|
Perspectives pour la construction de l'UFP en tant que parti des urnes et de la rueEric, Friday, July 18, 2003 - 09:34
Union des forces progressistes
Parti de la rue et parti des urnes, aimons-nous répéter. Mais aussi parti de masse en devenir, parti fédéré ouvert à toutes les influences progressistes. L'UFP a franchi avec succès le test décisif de sa première année d'existence. L'heure est certes à un premier bilan, mais également et pour la première fois en Conseil de l'Union, nous débattrons d'un plan d'action concret combinant de façon réaliste l'ensemble des éléments constituant la vie d'un très jeune parti. Parti de la rue et parti des urnes, aimons-nous répéter. Mais aussi parti de masse en devenir, parti fédéré ouvert à toutes les influences progressistes. L'UFP a franchi avec succès le test décisif de sa première année d'existence. L'heure est certes à un premier bilan, mais également et pour la première fois en Conseil de l'Union, nous débattrons d'un plan d'action concret combinant de façon réaliste l'ensemble des éléments constituant la vie d'un très jeune parti. Ce débat est à faire dans le contexte d'une conjoncture politique qui, au Québec, sera marquée par l'approfondissement et surtout par l'accélération de l'offensive néolibérale contre nos acquis sociaux, offensive menée par un nouveau gouvernement qui a clairement annoncé ses couleurs : à droite toutes. Plus qu'à un changement de gouvernement, c'est à l'émergence d'un nouveau régime que nous assistons, lequel semble bien décidé à s'attaquer par pans entiers à ce qui reste des acquis de l'État providence, notamment aux chapitres de la santé, de l'éducation, des législations du travail, du transport en commun et des régions. Dans ce contexte, les organisations de la gauche sociale et les secteurs combatifs du mouvement syndical et du mouvement des femmes seront mis à très rude épreuve. Pour la gauche politique, dont l'UFP, le défi de la prochaine période sera non seulement de participer de toutes nos forces aux résistances sociales mais aussi d'apparaître, de plus en plus, comme un parti capable de formuler des propositions politiques claires afin qu'apparaissent les premiers territoires de cet « autre monde possible » qui rallie tous nos espoirs. Parti de la rue et parti des urnes certes. Mais aussi parti de luttes et de propositions. 1. La lutte sociale et politique contre les politiques néolibérales Le pouvoir libéral a clairement annoncé ses couleurs : procéder rapidement à la mise en place d'un vigoureux programme de « réingénierie » de l'État, sans doute inspiré des expériences ontarienne et britanno-colombienne. Sur le plan de la réduction de l'appareil de l'État et de la fonction publique, l'équipe Charest s'inspirera, sans le dire, du rapport Facal, que le régime précédent a mis sous le boisseau pour la dernière campagne électorale. Signalons, pour la petite histoire, que le rapport Facal est de la même eau que le tristement célèbre rapport Gobeil, lequel inspira les libéraux au début des années 1990. Ouverture aux privatisations dans le secteur de la santé (dans la foulée du rapport Clair), baisse d'impôts pour les classes moyennes supérieures et les riches, révision des lois du travail au nom des lois du marché, ouverture à la privatisation du transport en commun, marginalisation des thèmes de la condition des femmes, décentralisation en faveur des élites économiques locales et régionales : la table est mise pour une offensive majeure et sans doute assez rapide contre les acquis sociaux gagnés grâce à nos luttes sociales depuis des décennies, génération après génération. Proposition adoptée Que l'UFP, en tant que parti politique actif sur la scène sociale, soutienne activement et au meilleur de ses moyens les luttes de résistance contre les politiques néolibérales, sans toutefois se substituer aux organisations populaires et syndicales. L'UFP, en toutes circonstances, favorise la plus large unité dans l'action des forces sociales progressistes. Pour ce faire, qu'un Comité luttes sociales soit mis sur pied avec le mandat d'alimenter et d'outiller les militantes et les militants de l'UFP en vue d'interventions sur ces questions (analyses, formation, tracts, lettres ouvetes types, campagnes d'affichage, orientations stratégiques favorisant notre unité d'action, etc.). Que ce comité soit sous la responsabilité de la personne conseillère à la mobilisation. Nous invitons toutes les instances du parti à participer à la lutte de résistance contre les politiques néolibérales. 