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RIAA vs. P2P : pourquoi la RIAA a tort

Anonyme, Wednesday, July 2, 2003 - 05:14

red ant

Depuis quelques années la RIAA, association devenue un lobby à la puissance industrielle, tente de lutter contre le piratage d’œuvres par le biais d’Internet. Dénonçant le piratage comme la première cause de la chute (discutable) du marche du disque, la RIAA a multiplie les actions légales (ou moins légale) pour endiguer le flot ininterrompu des téléchargements de mp3 ou autres. Les réseaux Peer-To-Peer sont les principales cibles de cette action mais ils ont cependant continue a prospérer. Avançant une perte dans les profits, la RIAA préfère utiliser les poursuites en justice contre ces différents systèmes d’échange plutôt qu’essayer de s’adapter à ces nouvelles technologies et de les utiliser pour développer l’industrie du disque dans une direction démocratique. Les sbires de la RIAA sont convaincus qu’ils peuvent arrêter cette hémorragie au lieu de se rendre compte du profit qu’ils pourraient tirer de ce moyen d’échange qui existe depuis près de dix ans maintenant.

RIAA : Recording Industry Association of America, est une organisation dont les membres (payants) sont des maisons de disques, des labels et des artistes. La RIAA garantit à ses membres une représentation légale face à des problèmes de censure en luttant contre les tentatives de législation portant atteinte à la liberté d’expression. Le travail de la RIAA implique aussi un support du libre échange à l’échelle mondiale et une lutte contre le piratage. Dernière chose : la RIAA travaille conjointement avec ses membres sur les nouvelles technologies et comment celles-ci peuvent être mise a profit pour rapprocher les artistes et les consommateurs.

MP3 : abréviation de MPEG-1 Layer 3, le mp3 est un format informatique de fichier audio compresse très répandu sur le net de nos jours. Par ce biais, un fichier audio très lourd à la base peut être compresse et ne plus peser qu’une fraction de son poids original presque sans perte de la qualité sonore. Le mp3 s’est répandu comme une poudre sur le net par le biais de sites, de programmes d’échange de fichiers,… et est devenu un format standard de musique.

P2P (ou Peer To Peer): Système d’échange de fichiers de particuliers à particuliers.

Revenons au début de l’explosion du net dans le monde, il y avait cette chose appelée Internet Relay Chat (IRC). Permettant de discuter, l’IRC servait et sert encore pour l’échange de fichiers audio ou vidéo. Aussi de nombreux réseaux dans les collèges américains avaient déjà commence à s’échanger de la musique à cette époque. Quand le format MP3 fut inventé balayant le poids élevé des fichiers WAV, une certaine euphorie rafraîchissante s’empara du net. De nouveaux réseaux firent leur apparition comme Scour.net qui était en fait un puissant moteur de recherche IRC.

Ensuite vint Napster et le réseau d’échanges de fichiers devint accessible a tout public. La nouvelle se propagea comme de la poudre, le rêve du Juke Box gratuit à la maison pointa son nez, des albums entiers étaient devenus accessibles au monde entier et l’industrie du disque fut prise de panique.

A ce stade, quelqu’un de malin aurait pu s’intéresser à Napster et se demander ‘comment pourrait-on tirer de l’argent de ce truc?’. Quelqu’un aurait pu se dire que c’était un formidable moyen de diffusion et de promotion qui, utilisé correctement, pouvaient augmenter considérablement les ventes de disques. Quelqu’un aurait pu réaliser que des millions d’yeux et d’oreilles étaient sur le réseau chaque jour. Une sorte de super promo devenait possible.

Mais c’était oublier la RIAA et sa vision du futur de la musique, un futur dont le partage ne fait pas partie, un futur ou le dollar est roi. La RIAA décida donc de suivre la voie tracée par la MPAA dans les années 80 quand ils poursuivirent en justice Blockbuster vidéo, première société qui eut l’idée de louer des films en cassettes vidéo. L’argument de la MPAA était que la location de cassettes vidéo allait casser le marché des ventes. Le procès se clôtura en faveur de Blockbuster mais la MPAA n’avait pas dit son dernier mot. Ils créèrent des prix spéciaux pour les cassettes vidéos destinées à la location et obligèrent les sociétés de location à acheter ces cassettes.

