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La violence domestique: un tabou

Anonyme, Saturday, May 24, 2003 - 23:12

Zano

La violence conjugale existe bel et bien et, aussi révoltant que ça puisse être, on ne permet à personne de remettre en question l’affirmation selon laquelle « à l’intérieur de chaque homme, il y a un Marc Lépine qui sommeille. » Qu’en est-il, cependant de la réciproque? Certains auteurs affirment que, bien que la violence féminine se manifeste différemment de celle des hommes, son importance est loin d’être négligeable au point d’en nier l’existence. Qu’on parle d’une relation abusive, d’aliénation, de cruauté ou de contrôle on réfère à une forme de violence qui, elle non plus, n’est pas acceptable.

Nous avons préparé une liste de questions qui, nous vous l’assurons, alimentera votre réflexion et animera vos conversations.

Votre conjoint entretient-il directement ou indirectement des menaces...

qu’en cas de rupture, il pourrait vous ruiner?

qu’il a la possibilité de déposer une plainte contre vous auprès de la police en vous accusant d’être un parent inadéquat ou un conjoint violent?

qu’en cas de rupture, votre relation avec vos enfants pourrait être menacée?

qu’il pourrait vous discréditer auprès de votre famille, vos enfants, votre employeur, vos amis, votre thérapeute?

qu’en cas de rupture, il obtiendrait la collaboration des membres de son entourage pour vous affronter?

Votre conjoint vous a-t-il déjà frappé, tenté ou menacé de le faire avec ou sans objet contondant?

Votre conjoint a-t-il déjà endommagé ou menacé d’endommager des objets auxquels vous tenez?

Votre conjoint vous a-t-il déjà mis dans une situation difficile en vous entraînant dans une dispute au moment où vous aviez quelque-chose d’important à faire?

Votre conjoint vous a-t-il déjà contraint à faire une dépense qui ne vous convenait pas en utilisant votre bien-être ou celui de vos enfants comme argument pour vous y contraindre?

Votre conjoint vous menace-t-il de s’intéresser à un autre partenaire sexuel, vous invite-t-il à « aller voir ailleurs », parle-t-il souvent de partenaires qu’il a connu dans le passé, de ceux qu’il souhaite avoir dans l’avenir ou de ceux qu’il aurait souhaité avoir?

Votre partenaire vous menace-t-il de vous quitter, répète-t-il qu’il serait mieux sans vous ou évoque-t-il souvent une rupture éventuelle?

Votre partenaire utilise-t-il la sexualité ou la privation de relations sexuelles pour sanctionner vos comportements?

Si votre sexualité n’est pas ce que vous souhaiteriez qu’elle soit...

votre conjoint vous en fait-il porter seul la responsabilité?

votre conjoint tente-t-il de vous empêcher de vous « satisfaire? »

Votre conjoint vous discrédite-t-il au sujet de questions qui vous sont chères ou qui touchent votre identité? (travail, enfants, habillement, loisirs, etc.)

Votre conjoint favorise-t-il que vous entreteniez des relations avec vos proches? Votre famille, vos enfants, vos amis, vos collègues?

Votre conjoint s’intéresse-t-il à ce que vous avez à lui dire ou vos conversations sont-elles laborieuses, insatisfaisantes et stériles?

Avez-vous l’impression que votre conjoint vous prête des intentions que vous n’avez pas. Vous reproche-t-il d’avoir dit des choses que vous n’avez pas dites? Malgré vos mises au point, persiste-t-il à vous prêter des propos qui ne sont pas les vôtres?

Votre conjoint vous reproche-t-il de vous plaindre de lui auprès de tiers? Vous rapporte-t-il des propos défavorables d’autrui à votre endroit?

Votre conjoint refuse-t-il vos propositions de participer aux tâches ménagères alors qu’il se plaint que vous ne faites pas votre juste part et que vous le traitez comme un domestique?

Avez-vous parfois l’impression que votre vie est inutile. Entrevoyez-vous votre décès éventuel comme une libération? Avez-vous déjà pensé à la meilleure façon « d’en finir? » Entrevoyez-vous la possibilité de ne pas faire soigner une maladie grave dont vous seriez éventuellement atteint?

Lorsque vous avez prévu participer à une fête de famille ou à une activité impliquant des tiers, êtes-vous incertain, jusqu’au moment de l’événement, que votre conjoint vous y accompagnera?