2. Pour une campagne publique proposant un revenu décent garanti et une fiscalité progressiste Depuis 10 ans, on nous martèle que le Québec est le territoire le plus taxé en Amérique du Nord, et ce, dans le but de réduire les dépenses sociales de l'État, sabrer dans les services publics et justifier les privatisations. Hormis les travaux de la Chaire d'études socio-économiques de l'UQÀM et les quelques expériences proposant des orientations budgétaires alternatives, les forces sociales progressistes restent largement sur la défensive en matière de fiscalité. La réplique aux arguments néolibéraux ne peut se cantonner à la seule défense des acquis, en critiquant de façon strictement défensive les coupures et les restrictions. Par ailleurs, le déséquilibre fiscal fédéral-provincial ne saurait expliquer à lui seul, et loin de là, le manque à recevoir du trésor public. Dans la prochaine année, l'UFP doit développer sa pensée politique en matière de fiscalité et concrétiser une série de propositions visant à mettre fin, également, à l'autre déséquilibre fiscal : celui qui s'approfondit entre les personnes travailleuses et les entreprises de même qu'entre les contribuables à bas revenu et ceux à haut revenu. Propositions adoptées a. Que l'UFP mette sur pied un groupe de travail sur la fiscalité visant à effectuer une réflexion et une démarche de prise de décision (en Conseil de l'Union ou en Congrès) concernant les positions fiscales progressistes de l'UFP (incluant un budget alternatif sur la base des acquis des mouvements sociaux) puis de rédiger et de diffuser largement ces positions au moyen notamment d'une série d'assemblées publiques sur cette question, et ce, dans le plus grand nombre de régions possible au Québec. b. Que la position du principe déjà voté sur la « mise en place d'un revenu minimum garanti, indexé, comme première étape vers le revenu de citoyenneté universel au-dessus du niveau de pauvreté tel qu'établi par Statistique Canada » soit renforcée par l'identification des moyens d'opérationnaliser cette allocation, notamment par l'obtention du barême plancher. Dans la mesure du possible, les travaux de l'UFP sur la fiscalité devront prendre en compte le développement des positions du parti sur cette question. c. Que soit créée une Commission du programme avec l'élection d'un responsable pour chaque secteur de la plate-forme. De plus, que chaque responsable s'adjoigne une équipe de travail ou un comité de travail. Qu'une personne de cette commission soit déléguée au Comité exécutif national, dans le respect de nos statuts. Que des membres compétents pour y travailler soient identifiés et sollicités pour leur coopération. Que des tribunes pour diffuser les résultats des travaux de ces groupes soient recherchées. 3. Contre la mondialisation néolibérale et les guerres impériales :le Forum social Québec ? Canada ? Premières Nations Après l'Irak, où la puissance occupante organise maintenant le pillage en règle de ses ressources, qui sera la prochaine cible ? La Syrie ? L'Arabie Saoudite ? Quel État, quelle région du globe, quel peuple sera la prochaine victime de la puissance impériale capitaliste américaine qui, sous prétexte de lutter contre le terrorisme, impose par la force son ordre économique et politique à l'humanité ? Par ailleurs, à travers le monde et principalement au sein de la jeunesse, le mouvement altermondialiste ne cesse de se développer, non seulement pour alimenter une critique de l'ordre néolibéral mais également pour tracer l'architecture d'un autre monde possible : un monde pacifiste, égalitaire, équitable et socialiste. Fort de son pluralisme et de sa culture démocratique, ce mouvement vient nourrir, voire structurer, le très puissant sentiment pacifiste qui se développe dans toutes les couches de la société, et ce, dans les grandes comme les petites nations. Lors du dernier forum de Porto Alegre, des délégations d'organisations québécoises et canadiennes ont décidé d'unir leurs forces afin d'organiser, de concert avec les Premières Nations, le premier Forum Social Québec-Canada-Premières Nations, au printemps 2004 à Montréal. Proposition adoptée Que l'UFP adhère au comité organisateur de du Forum social Québec ? Canada ? Premières Nations et invite les membres de l'UFP à déployer un effort particulier pour participer pleinement et contribuer à (afin de) faire de cet événement un point tournant dans l'histoire des forces sociales progressistes au Québec. En se positionnant contre la complicité canadienne, contre l'occupation de l'Irak et du Moyen-Orient (en faisant le lien avec la mondialisation), contre l'invasion mioitaire en Amérique du Sud (Cuba, Colombie, etc.), contre la militarisation, notamment le bouclier anti-missiles. 