Cette guerre faite au peer-to-peer a commence avec un site Internet moins connu que le système Napster : MP3.com. MP3.com reposait sur un fonctionnement très intéressant : l’utilisateur met le contenu d’un CD sur son disque dur, envoie ce contenu sur MP3.com et à partir de n’importe quel ordinateur il peut accéder à ce CD par le biais de MP3.com. Tout le monde peut mettre sa discothèque personnelle en ligne et y avoir accès n’importe quand et n’importe où. Plus besoin de se balader avec ses cd, donc plus aucun risque de les perdre ou de les abîmer.

Mais cet excellent système ne plut pas à la RIAA et ce fut le premier site qu’elle poursuivit en justice. Les arguments de la RIAA étaient que ce système POUVAIT être utilisé pour faciliter l’échange de musique piratée. Bon, mais si quelqu’un accomplit des choses illégales par le biais d’un site, qui est responsable ? L’utilisateur, le site ou le fournisseur d’accès à Internet qui ne fait que son job ?
Poursuit-on en justice une armurerie parce qu’une arme PEUT être utilisée pour tuer ? Poursuit-on l’armurerie APRES que cette arme a été utilisée pour tuer ?

La réponse est non. La RIAA utilisa la justice pour lutter contre un service qu’ils n’appréciaient pas car ils perdaient une part du contrôle sur le marché même si ce service n’a rien d’illégal. De la même façon qu’il est tout a fait légal de faire une copie d’un cd que j’ai acheté pour mon usage personnel, je peux aussi copier un cd dans mon ordinateur (et le mettre sur MP3.com) pour mon usage personnel. A partir du moment où mon espace personnel sur MP3.com est sécurisé et que personne d’autre que moi n’y a accès, ce système est tout a fait légal.

Une autre chose importante qu’il faut rappeler : lors du procès contre MP3.com, les ventes de CD’S augmentaient malgré ces services de musique en ligne. Mais cela ne voulait rien dire pour la RIAA lorsque en 2000, Alex Walsh alors vice président marketing de la RIAA dit : « Si nous progressons de 3%, peut être que nous aurions pu progresser de deux fois plus. Il n’existe aucun moyen de savoir combien nous aurions pu perdre. Il n’y a pas de moyen scientifique ou expérimental pour déterminer combien de musique nous aurions pu vendre en plus. »

Donc, même au début la RIAA justifiait ses attaques en justice par une perte présumée dans les ventes, ce qui signifie que la RIAA voulait stopper ces nouveaux services de musique en ligne avant même d’être sur qu’ils affectent vraiment le marche de la musique. Pourquoi cet acharnement ? Contrôle et qualité.

Le verdict du procès fut prononce en faveur de MP3.com et juste après la RIAA engagea un nouveau procès contre…Napster. Et depuis, procès après procès, ils tentent d’arrêter la technologie en marche plutôt que de retirer des leçons de celle-ci et d’essayer de s’y adapter. Ils utilisent la justice pour construire un mur de sable, pour chaque trou qu’ils tentent de boucher, cinq autres se forment. Pour chaque procès intenté, deux autres deviennent envisageables. Et pendant ce temps là, les revenus de l’industrie du disque diminuaient de 6 %...

SIX POUR CENT !!!

Prenons ce chiffre en considération…6%. Avec l’arrivée de l’Internet à haut débit, des graveurs de CD et des réseaux d’échange de fichiers, les ventes globales de cd ont chute de 6%. N’importe qui a accès à n’importe quel cd sur Internet et l’impact sur les ventes est seulement de 6%...

Alors que nous sommes dans la plus mauvaise période au niveau économique depuis le début des années 80,

Alors qu’un CD coûte 20 euros pour 1 heure de musique en général,

Alors que les ventes de DVD et de VHS augmentent,

Alors que nous avons vu l’apparition des radios par satellite et sur Internet,

Alors que le pouvoir d’achat est au plus bas,

Malgré ces paramètres, les ventes de cd ont seulement chuté de 6%.

