait une assez grande partie de la population dépossédée de ses droits humains et sociaux, de son emploi, son salaire etc. Bref attendre que les personnes soient touchées personnellement par la pauvreté et la misère; alors ils réagiront, peut-être. Ils n'ont pas assez de conscience sociale ni politique, ils ne savent pas ce qu'est la mondialisation et ils se foutent bien de la misère dans le monde et dans notre société, et bien la misère est à leur porte et elle ne frappe pas avant d'entrer.
Ça a toujours pris une catastrophe pour faire réagir les gens, et bien ils l'auront; et à ce moment là ils comprendront le vrai sens de la solidarité. Ils comprendront que ce n'est pas qu'un cri qu'on lâche dans toutes les manifestations parce qu'on a rien d'autre à dire.

L'autre solution: et bien je souhaite de tout coeur que le Front Commun obtienne le milliard de dollars d'augmentation de salaires qu'il réclame. Ça va règler bien des problèmes de droits sociaux. C'est-ti pas magnifique.

Moi, je suis toute émue.