Avez-vous l’impression qu’une crise menace d’éclater, que vous pourriez, sans le savoir, dire ou faire quelque-chose qui pourrait provoquer une crise ou que votre vie est une suite de crises?

Votre conjoint a-t-il l’habitude de quitter ou de menacer de quitter la pièce au moment où vous tentez d’avoir une conversation avec lui?

Avez-vous l’impression qu’avec votre conjoint, vous n’avez jamais raison?

Est-ce que vos conversations aboutissent souvent en dispute?

Est-ce que votre conjoint vous « fait la leçon? »

Est-ce que votre conjoint vous insulte?

Avez-vous l’impression qu’avec votre conjoint, il y a de nombreux sujets qu’il vaut mieux ne pas aborder?

Votre conjoint vous respecte-t-il quand vous demandez de mettre fin à une conversation qui ne mène nulle-part?

Quand votre conjoint vous pose une question, vous laisse-t-il le loisir d’y répondre, s’intéresse-t-il à votre réponse, en tient-il compte?

Votre conjoint vous pose-t-il des questions qui sont formulées de telle sorte qu’elles sont des affirmations déguisées?

Votre conjoint vous accuse-t-il injustement d’avoir des comportements que vous n’avez pas, d’avoir des défauts que vous ne reconnaissez pas, d’avoir des intentions que vous n’avez pas?

Avez-vous l’impression qu’au moment de prendre une décision (le choix des activités de vacances, l’aménagement de la maison, le menu d’un repas,) votre suggestion ne vaut que si elle convient à votre conjoint et que la réciproque ne vaut pas?

Avez-vous l’impression que votre conjoint sait où vous êtes et ce que vous faites à tout moment?

Si, à l’une ou l’autre des questions qui précèdent vous avez reconnu un comportement que vous ou votre conjoint avez déjà eu, vous avez découvert une façon d’améliorer votre relation.

Si vous avez tenté sans y réussir d’induire le changement de comportement souhaité, vous devriez considérer la possibilité d’obtenir de l’aide d’un conseiller. Il pourrait être utile d’en discuter avec un ami en qui vous avez confiance, un psychologue, un travailleur social du CLSC, un médiateur attaché au Palais de justice, un membre du clergé ou un membre de votre famille. Il n’y a aucune honte à demander de l’aide, au contraire. Assurez-vous cependant que votre volonté de trouver une solution à l’impasse dans laquelle vous vous trouvez est partagée par votre conjoint.

Ce qui précède illustre que la violence n’a pas de sexe et qu’elle peut aussi bien s’exercer par un homme que par une femme. Bien qu’aucune étude n’ait démontré qu’on puisse lier le taux de suicide anormalement élevé observé au Québec et la violence psychologique que favorise notre système judiciaire, on peut poser l’hypothèse qu’un tel lien puisse exister. L’adage féministe selon lequel « Les hommes ont peur qu’on rie d’eux et les femmes, qu’on les tue. » servirait-il à masquer une inacceptable iniquité?

Les statistiques publiées par le Regroupement provincial des maisons d'hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale indiquent que seulement 24,9% des places dans les refuges pour femmes victimes le sont par des femmes qui ont été victimes de sévices physiques de la part de leur conjoint.

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Subject: 
Après avoir lu tout cela, je
Author: 
Anonyme
Date: 
Sun, 2003-05-25 13:30

Après avoir lu tout cela, je réalise que voilà à coup sur une série de points qui ne manquent pas de clartés et précisions. Par ailleurs, réflexion faite, j'ose espérer, mais est-ce trop demander, qu'il sera bien compris que l'emploi du "il" dans ce texte couvre absolument tout autant le "elle", puis que l'emploi du masculin n'exclut pas, très loin de là, le féminin.


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Subject: 
bien bien bien
Author: 
Mayaxtal
Date: 
Sun, 2003-05-25 14:56

Enfin des bonnes questions à ce poser, qui peuvent peut être réussir a voir les personnes qu on côtoies d une autre façon. Ou plutôt de réaliser que certaine personne on certain problème de comportement. Autant cher un conjoint qu une conjointe a mon avis. Puisque la violence physique ou psychologique n'a pas de sexe. Tous somme des humains et tous avons certain problème de comportement du a certaine problème de société ou d autre sorte. Si ces questions peuvent aider quel qu’un à remarquer qu il y a un problème cher son conjoint (conjointe) et d essayer dans parler déjà une démarche va être faite. Et que peut être quand allant chercher de l aide pour certain que les problèmes puisse ce régler et éviter que d autre violence sois faite. Ce texte fait réfléchir et voir des choses qu on ne remarque pas toujours.. J ai bien apprecier
Nath


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Subject: 
Sources s.v.p.
Author: 
Anonyme
Date: 
Sun, 2003-05-25 15:17

"Les statistiques publiées par le Regroupement provincial des maisons d'hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale indiquent que seulement 24,9% des places dans les refuges pour femmes victimes le sont par des femmes qui ont été victimes de sévices physiques de la part de leur conjoint."