4. La lutte contre le déficit démocratique. Une campagne publique de l'UFP : la démocratie que nous voulons Mode de scrutin pourri, budget élaboré dans le secret, profonde désaffection populaire lors des consultations électorales, marginalisation politique des jeunes, des femmes, des minorités de la vie politique, système parlementaire archaïque, concentration de la presse, triomphe de la politique spectacle, réduction de la vie politique à un star system. Les exemples foisonnent pour illustrer les formes dominantes de l'expression politique. En contrepartie, comme une riposte en pointillé, on observe au sein des mouvements sociaux progressistes une incessante recherche pour réinventer et réinvestir l'espace public, dans une optique citoyenne, égalitaire et participative. En fait, il n'y a pas de crise du politique, mais bien une crise des modèles dominants, un refus souvent passif de leurs façons de faire la politique. Sur le plan de la réforme du mode de scrutin, le comble de l'audace, de la part du PLQ, sera sans doute de nous concocter une réforme dont l'effet ne sera que purement cosmétique. Une grande vigilance s'impose pour une véritable réforme du mode de scrutin. Propositions adoptées a. Qu'un groupe de travail sur la démocratie que nous voulons soit mis sur pied afin de préparer et diffuser largement nos positions (incluant nos positions sur la nécessaire tenue d'une assemblée constituante dans le cadre du droit à l'indépendance du Québec, la démocratie participative et délibérante, et le scrutin proportionnel) au moyen notamment d'une série d'assemblées publiques, et ce, dans toutes les régions du Québec et en développant aussi des expériences de démocratie participative où les personnes élues deviennent imputables devant leurs électeurs et électrices. b. Que les membres de l'UFP soient invités à militer au sein du Mouvement pour une Démocratie Nouvelle (MDN), coalition large réclamant une réforme du mode de scrutin ainsi qu'au collectif Féminisme et démocratie. c. Que l'UFP invite ses membres à participer aux comités de suivi régionaux des États généraux sur la réforme des institutions démocratiques tenues en février 2003. d. Que l'UFP participe comme mis en cause dans la contestation judiciaire de la loi électorale du Québec par le PCQ, sans frais. 5. La démocratie de proximité : que faire lors des élections municipales de 2005 ? Plusieurs expériences progressistes suggèrent que le succès dans la construction d'un parti de masse repose sur la capacité, d'une part, d'articuler des pratiques diversifiées (parti des urnes, parti de la rue) et, d'autre part, d'enraciner l'action politique sur le plan des pouvoirs politiques de proximité. Au Québec, en novembre 2005, se tiendront les premières élections générales municipales de l'histoire contemporaine. Un colloque est en préparation (novembre prochain) afin d'examiner des expériences telles que le FRAP, le RCM, le RP et, d'autre part, afin de poser les bases d'une vaste coalition progressiste à construire en vue de cette échéance électorale. Si les résultats de ce colloque sont concluants, nous pourrions, lors d'un prochain Conseil de l'Union, finaliser une prise de position à ce chapitre. Déjà, nous pouvons entrevoir les fondements d'une telle orientation. Au niveau municipal, les progressistes pourraient proposer de lutter pour l'intégrité, la démocratie de participation, la transparence budgétaire, un aménagement urbain écologiste et l'équité dans les relations de travail. Propositions adoptées a. Que l'UFP participe activement à un prochain colloque en invitant les membres de chaque région à y participer en grand nombre. b. Que l'Exécutif de l'UFP soit mandaté pour effectuer des démarches auprès d'autres organisations sociales ou politiques pour vérifier la