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Jean Charest est prêt ... à nous enlever le pain de la bouche

Anonyme, Tuesday, June 3, 2003 - 12:10

Sébastien Bouchard

Les politiques du gouvernement Charest concernant les garderies à 5$

Je sais que c'est mon 2e article à ce sujet cette semaine mais cela me tient à coeur. C'est quelque chose qui nous touche directement et qui se passe, en ce moment, sous notre nez.

Saguenay – Le gouvernement libéral n’est en place que depuis quelques semaines qu’il se met déjà à dos une partie de la population. En effet, des coupures importantes, de l’ordre de 300 à 500 millions de dollars, seraient prévues pour le Ministère de la famille.
Je travaille depuis quelques temps au Regroupement des services de garde du Saguenay-Lac-St-Jean. En ce moment, les dépenses pour les centres de la petite enfance (CPE) se chiffrent à environ 800 millions $ par année. En 2002, les CPE du Québec regroupaient 24 200 travailleuses et travailleurs ce qui faisait du réseau le 4e plus grand employeur. Comment peut-on espérer donner un service de qualité avec des compressions budgétaires aussi importantes? Avec les garderies à 5$, il y a déjà près de 70 000 enfants sur la liste d’attente. Encore une fois, ce seront les moins nantis qui devront payer la note.
Certaines familles ont désespérément besoin de ce service de garde à coûts réduits. Les résultats de ces compressions pourraient avoir des effets très néfastes qui auront des répercussions sur la société. Il est déjà passablement difficile de concilier travail et famille. Si en plus, les parents se retrouvent avec moins d’argent dans leurs poches à la fin du mois, ils devront travailler plus, ce qui a des conséquences sur la santé de ces travailleurs. Il est très noble de la part de notre gouvernement de vouloir injecter plus de fonds dans le système de santé, mais ne serait-il pas plus bénéfique de traiter le problème à la base? L’engorgement des hôpitaux et les problèmes qui en découlent ne sont que l’aboutissement de toutes les coupures effectuées dans le domaine social.
Si ce projet venait à voir le jour, il est certain que les artisans et bénéficiaires des systèmes de garde feront entendre leur mécontentement au Premier ministre Jean Charest. Il ne pourra pas faire la sourde oreille aux demandes de la population, qui est à la base même de la démocratie. Peut-être M. Charest changera-t-il d’idée puisque les dernières élections l’ont prouvé : « On se souvient... ».
Bien-sûr les gens veulent un système de santé plus efficace. Mais les millions, voire les milliards de dollars promis ne serviront à rien si on n’attaque pas le problème à la base. Les familles veulent un peu de répit pour une meilleure qualité de vie. M. Charest ne fait que donner le bonbon promis lors des élections. J’espère que les gens décèleront le goût amer de celui-ci. Un autre Bravo pour les belles initiatives de notre gouvernement. Ce seront certainement 4 très longues années...

site de l'association québécoise des services, information sur le sujet en première page
www.aqcpe.com


Subject: 
Les jérimiades
Author: 
Anonyme
Date: 
Tue, 2003-06-03 16:00

Une minute là, les gérimiades constantes! Il y a bien quelqu'un qui doit payer pour toutes ces largesses débridées qu'un gouvernement accorde à une partie parfois bien mince d'ailleurs de la population. Donnez vous la peine de rechercher plus d'efficacité et de me mettre la main à la pâte. Quant ce n'est pas les femmes, les monoparentales (sic), les autochtones, les pauvres, ce sont censément les enfants sans déjeuners et qu'est-ce qu'on invente pas d'autres.


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Subject: 
les ventres-pleins
Author: 
Anonyme
Date: 
Tue, 2003-06-03 20:18

Excusez moi mais n'avez vous jamais entendu parlé de conceptes simples comme "redistribution de la richesse", "justice sociale", "bien commun", etc.


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Subject: 
Redistribution oui mais juste et équitable.
Author: 
Anonyme
Date: 
Wed, 2003-06-04 00:41

Il ne faut pas à mon humble opinion, vouloir tout redistribuer sans tenir compte de facteurs. Il ne faut pas crier à l'injustice sociale dès qu'on rationalise un domaine où qu'on y met un frein.

