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PANTHERS RUSSES CONTRE ISRAELI RACISMEAnonyme, Saturday, July 19, 2003 - 11:17 (Communiqués | Racism)
Michael DORFMAN
LA DEBAUCHE RACISTE aux ECOLES de BEER-SHEVA (Israel) LA DEBAUCHE RACISTE aux ECOLES de BEER-SHEVA LES ENFANTS des EMIGRANTS-VICTIMES du RACISME La REPONSE: PANTHERES RUSSES La ville de B-S et son systeme d'education abritent le racisme. Les jeunes emigrants de l'ancien URSS en sont les victimes principales. L'association volontaire "La Merchav" avait enregistre 192 incidents raciaux au sud du pays au cours des annees scolaires 1998-99, dont 146 seulement a Beer-Sheva. 68 incidents ont ete accompagnes par la violence physique. L'"Union israelienne de protection des enfants" aux annees 1998-99 a note plus de 7.000 cas de violence dirigee contre les enfants des emigrants russes, dont 80% des incidents sur une base raciste. A toute question la reponse des eleves etait : "Pantheres russes". C'est en ce meme temps que le maire de B-S a entame une activite intense pour l'etablissement des relations avec les communautes juives de l'Amerique du Nord. En particulier, il a assiste a l'Assemblee GA en Atlante, a visite les villes-jumelles de B-S Montreal (Canada) et Seattle (Etats Unis). Recemment, une delegation de Montreal et de Seattle ont rendu visite a Beer-Sheva. Il y en a beaucoup pour qui la ville de B-S au cours des derniers 10 ans s'identifie au racisme et la haine ethnique aux ecoles. Sa mauvaise reputation concernant incidents sur la base raciste et la haine ethnique aux milieux scolaires a atteint l'Amerique. Le representant de l'"Union des communautes Juives" (UJA) en Israel Josef Alfert a raconte que le fait de raillerie envers la gamine russe dans une ecole de B-S a choque le representant de direction du "Conseil Juif Americain" (AJC) nomme Harvis. Par consequent on a elabore un programme special finance par les Americains. Mais dans la mairie de Beer-Sheva ils on n'a pas trouve avec qui parler a ce sujet. Pendant 5 ans les activistes de "La Merchav" ont ete les seuls qui ont essaye a aider les enfants russes injuries. Pendant 5 ans les activistes de "La Merchav" ont ete les seuls qui ont essaye a aider les enfants russes injuries. Un peu de faits… En janvier de 1994 le journal de Jerusalem "Kol-a-Ir" a note l'aggravation du conflit entre les enfants parlant le russe et les enfants nes en Israel sur la base raciste et la haine ethnique au gymnase "Merchavia", une des ecoles prestigieuses de Jerusalem. De fil en aiguille on est arrive a une bagarre collective avec l'usage des armes froides. Activiste du "Mouvement pour les droits de l'homme" Alex TENZER qui exercait le controle sur les promesses electorales a publie l'histoire de Josef Mimkin, eleve qui s'evadait de l'ecole a la suite des injures racistes systematiques. L'article de Michael DORFMAN ("Neguev", 22.04.96) intitule "Nous n'avons pas remarque ses larmes" qui relatait l'histoire de raillerie raciste dont la victime etait une eleve de l'ecole "Makif novembre 1998 a l'ecole de bonne renommee «Makif Gimel» se sont vus les graffitis «Notre langue c'est le Russe», «Survecu l'Auschwitz, on survivra bien l'ecole». Il s'est avere qu'une des professeurs a interdit aux eleves de sa classe d'interloquer en russe sur le territoire de l'ecole. En reponse les eleves ont ecrit les graffitis. Puisque plusieurs eleves se specialisent en mass media, ils ont vite trouve le chemin aux journaux centrales, a la radio nationale et a TV qui n'ont pas tarde d'intervenir a cet incident. C'est alors, que la deuxieme gaffe a eu lieu: La directrice de l'ecole M-me Rachel TIROSH a fait l'appel a la police. («Yediot Aharonot», l'article de Tsvika Alouche «Ecritures sur les murs de l'ecole» et «Allez-vous en a Auschwitz», 27 et 29.11.98, «Haarets», «Excursion a bord d'une voiture» par Ada Auchpits, 04.12.98) et autres. Ce n'etait pas la premiere fois que l'on interdisait l'usage de la langue russe a Beer-Sheva. Deux mois auparavant le chef du departement de la reanimation a l'Hopital "Soroka" de Beer-Sheva professeur Gromann avait interdit au personnel d'interloquer en russe et meme avait distribue les pancartes a ce sujet. "L'Association du controle des autorites" a considere ses actes comme racistes. L'etat des choses en armee n'est pas moins dur. Le peu d'information que l'armee laisse sortir est scrupuleusement censure. Au printemps de 1998 se sont revoltes des soldats russes dans la prison militaire «Ksiet», guides par le fils d'une Juive russe et etudiant africain au nom Steve Martin. Au mois d'aout 1999 «La Merchave» a appris la tentative du suicide d'une soldate agee de 19 ans Olga Popov. Olga s'est enrolee benevolement en armee avant terme, mais apres a essaye de se suicider a cause des humiliations systematiques de la part de ses superieurs. («Yediot Aharonot», 15.06.99). Dans l'article de Julie Khromtchenko sont exposes les recits des jeunes filles qui ont souffert de la discrimination («Tout ce que je demandais c'etait un peu d'assistance en etude de l'Hebreu», «Yediot Aharonot», 22.08.99, traduction en russe «Vesti», 23.08'etude.99). Les faits ne se laissent pas renier. L'association «Le Merchav», ce qui veut dire «Aux espaces» dirigee par Olga Filaretov s'est adressee aux enfants pour aider a ramasser les faits, le materiel qu'on pourra apres exposer au jugement du public. Le reste du