SAINT-GABRIEL, le 15 août - Après une attente de vingt mois, les membres du syndicat des employé-es de Ville Saint-Gabriel ont voté pour la grève, qui pourrait être déclenchée au moment jugé opportun, afin de conclure une convention collective avec l'employeur. Le syndicat avait précédemment, en assemblée générale, rejeté la dernière offre de l'employeur. Il est entendu que toutes les démarches possibles avec le conciliateur seront déployées pour régler ce conflit avant l'exercice du droit de grève.

Cette longue négociation, trop longue, a été ponctuée de nombreuses tracasseries juridiques initiées par la ville. Malgré ce contexte il y a entente sur la majorité des points qui étaient à négocier.

Il ne reste qu'un seul point a régler à la convention collective, soit le plancher d'emploi. Le syndicat veut l'assurance du maintien de deux personnes salariées au bureau de l'hôtel de ville, sept aux travaux publics et une personne salariée à l'usine d'épuration. La sous-traitance est donc la pierre d'achoppement majeure. De plus les trois suspensions d'un mois que l'employeur a effectuées ont jeté de l'huile sur le feu dans les relations de travail et s'ajoutent comme enjeu à cette négociation. Le comité syndical de négociation a reçu un mandat pour reprendre les discussions en présence du conciliateur du ministère du Travail. Le vote de grève obtenu au scrutin secret à été unanime.

Rappelons que la convention collective est échue depuis le 31 décembre 2001 pour ce syndicat de 13 membres, affilié à la Fédération des employé-es des services publics et au Conseil central de Lanaudière de la CSN.