Bien sûr redistribuer, mais il faut aussi tenir compte de concepts simples comme l'effort le degré de participation au projet "société". On ne peut récompenser l'effort fait par une personne qui a fait de longue études en médecine au même titre que celui qui décide de demeurer journalier. On ne peut non plus surtaxer le "médecin", plus riche, au point où il doivent retourner la récompense de ses efforts en impôts qui serviront à payer des services à d'autres. On découragerait tout efforts.

Certes, nous ne devons pas permettre que certains s'enrichissent de manière à priver la majorité. Mais de là à répondre oui à toutes les demandes. Si on écoutait tous les groupes il faudrait que le gouvernement tente de combler leur gouffre sans fond que sont leurs "besoins".

Il faut penser que ce gouvernement c'est nous,chaque fois qu'on veut plus de services ce sont nos poches qui doivent fournir l'argent. Le premier article me semble mal informé, d'abord il lie les problèmes de garderie à $5 avec les problèmes du domaine de la santé comme si la source à "soigner" d'abord était les problèmes de garderies. Or, quelles sont les priorités ? Est-il plus important de trouver une place de garderie à $5 ou de s'assurer que nos enfants et nous serons bien soignés ? Parce que lorsque les enfants sont malades, ils ne peuvent aller à la garderie, qu'elle soit à $5 ou plus.

Ensuite, on parle de répit pour les familles et de qualités de vie, alors que le temps pendant lequel les enfants sont gardés les 2 parents travaillent, en tout cas j'espère puisque s'en est le but, et non de financer des vacances aux parents. Donc où est l'amélioration de la qualité de vie, dans le fait d'avoir quelques dollars de plus pour consommer encore le plus possible ? Une des solutions étudiées est de faire payer un peu plus les familles plus riches, où voit-on que ce sont les plus pauvres qui vont en souffrir ?

Tout le monde veut toujours plus d'argent du gouvernement, comme s'il lui suffisait d'imprimer plus de billets. Mais gouverner, c'est un peu comme élever des enfants, une famille. Cela ne veut pas dire de toujours dire oui à tout, même quand la décision n'est pas populaire, le bien commun de toute une "famille" ou d'un peuple ne passe pas nécessairement par la satisfaction de toutes ces demandes. Si nous n'avons pas les moyens d'avoir ce que nous souhaitons, il faudra se contenter de la simplicité.

C'est mon opinion, merci.

Alai Thomas


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Subject: 
Retour de commentaire
Author: 
Anonyme
Date: 
Wed, 2003-06-04 07:08

Je trouve très intéressant les commentaires qui on été écrit sur mon texte. Je suis d'accord avec ce qui a été dit. Il est vrai qu'il ne serait pas mal que les gens plus riche paient un peu plus.
Par contre, ce qui a été oublier dans mon texte (enfin je crois puisque j'Ai écrit ce texte il y a une semaine et je l'ai un peu oublier) est le fait que les coupures vont toucher tout le monde. En ce moment, il y a 70 000 noms dans les listes d'attentes. Certaines personnes sur les listes attendes depuis près de 3 ans pour avoir une place. ce que les gouvernement ne dit pas losrqu'il parle des coupures (et je le sait parce que je travail dans un regroupement de CPE, selui de Saguenay-Lac-St-Jean, là où il a beaucoup de problèmes de place en garderie) c'est que les coupures vont retarder l'ouverture de nouvelles places. Ils ont gelé les subventions qui étaient pour l'ouverture de nouvelles place. Celles-ci sont retardés pour au moins un an. De plus, ces coupures risque de réduire ce nombre de place qu'il y a présentement ce qui rendra la recherche encore plus difficilé pour n'importe qui. Finalement, si le nombre de place est diminuer (ce qui n'est pas assurer, ce n'est qu'une supposition) il risque d'avoir une perte d'emploi.

Je trouve les commentaires fait sur mon texte très intéressant, je voulais seulement rajouter cette information a mon texte.
Merci de vous intéressé au sujet.
Je respecte vos opinions exprimées précédament

Sébastien Bouchard


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Subject: 
Riches ?
Author: 
Anonyme
Date: 
Wed, 2003-06-04 16:58

M. Thomas. Vous dites: "Une des solutions étudiées est de faire payer un peu plus les familles plus riches, où voit-on que ce sont les plus pauvres qui vont en souffrir ? "

Le problème c'est justement dans la définition de ce qu'est ou non être riche. Or pour le gouvernement néolibéral en place, est riche quelqu'un qui n'est pas pauvre, c'est-à-dire quelqu'un qui fait plus de 9 $ de l'heure. C'est riche en titi ça ! À un tel point que pour certains, il est préférable de ne pas travailler, surtout lorsque les familles ont plusieurs enfants. D'ailleurs les CPE sont associé à une politique familialiste...progressiste. Chez les conservateurs et néolibéraux, une politique familialiste consiste au retour des femmes aux foyers. Chacun son camp.