POURRIEZ-VOUS DONNER LA SOURCE EXACTE POUR QUE NOUS PUISSIONS VÉRIFIER VOS DIRES ?


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Subject: 
Un lecteur pas dupe
Author: 
Anonyme
Date: 
Mon, 2003-05-26 05:47

L'industrie criminelle de la victimisation féminine veux faire sa gorge chaude de ce chiffre! C'est le seul point qui l'intéresse dans tout ce texte! Voilà en marche l'expression d'un abus de pouvoir supplémentaire. Déjà que ce chiffre est très nettement sur-évalué, puisqu'il inclus les fausses accusatoins criminelles, qu'accompagnent subrepticement dans cette démarche une kyrielle d'organismes publiques et privées qu'elles soient avec ou sans buts lucratifs.


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Subject: 
Voici
Author: 
Anonyme
Date: 
Mon, 2003-05-26 08:36

http://www.garscontent.com/Dicregr.htm


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Subject: 
Précision:
Author: 
Anonyme
Date: 
Mon, 2003-05-26 10:09

Taux d'occupation des maisons d'hébergement: moins de 75%
Victimes de violence physique: 33%

Les hommes, on le sait, sont aussi victimes de violence physique de la part de leur conjoint. En 2000, c'est 14 femmes et 7 hommes qui ont été assassinés par leur conjoint.

Les hommes, on le sait aussi, sont au moins autant que les femmes, victimes des autres formes de violence.

Pourquoi, alors, n'existe-t-il pas de ressources à la disposition des hommes? Faudrait-il, comme le demande Vivian Barbot, la présidente de la Fédération des femmes du Québec, que les hommes s'organisent à leur tour? L'hostilité manifestée ici démontre que c'est, pour l'instant presqu'impossible. Il faudra continuer de tenter de discuter de ces questions avec des gens comme vous qui ne veulent pas en entendre parler. CMAQ, je n'ai pas de félicitations à vous faire.


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Subject: 
Source
Author: 
Anonyme
Date: 
Mon, 2003-05-26 18:03

Et où "Content d'être un gars" a-t-il puisé ces données chiffrées?


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Subject: 
Lis bien
Author: 
Hercule Dufferin
Date: 
Tue, 2003-05-27 10:00

Tu n'as qu'à cliquer sur "télécharger le rappport" En haut, à gauche avec ton index sur le bouton gauche de ta souris quand le curseur pointe sur le mot "téléchargez". Tu attends et tu lis. Tu sais comment lire, n'est-ce pas?


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Subject: 
quel est l'interet de ce texte?
Author: 
emmanuelle
Date: 
Sun, 2003-05-25 20:12

Je ne comprend pas ce que veut pointer l'auteur ou bien l'auteure. Que cela signifie?
Moi, je comprend que ce texte est adressé aux femmes car il est un ramassis de préjugés antifemmes. Mais bon peut-etre je me trompe...
En tout cas quel vision monolitique des relations si ce texte concerne aussi bien les hommes que les femmes.
Si ce sont les femmes qui sont visées, prohibons toutes relations hétérosexuelles car les femmes sont vraiment incapables d'amour quand elles s'unissent à un homme, et toutes les femmes d'ailleurs. Est-ce génétique?????


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Subject: 
Chère Emmanuelle
Author: 
Hercule Dufferin
Date: 
Mon, 2003-05-26 15:30

Comme c'est souvent le cas, votre commentaire est inutile. N'avez-vous rien d'autre à faire? Plutôt que d'en chercher le sens médiat que vous ne réussissez pas à saisir parce que le pseudonyme ne vous permet pas de deviner le sexe de son auteur, vous devriez en lire le sens immédiat. Si vous trouvez que les comportements décrits sont typiquement féminins, c'est que vous admettez égalemenbt que la violence domestique est un domaine de compétence féminine. Ce n'est malheureusement pas le cas. Les hommes aussi sommes capables de cruauté.


