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Le cinéma était un art. Il est devenu une industrie.Anonyme, Friday, June 20, 2003 - 09:02
David Greenglass
Pour l'art, il y aurait eu des chefs d'oeuves. Pour l'art, il y avait le ciné-clubs. Pour l'art, il y a des films rares. Pour l'art, il y a le guide de la Boite noire. Pensez-y 545 films cotés 1 ou 2 par Médiafilm. La crème de la crème, les 545 meilleurs film de l'histoire du cinéma. Pourquoi pas? Entre un blockbuster insipide et un chef d'oeuvre de Kurosawa, que choisirez-vous? Jusqu'èa maintenant, c'est l'offre qui a déterminé la demande. Les consommateurs des vidéoclubs ne peuvent voir que ce qu'on leur offre. Imaginons le contraire. Imaginons que ce soit la demande qui détermine l'offre. Quand les commis des vidéoclubs auront remarqué que leurs clients demandent les films qu'ils n'offrent pas, ils comprendront peut-être que les chef d'oeuvres oubliés constituent une mine inexploitée. L'anti-mondialisation, c'est aussi d'aller au vidéoclub.
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