Stéphane Thellen


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Subject: 
Voilà un autre volet intéressant du prôblème.
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-06-05 00:31

Votre commentaire invitant plus au dialogue que celui un peu plus haut je crois que cela vaut la peine d'approfondir un peu plus. Je vous donne entièrement raison sur la définition. En fait comment notre gouvernement peut-il fixer un salaire minimum en deçà du seuil qu'il fixe à celui de la pauvreté ? C'est un paradoxe qui est selon moi source d'injustice sociale.

Mais ce que j'ai entendu c'était la perspective de commencer à demander un peu plus aux familles gagnant plus de $50 000/an. Je crois qu'à ce niveau il pourrait être envisagé de fournir juste un peu plus. Maintenant j'ai émis mon opinion avec les infos que j'ai eu. Si les gens qui sont du milieu (ou ceux et celles qui ont une opinion différente) au lieu de faire des réponses teintées d'intrensigeance répandaient respectueusement un info juste et vérifiable plus de gens qu'on étiquette de néo ci ou néo çà pourraient approuver leur revendication. Mais pour certains une opinion non conforme à la leur est innaceptable. Sans dire ici que c'est votre cas.

Il faut se rendre à l'évidence aussi que des "riches" au Québec il n'y en a pas des tonnes. La grande majorité ne gagne pas $30 000/an. Une personne qui gagne moins que ce montant paye moins d'impôt, à un taux moyen d'imposition de 26% il lui reste $24 à $25 000/an. Par contre vous pouvez vérifier avec une personne qui fait plus de $50 000/an et voir que son salaire brut est amputé de 48%, il lui reste environ $28 000/an. C'est cette tranche d'impôsition qui semble-t-il est fatiguée de fournir une grande partie de l'effort.

Notre projet de société qui est le Québec est un beau projet. Nous le voulons tous avec le meilleur système de santé, d'éducation mais je crois aussi qu'il faut vivre selon nos moyens, les services que nous demandons ne sont pas gratuits.

Je suis pour une juste distribution des richesses, mais il faut tenir compte de l'effort de chacun à notre société. On courrait à notre perte comme société si on égalisait tout. Je ne dis pas de laisser quelques individus rafler tout, juste récompenser l'effort et décourager les profiteurs éventuels. Il faut amener des arguments qui montrent l'avantage pour tous de ce qui est revendiqué plutôt que de revendiquer par idéologie. La droite extrême n'est pas la solution, mais la gauche extrême non plus.

Retourner les femmes au foyer n'est pas la solution, mais créer toutes les places que certains(es) se font un devoir de réclamer sous le couvert d'une pseudo justice sociale ne l'est pas non plus. S'appuyer toujours sur le gouvernement non plus, qu'est-ce qui nous empêche d'opter pour des solutions qui viendrait de nous ? Des suggestions ?

Merci

Alain Thomas


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Subject: 
C'est bien beau tout ça mais...
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-06-05 06:52

Les garderies à 800 000,00 $ par année c'est trop d'argent investi à la même place et les enfants ont des parents qu'ils s'en occupent donc et qu'ils paient s'ils veulent les faire garder au lieu de s'en occuper eux-mêmes. C'est pas un problème de société et on a pas à payer et pour nos enfants et ceux des autres.


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Subject: 
je ne veux pas payer
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-06-05 10:35

Tant qu'à suivre votre logique, alors moi je refuse de payer pour la voiture de mon voisin, après tout c'est son choix, alors qu'on mette des postes de péages sur les autoroutes. Et puis, tant qu'à y être, je ne veux pas payer non plus pour l'éducation des autres. Et leur santé. et, et, et,... On va aller loin.

Tant qu'à payer des impôts, j'aimerais que ça ne soit pas que pour le service de la dette et les subventions aux chars et aux entreprises.


