Prêcher du còté gauche de la bouche" sortir de la pensée unique" et faire le contraire de la droite.

Bonjour à tous,
Inscrit depuis peu à ce forum, c'est la première fois que j'interviens. Certains faits ayant été porté à ma connaissance, je me suis donc inscrit sur ce groupe afin d'observer en silence tout ce qui se passait.

Ce que j'y vois est désolant, et le CMAQ ne brille pas particulièrement par sa transparence. D'entrée de jeu, je suis contre toutes formes d'abus, sexistes, de droits ou autres. Et en ces matières, les déviances, déséquilibres, méchancetés et tout ce qui peut sous-tendre la bêtise humaine n'a pas de sexe. Seules ses manifestations peuvent être caractéristiques. J'ai eu à aider des femmes victimes d'abus et d'exploitations de la part d'ex-conjoints et j'ai eu à faire l'inverse aussi, soit des hommes victimes d'ex-conjointes. J'espère donc que ma position est bien définie.

Tous les débats qu'il m'a été donnés de voir sur ce site ont entraîné des dérapages, c'est un constat. Lorsque chacun reste campé sur ses positions,l'histoire, le vécu, l'expérience et l'actualité quotidienne se chargentd'alimenter les munitions, que l'on soit dans un camp ou dans l'autre.

Régulièrement, dans ce genre de débat, des susceptibilités et frustrations surviennent, au point où des modérateurs doivent intervenir lorsque çà va trop loin.

J'ai été étonné de cet interventionnisme chauvin qui revient régulièrement et qui laisse, vous me pardonnerez cette expression mais tout à fait correcte de la langue de Molière, "dépasser les jupons" de favoritisme envers les femmes. Nier cette analyse revient à jouer à l'autruche, et je n'ai aucun intérêt, ni de près, ni de loin, à prendre
un parti quelconque. Mon seul intérêt est la rectitude et ma conscience sociale que j'exerce en cavalier seul justement à force de voir ces situations qui ne mènent à
rien, sauf de mieux conforter l'adversité. La censure ne doit pas avoir de niveau d'élasticité.

On tolère un genre de propos ou on ne tolère pas. On ne peut appliquer la mesure de ne pas tolérer sur le bout des lèvres des propos anti-masculins, et d'autre part de nettement condamner des propos anti-féminins de l'autre.

Ce faisant, vous risquez de jeter le bébé avec l'eau du bain et nier certains faits et évidences comme constatées
dans les archives consultées.

Ne nommer qu'une seule personne victime d'injures avec tous les propos tenus, est un élément signifiant pour quiconque ferait le même exercice que moi. Je n'ai pas à juger ici de la pertinence ou non de propos de quelque camp que ce soit, simplement constater la promptitude, l'acharnement et la complicité non-subtile des tenant(e)s ou de quelques un(e)s du moins des responsables de ce site.

Le chauvinisme transpire et laisse un goût amer et moins crédible quant au principe de "sortir de la pensée unique".

Lorsque les abus concernent les femmes, que l'on dénonce avec vigueur,lorsque des abus concernent les hommes, que l'on dénonce avec vigueur, c'est tout. Si des statistiques
démontrent des choses, qu'on les expose, en dehors de toute
considération sexuelle. Si on avance des choses gratuites, non-fondées, qu'on modère tout de suite point à ligne. Pas
à la xième intervention sur le bout des lèvres et tomber
à bras raccourcis sur l'opinion contraire.Çà fait "ligue de
garage".

Au lieu de modérer équitablement, vous attisez le feu, de façon consciente ou non. Ceci devient malsain, tant au niveau du but visé par ces sites alternatifs que la crédibilité de l'organisme-même qui s'effrite et qui entraînera peut-être la création de sites contraires.

Je vous suggère fortement pendant cette période de censure
de faire un inventaire honnête si vous désirez que des causes sociales avancent au lieu d'entre-déchirer des forces qui pourraient faire front commun dans une équité de justice souhaitée, contre toutes formes d'abus tout court. La crédibilité est toujours fragile, mais il n'est pas trop tard.

Au nom de la rectitude,de l'honnêteté et de la transparence,si faire avancer les choses vous tient à coeur, réagissez en toute humilité, pour la cause sociale.

La suite ne m'appartient pas.

Socialement vôtre,
Denis Beaudin

NOTE DU CMAQ
23 juillet 2003
23:30

Christian Dubois
cmaq-Québec