Une autre chose qu’il faut garder en tête :

En 1999, dernière année ou les ventes de disques ont augmente, le nombre de sorties avait aussi augmente de 33100 nouvelles productions en 1998 a 38900 en 1999. Plus de nouveaux disques, plus de ventes. Cela semble couler de source…pas pour la RIAA. En 2000, le nombre de sorties a chuté a 27000, même chose en 2001. Ce qui fait 11000 nouvelles productions de MOINS. Ils baissent leur production de près de 25% et leurs ventes totales chutent seulement de SIX %.

Maintenant je ne sais pas vous mais personnellement je ne vais pas acheter le même nombre de CD pendant une année fertile en productions que pendant une année avec moins de nouveautés.

Un autre argument de la RIAA est que près d’un quart des gens qu’ils ont sondé gravent des CD à la place de les acheter.

Un quart des gens qu’ILS ont sonde. Personne ne se rend-il compte du problème engendré par le fait que la plus grosse source d’informations utilisée par la RIAA est un sondage réalisé par la RIAA ?

Autre chose à se rappeler : la plupart de leurs mythiques ‘pertes dues au piratage’ est arrivée APRÈS qu’ils aient fait leurs procès contre Napster, MP3.com, Aimster et tous les autres systèmes d’échange de fichiers qui entravaient leur route. Mais tous ces détails sont omis lorsque ils accusent le piratage d’être la principale source de perte dans leurs profits.

Maintenant, si il existe un produit auquel le téléchargement en ligne a pu porter préjudice, c’est le single. Vous vous souvenez du single ? Ce disque sur lequel on trouvait un seul morceau. Un seul morceau que l’on pouvait acheter a partir de 5 euros jusque 6 ou 7 euros, avec en bonus un autre morceau de l’album ou un morceau pas assez bon pour se trouver sur l’album (en général…parce qu’on pouvait aussi trouver des perles inédites sur les singles).

Le marché de la musique s’est développé de manière exponentielle mais plus au niveau quantitatif que qualitatif. Avec de moins en moins de réel talent, des prix qui grimpent et un coût de production largement inférieur au passé. La production d’une cassette audio (si vous vous souvenez encore des cassettes audio) coûte le double du prix de production d’un CD. Le prix de vente d’un CD était le double du prix d’une cassette. Pourquoi ? Comment est-il possible que quelque chose qui coûte 5 cents à la fabrication puisse coûter 20 euros en magasin ? Voyons ce qu’en dit la RIAA :

« Un fan de musique qui achète un CD peut utiliser ce CD à la maison, l’écouter dans sa voiture, enregistrer ce CD pour son usage personnel, l’écouter avec des amis et garder ce CD pour des années. C’est probablement pour ces raisons que la plupart des consommateurs interrogés disent que le prix d’un CD se justifie. En même temps, lorsque l’on demande directement si un CD coûte trop cher, certains consommateurs répondent oui ! Pourquoi cette contradiction ? Car ces consommateurs ne comprennent pas pourquoi le prix de vente est si élevé par rapport au coût de production, un coût qui baisse de plus en plus chaque année. »

Directement on prend le consommateur de haut, c’est juste un idiot qui ne comprend pas les lois du marché…

«(…) Alors que la RIAA ne collecte aucune information sur le coût spécifique de distribution d’un CD. (…) »

En deux mots : BULL and SHIT.
Donc, la RIAA ne connaît pas le prix pour mettre un CD sur le marché ? OK et moi je n’ai aucune idée du prix d’un CD dans un magasin…

Continuons à les écouter :

« Il existe de nombreux facteurs qui entrent en compte dans le coût total d’un CD – et le plastique sur lequel le CD est presse est le moins significatif. La fabrication en tant que telle d’un CD est peu coûteuse, mais l’enregistrement demande beaucoup plus d’argent. »

Vraiment ? Je suis impatient d’entendre les raisons invoquées…

« Lorsqu’un artiste ou un groupe a fini de composer ses morceaux, il doit rentrer en studio afin de les enregistrer. Les coûts d’enregistrement de son travail, qui comprennent la location du studio, la rénumération des ingénieurs du son, producteurs et autres doivent être rentabilisés par le prix de vente du CD. »

D’accord, tout cela je peux l’admettre.

