Montréal, le dimanche 21 septembre 2003 – Réunis cet après-midi en assemblée générale, les employés de Global TV, affiliés au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ), ont rejeté à 78% les offres qualifiées de finales par leur employeur. Les syndiqués ont également voté en faveur de l’exercice de moyens de pression pouvant aller, s’il le faut, jusqu’à la grève générale illimitée.

L’ultime rencontre de négociation, en présence d’un conciliateur, qui s’est déroulée vendredi jusqu’à tard dans la nuit, n’a pas permis de conclure une entente de principe. Les parties ont constaté l’impasse quand l’employeur a refusé de poursuivre les pourparlers. Les négociations achoppent sur une demande patronale relative au transfert d’employés.

La direction de Global cherche toujours à obtenir une clause qui lui permettrait de déplacer à son gré les employés au sein des différentes branches de l’entreprise au Québec, une disposition que refusent les syndiqués. «Il n’est pas question pour nous de devenir des pions qu’on déplace au bon vouloir des patrons. Une telle pratique menace nos conditions de travail et risque de faire disparaître, à terme, les emplois syndiqués. L’employeur veut même avoir le droit de nous congédier si on refuse d’être transféré!», affirme Stéphane Paré, président du SCFP 4502.

Au Québec, le SCFP représente 7000 membres dans le secteur des communications (Radio-Canada, Réseau TVA, Global, TQS, Radiomédia, Telus, Vidéotron, Cogéco, ONF, Journal de Québec, etc.). Le SCFP est présent dans plusieurs autres secteurs, notamment la santé et les services sociaux, l’éducation, les transports urbain et aérien, les sociétés d’État et organismes publics québécois, l’hydroélectricité et les municipalités. Avec près de 100,000 membres, le SCFP est le plus important affilié de la FTQ.