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Subject: 
A qd le parti masculino-feministe?
Author: 
emmanuelle
Date: 
Wed, 2003-05-28 11:34

Felicitation Yves Pageau, vous voici LE defenseur de tout le monde qui vit sur cette terre!! Alors quel effet ca fait d'etre un justicier? Cependant il vous faudrait un peu plus de cohérence et de clairvoyance.
Evitez également de m'attaquer personnelement, ca vous decridibilise.


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Subject: 
Discrédite
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-05-29 10:04

SR


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Subject: 
Pas de félicitations ?
Author: 
jplarche
Date: 
Mon, 2003-05-26 11:16

On demande pas de félicitations.
Mais z'en connaissez beaucoup, vous, des sites internets, des médias, qui laissent (et encouragent) la parole à un si large éventail de points de vue ? Sérieusement, ca va du féminisme radical à la remise en question totale d'un siècle de luttes...

Le CMAQ publie pas, on crie à la censure. Le CMAQ publie et ca jase en sivousplait sur toutes les listes de discussions et les autres sites indymedia francophones. L'arrivée massive et récente de nouveaux collaborateurs qui ont entrepris de décloisonner le débat féministe surprend un peut tout le monde, je pense.

Moi, je suis un partisan du débat. De tous les débats possibles. S'il y avait des questions qui ne méritent plus d'être débattues, ca voudrait dire qu'on en serait arrivé à une solution universelle et globale, ce qui n'est visiblement pas le cas (Raël prétend que cet éclair de génie nous arrivera en pleine face quelque part entre 2020 et 2025 mais ca, c'est son avis).

Tout ca pour dire que avant de s'en prendre au médium, le cmaq qui mérite en effet son lot de critiques, faudrait que tout le monde puisse se regarder un peu... Aux féministes convaincues, j'ai le goût de rappeler qu'évacuer la tribune du cmaq parce que les propos qui y ont cours depuis peu déplaisent fortement n'est pas une bonne solution. Au contraire, il faut investir ces lieux qui VOUS appartiennent pour faire connaître votre point de vue, enrichir les nôtres. Quant aux masculinistes (appelons-les ainsi en attendant qu'ils se dégotent un terme avec lequel ils seront à l'aise)je les inviterais à un peu plus de retenue. J'ai bien apprécié les propos de monsieur Thomas : vous avez raison d'être frustrés, désespérés après avoir crié pendant des années dans le désert. Il vous faut toutefois accepter que pour bien des gens, le côté progressiste de la cause que vous défendez n'a absolument rien d'évident. À vous de tirer profit de cette tribune pour démystifier la situation vécue par les hommes en restant dans les limites d'une politique éditoriale des plus ouverte et inclusive.

Enfin, je suis loin d'être convaincu que Il faudra continuer de tenter de discuter de ces questions avec des gens comme vous qui ne veulent pas en entendre parler.

Je pense qu'il y a des gens qui s'intéressent à ces questions et que plusieurs internautes qui fréquentent ce site sont très ouverts d'esprit, capables d'admettre que les hommes vivent leur part de problèmes dans notre société. En autant que le virage civilité et courtoisie pris tout récemment puisse durer.

J-P


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Subject: 
Wo les bretelles
Author: 
Hercule Dufferin
Date: 
Mon, 2003-05-26 14:35

Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on encourage la dissidence ici. Il ne faut rien exagérer. Il faut être fait fort pour soutenir le barrage d'opposition auquel j'ai eu à faire face. Si tu n'es pas trop frileux, j'aimerais formuler une critique (constructive, ça bas de soie) et une suggestion.

La critique, c'est qu'il y a une sacré rupture entre le slogan "Sortir de la pensée unique" et votre attitude ici-dedans. D'ailleurs, je pense que tu ne devrais même pas te péter les bretelles de tolérer qui que ce soit. C'est le mandat annoncé au-dessus de la porte. Mais là, on menace et on trouve des objections et on se félicite de sa tolérance et on pose de nouvelles conditions et on envoie au donjon. Ne me faites pas rire, j'ai les lèvres gercées. Vous êtes plus intolérants qu'un comité de limaces dirigé par une cloporte.