« Ensuite viennent les coûts du marketing et de la promotion, peut-être la partie la plus chère dans le business de la musique de nos jours. Cela comprend la réalisation onéreuse et toujours en hausse d’un clip vidéo, le prix des relations publiques, de la tournée, des campagnes de marketing et de la promotion pour que ces morceaux soient diffusés sur les ondes radios. »

C’est en trois mots : MORE, BULL and SHIT. Je m’explique : les nouveaux artistes ont besoin de cette promotion pour se faire connaître, mais combien de nouveaux artistes sont lancés chaque année et combien ont la chance de réaliser un deuxième album. Lorsqu’un artiste a fait ce deuxième album, c’est à coup sûr parce que le premier a assez marché aux yeux de la maison de disque. Celle-ci n’a donc plus qu’à décider d’une date de sortie. La promo du deuxième album étant le premier qui a bien fonctionné. Mais continuons…

« Par exemple, lorsque vous entendez un morceau à la radio, c’est parce que la maison de disque a payé pour la production et la promotion de ce morceau. Donc rien n’est gratuit et la promotion est une des choses qui coûtent le plus cher. Une nouvelle technologie comme Internet offre de nouvelles façons pour les artistes de toucher les fans de musique, mais une promotion classique est encore nécessaire afin de mettre au courant les fans des nouvelles sorties. Pour chaque album produit en un an, une stratégie marketing est développée pour faire remarquer cet album parmi les nombreuses sorties mises sur le marché cette année-là. Une imagerie spécifique doit être créée pour la pochette et les différents outils promotionnels (affiches, présentoirs de magasins et clip idéo). Pour beaucoup d’artistes, une tournée coûteuse est essentielle pour promouvoir leur travail. »

Voyons…une tournée coûteuse…la même tournée qui propose le prix de la place à 20 euros (en moyenne) pour des capacités de 3000 personnes (minimum)…ce qui nous fait…60000 euros par concert, sans compter le merchandising (T-shirts, posters,…).

Mais assez de théories, revenons en aux faits.

Jusqu’en avril 2000, la RIAA s’était attaquée à des sociétés sans visage. Aimster, Napster, MP3.com, Verizon,…etc. Début avril, la RIAA a poursuivi en justice quatre étudiants américains coupables d’avoir mis en place un réseau comparable a Napster. En réalité, tout ce que ces jeunes gens ont fait c’est créer un moteur de recherche sur le réseau du campus. Bien sur, en tant que juge qui ne connaît que Napster comme précédant judiciaire, Madelyn Patel ne pouvait pas avoir un avis objectif sur la question.

Je m’explique, Napster n’a jamais rien fait de vraiment répréhensible. Tout ce que Napster a fait c’est indexer un moteur de recherche qui facilitait la recherche de fichiers sur des ordinateurs décentralisés. Napster était un portail, similaire à AOL ou le site de Skynet par exemple. L’illégalité de Napster c’était les utilisateurs qui s’échangeaient des fichiers, mais cela un juge ne pouvait le comprendre. A partir du moment où les juges et les jurés ne connaissent rien aux ordinateurs et à Internet, ils ne peuvent saisir la subtilité de ce système mais ils ne peuvent admettre cela. Donc on se retrouve avec des personnes n’ayant aucune compétence technologique qui prennent des décisions sur une chose qui les dépasse complètement. D’un autre coté, si je met en place un site appelé gratuit.com avec un serveur de 20 gigas avec 2 millions de morceaux de musique à télécharger gratuitement…c’est complètement illégal. Cependant, si je crée un site où je rassemble des liens proposant de la musique gratuite, je ne fais rien d’illégal mais je fournis des liens vers des sites qui font des choses illégales. Mais quelqu’un qui ne connaît rien à propos des noms de domaines et des adresses IP peut penser que le service que je fournis est illégal tout comme le premier cas de figure.