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Subject: 
yves
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-06-05 14:26

Comme ont peut lire dans se commentaire "C'est pas un problème de société et on a pas à payer et pour nos enfants et ceux des autres."
Avez vous manqué d'oxigène à la naissance ? Oui c'est un problème de société !!!!! vous n'avez surment pas d'enfants pour tenir un dialogue comme sa , je suis un père monoparental j'ai la garde à plein temps et je suis loin de gagné 50.000 $ par année je ne pourais me passé des garderies à 5$ ...."Les garderies à 800 000,00 $ par année c'est trop d'argent investi" autre belle connerie !!!! de l'argent mal investie c'est des défusions ,c'est des chiotte à 400,000 ....je vous invite Mr ou Madame Anonyme parce que c'est le nom que vous avez eu le courage d'écrire à réviser vos priorités .


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Subject: 
La solidarité collective ou l'individu ?
Author: 
S Thellen
Date: 
Thu, 2003-06-05 07:41

"Par contre vous pouvez vérifier avec une personne qui fait plus de $50 000/an et voir que son salaire brut est amputé de 48%, il lui reste environ $28 000/an. C'est cette tranche d'impôsition qui semble-t-il est fatiguée de fournir une grande partie de l'effort."

Alors pourquoi tenez vous à tout prix à ce que ceux ci payent plus cher pour la garderie ?

Il n'est pas ici d'une vision radicalement à gauche...ce qui est de toute façon totalement ridicule dans le contexte de la société contemporaine. On a qu'à écouter "je_suis_prette_charetet" pour comprendre qu'il est fini le temps de la solidarité sociale et des projets collectifs!

"Their is no alternative" disait Margaret Tatcher. Elle enchainait en chantant: "Their is no such thing as a society", "their is only market". On va aller loin, pas difficile à prédire, dans la destruction des acquis sociaux et la valorisation des intérêts individuels.

Ce qui me surprend dans votre discours (et celui de la personne qui suit), c'est que vous semblez prétendre que nous vivions dans un État socialiste méchant méchant, pronant l'égalité entre tous alors que dans les faits, et malgré le discours de Charette_je_suis_prette, cela fait des années que les québécois (entre autre) font des "sacrifices", que l'on réduit la taille et le rôle de l'État,qu'on réduit les dépense dans le système éducation (près du 1/3 des budgets dans les années 90), dans les soins de santé, dans l'assurance emploi, dans le logement social, etc.

Pour moi, la surprise c'est plutôt que nous soyons surpris qu'on nous demande encore: "Dont ask what you're country can do for you but what you can do for your country" comme s'il s'agissait là de quelques chose de radicalement nouveau.

Ce discours qui vise à culpabiliser les individus et les familles implique, soyons réalistes et regardons ce qui se passe chez nous amis du sud, une responsabilisation accrue des femmes en ce qui a trait aux questions domestiques (soins des enfants, des personnes âgées, etc. C'est d'ailleurs sur ça que c'est basée la révolution conservatrice américaine.

Quand l'un des intervenant ici dit: "oui mais c'est aux familles à se responsabiliser, pas à l'État", c'est de ne pas prendre en compte les changements survenus dans la société, entre autre l'accès des femmes à la vie publique. Au risque de me répéter, vous qui semblez être pour les mesures familialiste, il me semble que vous êtes dans l'erreur quand vous vous opposez aux CPE car justement, ceux-ci constituent des alternatives sociales et une responsabilisation sociale vis-à-vis des familles, de toutes les familles. À moins que toutes les femmes retournent à la maison, ce qui n'est pas à l'ordre du jours il me semble qu'il nous faut nous responsabiliser collectivement vis-à-vis des familles. Pour ceux qui disent qu'il n'y a pas de justice car tout le monde paye le même prix, je rappelerais simplement que c'est pour ça que notre contribution à l'impôt est progressive. Du moins elle l'est encore un peu.

Le problème avec le discours néolibéral, c'est de ne voir partout que "responsabilité individuelle". Une faction de la classe moyenne crie à l'injustice: pourqui est-ce que moi aussi je dois écopper des mesures néo-libérales, pourquoi est-ce que je devrais payer pour les enfants des autres, gna gna gna...

Ce discours est malheureusement typique du mouvement anti-enfant qi sévit chez les individualistes embourgeoisés.

Si vous êtes dans le sens "La révolution du bon sens", du tous contre un, un contre tous", nous ne lutterons pas côtes à côtes.