La suggesstion: évitez donc de porter les deux chapeaux en même temps. Que le correspondant qui vote -1 ne soit pas le même qui insulte l'interlocuteur. Il y a confusion des personnages et j'ai l'impression, pour être toléré, de devoir éviter de sortir de la pensée unique. Je fais mon possible pour mettre des gants blancs et il y a toujours quelqu'un pour m'envoyer chier. Ça me rend mal à l'aise. Si vous ne changez pas votre façon de fonctionner, vous allez vous retrouver entre vous, la conversation sera très ennuyante et vous allez devoir changer votre slogan.

Le virage civilisé? de quoi parles-tu? Je n'ai jamais été aussi mal traité. Je me retiens pour essayer de ne bousculer l'intolérance de personne. En-dessous de ça, je cesse de respirer.

Si ça pouvait plaider en ma faveur, je te ferais remarquer que le nombre de réplique aux textes que j'ai soumis indiqurait peut-être qu'ils ne sont pas aussi impertinents que la direction de CMAQ voudrait le laisser croire. Il y en a un qui comporte 38 commentaires. Si vous souhaitez un site tranquille, vous avez raison de me demander de me taire. Par contre, si vous souhaitez un bouillonnement des idées et de l'achalandage, je vous conseille de cesser de chercher des raisons de m'exclure.

Est-ce exact que l'espace est limité ici-dedans? Vous savez que l'espace serveur ne coûte plus rien ou à peu près. Je soupçonne que si vous m'avez demandé de slaquer la poulie, ce n'est pas tant pour des raisons techniques que pour des raisons idéologiques. Si CMAQ prenait de l'ampleur et que le nombre de ses visiteurs augmentait, je suis incertain que vous n'en seriez pas contents. Si la "presse alternative" (Couac, Mouton noir, Aut'journal, Info-bourg) explorait d'autres avenues que le féminisme victimaire, je suis incertain que son lectorat ne s'élargirait pas. J'ai proposé au CMAQ d'inscrire Content d'être un gars sur sa liste de liens. On m'a gentiment signifié qu'il ne saurait en être question. Pourtant, CMAQ parait sur ma page de liens. Est-ce que je craint que mes visiteurs adhèrent au féminisme victimaire que vous préconisez? Non. Au contraire. J'aimerais bien que quelqu'un réussisse à me convaincre que cette idéologie-là comporte quelque qualité que ce soit. Dans l'intérim, je continue de penser qu'elle est un paradoxe qui préconise l'inégalité pour les hommes et l'égalité pour les femmes. L'égalité avec qui? L'égalité avec les hommes, pardi. Oui mais les hommes sont moins bien traités que les femmes.


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Subject: 
Écoutez
Author: 
jplarche
Date: 
Mon, 2003-05-26 17:18

Écoutez monsieur Pageau, une courte visite dans la section des analyses (voir tout) vous permettra de constater que personne, PERSONNE, n'a publié autant de textes que vous depuis deux semaines. Mettons que comme barrage d'opposition et de manifestation d'intolérance, on a déjà vu pire...

Je suis bénévole au cmaq. J'y milite parce que j'y crois, parce que je veux vraiment sortir de la pensée unique... et croyez moi, ce slogan que nous portons si mal, si malhonnêtement est la seule explication pour laquelle toutes (ou à peu près) vos contributions à ce site ont été validées. Je suis conscient que le ton à votre égard n'a pas toujours été adéquat mais c'est pas une raison pour tout remettre en question ici. Si vous prétendez que vous ne vous attendiez pas à ce que vos textes soulève certaines critiques c'est que vous nous prenez tous pour des cons ! Ça fait deux ans et demi qu'on bosse sur le cmaq et on a encore de très belles années à venir. Nous méritons d'être critiqués et sommes des plus réceptifs mais nous n'allons pas tout bouleverser notre fonctionnement, nos pratiques, nos opinions parce que soudainement, depuis deux semaines, vous avez décidé de vous y mettre.

J'apprécie votre collaboration et je le dis sans mesquinerie. Elle a soulevé, soulève (et soulèvera ?) des débats intéressants, comme vous le soulignez et c'est bien tant mieux. Maintenant essayez de comprendre que quand on demande de la parcimonie, ça a rien à voir avec le contenu. Je ferais les mêmes commentaires aux féministes qui inonderaient notre site de leurs archives, comme aux étudiants, aux syndicats, name it... Le cmaq ne sera toujours que le véhicule d'idées progressistes DIVERSIFIÉES et reliées d'une certaine façon à l'actualité.