travail ce sont les specialistesqui l'ont fait: journalistes, pedagogues, inspecteurs de police. Les jeunes ont bien reussi a accomplir leur tache. Au cours de l'annee scolaire 1998/99 ils ont ramasse 192 temoinagnages sur les actes du racisme et la haine ethnique aux ecoles du Neguev, dont 146 rien qu'a Beer-Sheva. Dans la moitie des cas la violence a ete physique autant que verbale. Les enfants ont recu des coups. Olga Filaretov a des nerfs forts. Pendant plusieurs annees elle a ete l'inspecteur policier superieur pour la prevention de delinquance mineure dans la region de l'Oural. Meme pour elle c'en etait trop. Trop de violence. Pour etre honnetes les activistes de «La Merchav» ont fixes 46 faits de violence commis par eleves parlant le russe etant donne que c'etaient eux - meme qui devenaient les victimes de violence verbale ou physique sur la base du racisme et de la haine ethnique. Mais dans le monde officiel personne ne veut connaitre les choses qui se deroulent contre leurs yeux. Ni pedagogues, ni inspecteurs du Ministere de l'Education, ni employes du departement de la mairie, ni politiciens russes. La meme chose dans le departement de l'absorption du Ministere de l'Education d'Israel. La, on prepare les programmes pour faire connaitre aux emigrants les fetes nationales et religieuses, on a tourne un beau film «Boris-vodka» Une lettre argumentee munie de resultats et de recommandations a ete transmise au maire de la ville. Aucune reaction ne l'a suivie. M. le maire est occupe. Les lettres analogiques ont ete adressees a quelques ministres, chefs des organisations americaines qui savent tres bien ce que c`est le racisme. Tout le monde a repondu. Certains ministres ont telephone, ont fixe rendez-vous, ont demande le materiel pour l'etude. Rien n'a aide. Pendant la rencontre avec le ministre de la securite interieure prof. Chlomo Ben-Ami le maire de B-S Jacob Terner a declare qu'il ne connait pas un seul cas de racisme et de haine ethnique au cours de l'annee scolaire passee. Au mois d'aout 1999 les activistes de «La Merchav» se sont rencontres avec le philosophe eminent francais Albert Memmi, qui etait venu a B-S pour se faire conferer le titre du docteur Honoris causa a l'Universite de Ben-Gurion. Memmi, auteur d'un ouvrage fondamental «Racisme» a dit a cette ceremonie que l'ignorance premeditee des faits de violence signifie que la tumeur maligne cancereuse a fait pousser les metastases dans le corps de la societe. Apres la victoire aux elections dans une interview pour la station de radio J. Terner a expose ses idees au sujet du systeme de l'education municipale. A la question d'ou il compte pecher les cadres pedagogiques, Terner avait repondu:"Nous comptons sur les etudiants et les nouveaux emigrants". La realite pour les pedagogues ressortissants de l'ancienne Union sovietique est assez amere, malgre qu'on ne puisse pas se passer d'eux non plus et en fait ils presentent pas moins d'un tiers du corps pedagogique dans les ecoles de la ville. Mais rien que les professeurs du rang. La nouvelle administration qui avait promis d'en finir avec la discrimination n'a pas nomme un seul nouveau emigrant sur un poste superpose dans le departement de l'Education ni le sport. Presque aucune assistance n'ont recu les innovations pedagogiques, comme ecole «Impulse», ni les projets de l'association des professeurs emigrants. Le probleme depasse les ambitions de carriere. Les professionnels qui au passe preparaient leurs eleves pour les olympiades (competitions) les plus compliquees ont desormais leurs mains ligotees, car ils sont soumis aux methodes qui leurs sont etrangeres. En resultat a Beer-Sheva qui grace aux ressortissants russes occupe la deuxieme place pour le niveau de l'education a peine plus de 30% des eleves atteignent leurs certificats de maturite. ca fait penser que peut-etre les enfants de Beer-Sheva sont predestines de devenir bonnes a tout faire, gardiens et figures anonymes dans les compagnies de main d'?uvres. Rien que naturel que les etudiants russes ne veuillent pas rester a Beer-Sheva. A partir des murs de Beer-Sheva on nous avait renvoye deja a Auschwitz, mais on ne le prenait pas au serieux. La grande majorite de la population russe est au courant des attitudes racistes et de la haine ethnique aux ecoles de la ville. La plupart voit ca comme une chose normale, une espece de coutume locale. D'apres le docteur Itshak Kadman president du "Conseil israelien de la protection des enfants" les 80% des bagarres tournent en debauche raciste, accompagnee par les exclamations du genre: "salaud russe, putaine russe…". A "La Merchav " on ne pense pas que le racisme aux ecoles soit une curiosite soit un defaut vexant du processus pedagogique. Ni que les investissements massifs peuvent resoudre le probleme. D'apres Olga Filaretov, le racisme et la haine ethnique envers les enfants, la discrimination des enseignants russes et l'ignorance des methodes pedagogiques russes font partie essentielle du retardement permanent du systeme pedagogique de Beer-Sheva. Les adolescents russes de Beer-Sheva ont trouve leurs propres methodes pour se defendre. Au cours d'un mois un groupe qui s'est intitule "Pantheres d'Alya" avait distribue les tracts en hebreu qui comptaient les exigences de "l'education egale et reellement gratis pour tout le monde; le niveau
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