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Subject: 
l'angle mort
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-06-05 10:23

Dans ce débat je crois que vous partagez avec bon nombre de commentateurs et d'institutions un certain angle mort. Vous parlez des travailleurs-contribuables mais vous oubliez complètement un aspect essentiel du problème: les compagnies. C'est fréquent quand on parle de création et de redistribution de la richesse. Ainsi, si l'on souligne souvent que les québécois-es sont les contribuables les plus taxés d'Amérique du Nord, on oublie souvent l'envers de la médaille: les compagnies d'ici (ou opérant ici) sont elles, parmis les moins taxés... Par exemple, saviez vous que les gains de capitaux ne sont pas imposable à 100%, contrairement aux salaires. Il n'y a peut-être pas énormément de salariés "riches", par contre il reste des patrons et des entreprises qui pourraient être taxés davantage (et moins subventionnées). Si au moins on pouvait atteindre le niveau de taxation de l'Ontario (et oui, nos entreprises sont moins taxés qu'en Ontario!)...

Il n'y a donc pas que le gouvernement et les "citoyenNEs". Il y a aussi les compagnies...

Par exemple, dans le dossier du salaire minimum, l'obstacle principal à un salaire décent reste l'impératif de profit maximum des patrons. Tout simplement. À mon humble avis, si le salaire minimum n'est pas plus élevé au Québec, c'est tout simplement une question de rapport de force général du groupe salariés vs le groupe patrons (qui se cache derrière les consommateurs).

P.S.: Quand on parle de familles avec des revenus de 50 000$/an, il serait bon de savoir si l'on parle d'un seul salaire ou de deux. Chez-moi, par exemple, on gagne un peu plus de 50 000$ à deux. Sauf qu'on roule pas sur l'or dutout. En effet, juste la voiture et la garderie pas subventionnée, ça vient nous bouffer 800$ minimum par mois. Sans parler des remboursements de prêts et bourses et autres joyeuseté associées à notre statu de "jeune famille". Me semble qu'une place à 5$ ce serait pas un luxe pour continuer de "contribuer à la société" par notre travail...


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Subject: 
Les garderies s'était une alternative
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-06-05 10:39

"Retourner les femmes au foyer n'est pas la solution, mais créer toutes les places que certains(es) se font un devoir de réclamer sous le couvert d'une pseudo justice sociale ne l'est pas non plus. S'appuyer toujours sur le gouvernement non plus, qu'est-ce qui nous empêche d'opter pour des solutions qui viendrait de nous ? Des suggestions ?"

Soit-dit en passant, les Centres à la petite-enfance, les fameux CPE, sont né à la base de mobilisations populaires pour des garderies. Ce sont des alternatives autonomes non-étatiques. Sauf que, comme pour les Cliniques populaires (les ancêtres des CLSC), le gouvernement y a vu du bon et a décidé de généraliser et de les transformer en service public.


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Subject: 
"Bien sûr redistribuer, mais
Author: 
Anonyme
Date: 
Wed, 2003-06-04 19:27

"Bien sûr redistribuer, mais il faut aussi tenir compte de concepts simples comme l'effort le degré de participation au projet "société". On ne peut récompenser l'effort fait par une personne qui a fait de longue études en médecine au même titre que celui qui décide de demeurer journalier. On ne peut non plus surtaxer le "médecin", plus riche, au point où il doivent retourner la récompense de ses efforts en impôts qui serviront à payer des services à d'autres. On découragerait tout efforts."- Anonyme ci-haut.

Ça c'est vraiment dégueulasse!! D'abord, parle moi donc de ton si beau projet de société afin que je m'amuse un tantinet...


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Subject: 
Utilise un autre ton
Author: 
Anonyme
Date: 
Wed, 2003-06-04 23:42

Et peut-être que je te répondrai...


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Subject: 
Une autre perspective
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-06-05 09:11

Et si l'on renversait la perspective un peu... Et si l'on se disait que le médecin est privilégié parce qu'il exerce un métier qu'il aime, contrairement au journalier (qui soit dit en passant choisi rarement son état). Et si l'on se disait que la société, via l'éducation notamment, a investi beaucoup plus dans le médecin que dans le journalier (en plus de lui fournir sa job). Et si l'on se disait aussi que le médecin, plus souvent qu'autrement, vient d'une classe sociale différente que le journalier ce qui lui donne dès le départ de meilleures opportunités de se réaliser et de devenir... médecin. Si finalement, l'on comptait dans la balance le fait que l'avantage de départ du médecin vient, entre autre, du fait que sa classe exploite depuis des générations les journaliers...

Alors peut-être que nous verions qu'il est légitime que le médecin paie des impôts beaucoup plus important que le journalier.