possibilité de tenir un colloque portant sur la question des élections municipales au Québec (incluant des expériences passées ainsi que les possibilités d'interventions pour les prochaines élections prévues pour 2005). Qu'une recommandation de l'Exécutif sur la possibilité ou non de tenir un tel colloque soit déposée au prochain Conseil de l'Union. c. Que le prochain congrès se prononce sur la pertinence de s'impliquer à d'autres niveaux électoraux (fédéral, municipal ou scolaire). d. Que la Commission de programme élabore une série de paramètres de réflexion sur la démocratie participative et de proximité à l'intention des militants et des militantes de l'UFP. e. Que l'exécutif national et les exécutifs régionaux soient mandatés pour bâtir un calendrier de plan de rencontres avec les interlocuteurs des organisations sociales progressistes. 6. Pour une organisation des jeunes progressistes Évidemment, il faut soutenir, favoriser et encourager la création rapide d'une organisation de jeunes à la fois autonome et solidaire de l'UFP. D'ailleurs, il est déjà très clair que c'est au sein de la jeunesse que l'UFP connaît ses premiers succès et qu'elle poursuivra son développement dans la prochaine période. Ce serait cependant une très grave erreur politique d'accepter que « naturellement » s'opère une division de travail entre le parti de la rue, apanage de la jeunesse, et le parti des urnes pour les autres. L'histoire nous enseigne qu'un parti politique est fortement marqué, dès sa naissance, par les caractéristiques de la génération qui forme ses principales cohortes de militants et militantes. Nous devons éviter que cette dualité objectivement tensionnelle (les urnes et la rue) ne s'alimente des caractéristiques générationnelles différentes. Propositions adoptées a. Que le Conseil de l'Union encourage les jeunes à vivre leur propre expérience politique au sein de l'UFP et, conséquemment, encourage la réflexion sur la participation des jeunes à l'UFP. b. Que l'UFP appuie organisationnellement et financièrement la mise sur pied de la deuxième fin de semaine Jeunesse de l'UFP. c. Les jeunes de l'UFP s'impliqueront au niveau des activités du RAJ, ainsi que dans la lutte contre l'OMC, participeront aux travaux du Forum Social Canada - Québec - Premières Nations et de son campement jeunesse et dans la lutte contre la ZLEA. d. Les jeunes de l'UFP s'impliqueront activement dans la lutte contre la montée de la droite du gouvernement Charest au niveau des divers secteurs touchant les jeunes (conditions de travail, privatisation, éducation, etc.). 7. Pour des pourparlers d'unification avec le Parti Vert du Québec Rien dans la culture et les institutions politiques de cette société ne prédispose les partis politiques à conclure des ententes électorales. Néanmoins, deux très jeunes partis, moins d'un an après leur naissance, ont osé expérimenter une alliance, alors que les impératifs de leur affirmation spécifique les conduisaient tout naturellement à une logique de démarcation. Un parti politique, c'est un peu, beaucoup, affaire de frontière : il y a eux, il y a nous... Bien que déçus et même parfois profondément irrités par certains résultats de la mise en oeuvre concrète de cette alliance, nous devons persister dans notre volonté de faire autrement la politique. D'autant plus qu'ici comme ailleurs, le paradigme fondateur d'un véritable parti écologiste est incompatible avec le néolibéralisme. Le vert est insoluble dans une société du tout-au-marché. Une analyse attentive des 124 éléments composant la plate-forme électorale du PVQ nous révèle que la majorité de ces propositions sont convergentes, congruentes, compatibles ou complémentaires avec celles de notre plate-forme. Cependant, certaines propositions, notamment celles d'inspirations « masculinistes » (ministère de la condition masculine), doivent être critiquées : elles sont contradictoires avec une politique progressiste. En tout état de cause, nos deux jeunes formations sont à la croisée des chemins : soit qu'elles intensifient qualitativement leurs rapports, soit qu'elles s'inscrivent dans une logique de frontières, de démarcation. Proposition adoptée Qu'en vue du Congrès de l'UFP (2004), le Comité exécutif national soit mandaté pour entreprendre des pourparlers et éventuellement des négociations visant toutes les formes d'unité, et notamment dans le cadre d'une unité d'action autour de la résistance à l'offensive néolibérale actuelle. Qu'il y ait un rapport d'étape au prochain CU sur le Parti Vert. Il est entendu que le Conseil de l'Union et le Congrès sont statutairement les seules instances autorisées à prendre une décision finale. 