Une lettre-type de protestation adressée au maire de Montréal et dénonçant la conduite inacceptable du Service de police de la ville de Montréal lors des arrestations du lundi 28 juillet 2003 de 340 citoyens.

Bonjour

En marge du mini-sommet de l'OMC qui se tient à Montréal, je vous invite à faire connaître votre opposition aux 340 arrestations arbitraires du lundi 28 juillet en reprenant cette lettre (n'oubliez pas d'y ajouter votre nom au bas de la lettre) et en la faisant parvenir à (faites un copier/coller):

Maire de Montréal:
mai...@ville.montreal.qc.ca

et en copie conforme (Cc) aux membres du comité exécutif de la ville:
fzampino@ville.montreal.qc.ca; fsenecal@ville.montreal.qc.ca; mprescott@ville.montreal.qc.ca; gbosse@ville.montreal.qc.ca;
cdauphin@ville.montreal.qc.ca; adesousa@ville.montreal.qc.ca; hfotopulos@ville.montreal.qc.ca; rlibman@ville.montreal.qc.ca; pyeomans@ville.montreal.qc.ca; losullivan@ville.montreal.qc.ca; cmaciocia@ville.montreal.qc.ca; mapplebaum@ville.montreal.qc.ca; mrotrand@ville.montreal.qc.ca; webmaster@spcum.qc.ca;

Ainsi qu'aux deux principaux quotidiens:
forum@lapresse.ca; reda...@ledevoir.com

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Monsieur le maire, mesdames et messieurs les conseillers,

Je désire exprimer ma consternation devant l'arrestation arbitraire de plusieurs centaines de manifestants le lundi 28 juillet après-midi par le Service de police de la ville de Montréal. Rien ne justifie l'arrestation d'un tel nombre de citoyens.

L' habeas corpus n'est pas qu'une simple vue de l'esprit, c'est un droit reconnu depuis 1679. Ces arrestations foulent du pied ce droit, de même que celui de pouvoir exprimer son opposition politique, droit reconnu tant par les chartes québécoise que canadienne des droits de la personne.

Monsieur le maire, vous vous êtes fait par le passé le champion de l'exercice des droits démocratiques de vos concitoyens. Je vous demande aujourd'hui d'intervenir auprès du corps policier de votre ville afin que vous leur manifestiez votre désapprobation à ce qu'il se conduise comme le bras répressif d'un État aveugle.

Que les policiers ciblent des manifestants commettant des actes criminels soit. Mais qu'ils arrêtent pêle-mêle tous citoyens se trouvant dans un quadrilatère donné sous le prétexte fallacieux qu'ils constitueraient un attroupement illégal demeure inacceptable dans une société démocratique.

J'ose donc espérer que vous prendrez les moyens requis pour faire connaître à votre directeur de police, M. Michel Sarrazin, que de tels débordements policiers n'ont pas leur place, ni maintenant, ni jamais.

Cordialement,

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