Malheureusement, la prospérité des uns ne vient jamais que de leur seuls efforts. La richesse est produite socialement mais accaparée de façon privée. La redistribution n'est qu'une façon, imparfaite et incomplète de corriger une injustice fondamentale.


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Subject: 
Non mais la..
Author: 
Simon L.
Date: 
Thu, 2003-06-12 13:33

Le journalier, autant que le médecin, a eu droit à des études jusqu'au niveau collégial gratuite, payée par l'état. COmment tu peux alors avancer que l'État a investi plus dans le médecin que dans le journalier? Le médecin, au niveau universitaire, paye une grosse partie de ses études (pas au complet, évidemment). Le futur médecin doit fournir plusieurs efforts (pas fournis par l'état), doit mettre de côté une partie de sa vie sociale (pas remboursée par l'état). Je ne comprends pas ceux qui chialent contre le salaire que font les médecins, ce n'est pas débalancé du tout.

Ensuite, je ne comprends vraiment pas comment tu peux affirmer que le médecin exploite la classe du journalier. As-tu des exemples pour affirmer cela? Le médecin finit probablement par soigner le journalier dans la plupart des cas... Les médecins ne viennent pas non plus de milieux si différents, souvent de la classe moyenne aussi. Par exploitation je crois que tu entends parler des dirigeants de compagnie, mais les médecins ne viennent pas que de cette classe sociale!

Un peu de réflexion avant d'écrire, ce serait préférable.

Simon Lapointe


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Subject: 
L'opportunisme du PQ
Author: 
Anonyme
Date: 
Wed, 2003-06-04 07:27

Il arrive que la vie apporte parfois des coups durs à des individus, qui dans les circonstances ont besoin d'une aide de toutes natures pour s'en sortir, tant en argent, qu'en soins, ou autrement. Dans ce genre de cas, la société se fait à juste titre une responsabilité d'apporter son aide et sa contribution. Mais ce genre de situation ne doit pas être confondu avec celles qui est constituée en mode de revendication et en dynamique sociale d'exploitation mise en place par une certaine catégorie d'entreprise et d'organismes pour en tirer des avantages et se donner un pouvoir de main mise sur la société.

Le PQ se demande pourquoi il n'a pas été réélu. Qu'il s'arrête donc un moment pour se demander si une partie significative de la réponse ne tiendrait pas dans son incapacité, que dis-je son opportunisme de bas étage à accorder toutes sortes de faveur discriminatoire à des cliques, qu'il escomptait rallierde son bord, à sa cause et à sa réélection, tout cela sur le dos de la majorité.

Mais elle n'accepte plus d'être silencieuse. Cela suffit de subventionner sans discernement à coup de dizaines, voire de centaines de milions de dollars toutes sortes de domaines, tels des producteurs de porcs industriels destructeurs d'environnment, des entreprises dont l'activité insatiable a crée une immense déforestations du Québec, des pseudo créateurs d'emplois qui disparaissent du décors sitot les subventions terminées. C'est sans compter une même attitude de débordement inconcevable, touchant tout un ensemble de domaines sociaux, tout comme de l'industrie de la victimisations qu'un autre auteur a traité précédemment


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Subject: 
Les garderies sont un service public
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-06-05 09:00

Il y a des choses à ne pas confondre il me semble. Alors que vous parlez d'assistance sociale, je parle de choix de société et de service public. Pour moi les garderies sont à ranger du côté des services public, au même titre que l'éducation et la santé, pas du côté de l'assistance sociale. Il ne s'agit pas de charité.

Il me semble sain et légitime comme collectivité d'identifier des besoins universels qui doivent être rempli collectivement et de façon égale et équitable. Je ne vois pas comment l'on peut parler de clique et de minorité quand l'on parle de parents et d'enfants. L'idée de base des garderies est d'offrir un service égal et comparable à touTEs peu importe leur fortune personnelle.


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Subject: 
COLUCHON
Author: 
Anonyme
Date: 
Mon, 2003-07-21 10:50

LES COMMENTAIRES SONT TROP LONG

COLUCHON


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Subject: 
LES COMMENTAIRES SONT TROP LO
Author: 
Anonyme
Date: 
Mon, 2003-07-21 10:53

LES COMMENTAIRES SONT TROP LONGS(au pluriel)-erreur de touche...

coluchon


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CMAQ: Vie associative


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