8. Préparer l'intervention des progressistes lors des prochaines élections fédérales La base constitutive de l'UFP inscrit ses adhérents-es dans une démarche à la fois de rupture avec les trois partis néolibéraux provinciaux et dans une perspective de propositions progressistes pour la société québécoise. Loin de nous l'idée de former une aile fédérale de l'UFP ou de diviser notre jeune parti sur des enjeux de cette nature. Cependant, convenons rapidement que les progressistes du Québec ne peuvent se mettre en marge de la politique fédérale, notamment en raison de l'importance objective décisive de l'État canadien. Lors de cette consultation électorale, nous pourrions construire une plate-forme progressiste et interpeller les différents candidats-es susceptibles d'appuyer publiquement cette plate-forme, à l'exclusion évidemment du PLC, du PPC et de l'AC. À titre indicatif, cette plate-forme pourrait inclure la défense de notre droit à l'indépendance (abrogation du clarity bill), le refus catégorique de participer à toute guerre impériale, pour une nouvelle loi de l'assurance-emploi permettant l'indemnisation de toutes les personnes en chômage, le respect des compétences provinciales notamment en matière de santé et d'éducation, la fin du déséquilibre fiscal, le retrait de NORAD et de l'OTAN, l'adoption d'une loi fédérale anti-scab, de protection des travailleurs et travailleuses en cas de vente d'entreprise ou de sous-traitance, d'une loi sur le modèle de l'Union civile du Québec, la réforme du mode de scrutin, l'interdiction du financement des partis politiques par des entreprises, etc. Propositions adoptées a. Qu'un Conseil de l'Union spécial, consacré aux élections fédérales, soit convoqué au moment jugé opportun afin d'adopter notre plate-forme d'intervention et de proposer des consignes de vote appropriées. b. Que l'UFP accorde une importance particulière aux élections partielles ou complémentaires priovinciales en donnant notamment un support matériel, financier et militant et par la recherche et la présentation de candidat-es qualifié-es. 9. Construire l'UFP sur l'ensemble du territoire. Construire une vie associative efficace Dès sa création, il y a un an, l'UFP s'est définie comme l'un des embryons du futur parti progressiste de masse dont le Québec a besoin. Cela implique, de notre part, un effort soutenu au chapitre du recrutement, de l'organisation nationale et du rayonnement sur l'ensemble du territoire du Québec. Par ailleurs, comme le révèle notre premier bilan de santé, il faut rapidement corriger nos sérieuses lacunes sur le plan administratif et organisationnel. Propositions adoptées a. Que chaque composante de l'UFP se fixe comme objectif de consolider et au minimum de doubler nos effectifs, et ce, d'ici le Congrès de 2004, avec le soutien de l'organisation nationale. b. Qu'une attention toute particulière soit accordée, dans la prochaine année, à construire l'UFP dans les régions suivantes : Laurentides, Abitibi-Témiscamingue, Côte-Nord, Bas-St-Laurent et Gaspésie. L'effort de développement dans ces deux dernières régions se fera en coordination avec la direction régionale de Québec. Qu'un effort particulier soit mis sur le développement d'associations de circonscriptions. c. Que, sous la responsabilité du comité exécutif national, le siège social de l'UFP soit aménagé dans des locaux plus adéquats et qu'un affichage de poste soit effectué afin de procéder à l'embauche de notre première permanence. d. Que le CEN et le CU procède à l'évaluation des structures et du fonctionnement de l'UFP, principalement au niveau des rôles et mandats des membres du Comité exécutif national, dans le but de clarifier ceux-ci et de favoriser un leadership politique et une coordination clairs et efficaces dans le respect de nos valeurs démocratiques et progressistes. Que, lors de la mise sur pied d'un comité de travail par le CU, ce dernier désigne une personne responsable de ce comité.
Site de l'Union des forces progressistes
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|