Quoiqu’il en soit, la cour de justice proclama que chacun de ces étudiants offrait un moteur de recherche illégal sur son site respectif. Le tribunal les condamna à 150000 $ d’amende par fichier présent sur le moteur de recherche pour plus de 700000 fichiers au total.

Pour ceux qui n’ont pas de machine a calculer sous la main, ils ont poursuivi ces jeunes universitaires pour plus de 100
milliards de dollars…Et ce n’est qu’un seul cas…

Donc, maintenant la RIAA ne se contente plus d’attaquer et de faire fermer des sites ou des systèmes diriges par des entreprises qui font de l’argent…Maintenant ils poursuivent aussi des étudiants qui ont probablement des revenus insuffisants pour se payer un bon avocat. C’est ridicule et cela laisse un très mauvais goût dans la bouche. Il existe d’autres sociétés qui utilisent ces pratiques musclées d’intimidation afin de soumettre les gens, mais on essaie de les mettre en prison…ces sociétés sont appelées MAFIA.

Alors MafRIAA ?

La réponse des universités ne s’est pas faite attendre. A partir de ce procès, les écoles ont fermé tous les sites créés par les étudiants et qui étaient suspectés d’activités illégales C’est aussi à partir de ce moment là que la RIAA a voulu envoyer des lettres de menaces en cas de non cessation de ces activités Mais ce dernier point n’a cependant pas été mis en application, à la place des procès étaient intentés aux prétendus coupables. Les universités se demandent déjà comment travailler en corrélation avec la RIAA.

Donc les procès déjà prévisibles lors de l’affaire Napster ont débuté. D’autres procès similaires ont été intenté en Europe récemment. Des procès de l’énorme, multimilliardaire MafRIAA contre le petit gars comme vous et moi. Le gars dont le seul tort fut de créer un moteur de recherche. Le gars qui essaie d’apprendre de nouvelles choses pour le futur de l’industrie informatique. En face…la RIAA qui, une fois de plus, tente d’arrêter la technologie en marche. La RIAA, qui veut ruiner la vie de ces jeunes qui n’ont rien fait de foncièrement mauvais. Rien, à part créer un moteur de recherche. La prochaine fois, la RIAA ferait mieux de poursuivre Google en justice…Et lorsque ce nouveau procès sera fini, lorsque les gens achèteront moins de CD qu’avant, lorsque les ventes de disques baisseront à nouveau, une fois de plus la RIAA sera complètement innocente. Ils lanceront une nouvelle fois leurs requins et pointeront du doigt Internet…tout cela sans aucune plainte à propos de leur fâcheuse tendance procédurière contre des gens sans argent. Evidemment, suite a ce procès contre des étudiants, beaucoup n’achèteront plus de CD par contestation. Certainement les habitués des réseaux peer-to-peer comme vous et moi…Comment pourrais-je acheter un CD alors que j’ai déjà la moitié des morceaux en MP3 téléchargés du Net ? Avant j’aurais peut-être acheté ce CD mais maintenant que je sais que les instigateurs de ce CD, c’est-à-dire la RIAA, sont susceptibles de me poursuivre en justice compte tenu du fait que j’ai téléchargé la moitié en MP3…

Pensez-y la prochaine fois que vous irez chez le disquaire. Pensez a l’utilisation qu’ils font de votre argent…Souvenez-vous qu’il est utilisé pour ruiner des vies. Souvenez-vous qu’il est utilisé pour empêcher l’avancement de la technologie.
Et souvenez-vous que cela ne peut être que pire si vous leur donnez encore plus d’emprise sur le marché.

Fermer les sites et les systèmes facilitant le piratage ne leur suffisait pas. Maintenant ils veulent ruiner la vie des gens.

Peut-être que vous serez le prochain…

Original english text by Tom Daniels: 'Daniels Hates the RIAA'
http://www.411mania.com/music/columns/article.php?columns_id=689&&vo=32

French adaptation by Red Ant

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