J'ai malheureusement perçu dans votre assiduité soudaine, dans le nombre effarant de soumissions que vous nous proposez, une volonté mesquine de repousser nos limites juste pour pouvoir ensuite crier à le censure et au baîllonnement. Seriez-vous en train de faire jouer à votre mouvement un rôle de VICTIME de la soi-disant censure pro-féministe ? Vous ne pourriez pas faire cela et dénoncer du même souffle ce que vous percevez comme une stratégie victimaire chez les féministes. Vraiment, je dois me tromper.

J-P


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Subject: 
Ouais-ouais
Author: 
Hercule Dufferin
Date: 
Mon, 2003-05-26 21:07

Je comprend, je respecte et je m'objecte. Est-ce que je peux? Il n'y a pas de mouvement masculiniste. Enfin, je n'ai pas à m'excuser d'exister, après tout, il y a bien un mouvement féministe, non? Je serais accusé d'être un tantinet hyperactif et enthousiaste que je ne pourrais pas m'objecter. Vous me demandez de me retenir? Fort bien. Je prendrai plus longtemps à exprimer ce que je me languis à exprimer.

Disons qu'on chage de place et disons qu'il n'y a pas de problèmes techniques. Disons que je crois pas à l'excuse technique que CMAQ est limité par le nombre de contributions que chacun puisse faire. Je dirais: "Vas-y mon coco" et si ça ne convenait pas, on serait plusieurs à te le dire. Au lieu, à la place, vous ne cessez de me répéter que c'est intolérable, inacceptable, dérangeant mais qu'il faut sortir de la pensée unique. Let's get real. Tu préfère que je me taise ou non?


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Subject: 
pourquoi yves pageau n aime pas les femmes?
Author: 
Anonyme
Date: 
Wed, 2003-05-28 12:08

Dis moi yves,par qui es tu payé pour etre 24heures sur 24 sur le net?
Une autre question:penses tu reellement que dans notre societe actuelle les hommes sont un groupe oppresse par les femmes?
Si oui comment expliques tu le fait que les postes de pouvoirs(economique,politique)sont detenus par des hommes?
Comment expliques tu que les femmes qui adoptent des traits de caractere dits masculins sont valorises(on dit qu elles en veulent,qu elles sont battantes,independantes...)Alors,a l inverse un hommes tendre doux non violent est traité de tapette,d homme émasculé?


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Subject: 
pas une si mauvaise idée...
Author: 
Anonyme
Date: 
Tue, 2003-05-27 12:44

Y.P. a écris: "Le virage civilisé? de quoi parles-tu? Je n'ai jamais été aussi mal traité. Je me retiens pour essayer de ne bousculer l'intolérance de personne. En-dessous de ça, je cesse de respirer."

Arrêter de respirer... Et pourquoi pas? ;-)


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Subject: 
Encore toi?
Author: 
Hercule Dufferin
Date: 
Tue, 2003-05-27 13:31

C'est vrai que les cloportes se cachent sous les pierres.


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Subject: 
Personne de parfait
Author: 
Anonyme
Date: 
Mon, 2003-05-26 22:24

J-P, je ne suis pas parfait, je suis humain, notre imperfection et notre différence font même la richesse de l'être humain. Je crois qu'en se parlant en discutant, objectivement nous pourrons avancer et être plus empathique à la vision du monde de l'autre. Je suis contre l'injustice.

Aussi je vous dis honnêtement que je ne peux être contre le féminisme, je suis père d'une fille, ado de 16 ans, qui découvre le monde. Comment en tant que père puis-je lui dire qu'elle ne peut être artiste, mécano, pilote, parce que son sexe n'est pas celui de la majorité de ces métiers ? Je me battrai pour son bien, mais je suis père d'un garçon de 13 ans, comment ne pas défendre ses intérêts à lui aussi ? Comment faire pour qu'il ne sois pas touché par une certaine image négative de l'homme qui est véhiculée ? Comment demander que des mesures soient mises en place pour favoriser son développement d'homme, de parent ? Depuis des générations on a demandé aux garçons de pourvoir et aux filles d'être pourvues. On a beaucoup travaillé les stéréotypes des filles mais pas nécessairement ceux des gars. Comment aussi ne pas tomber dans l'excès et voir des stéréotypes partout ? Comment demander des mesures qui inciteront des gars à s'investir plus avec leur enfant, à investir même des métiers typiquement féminins comme les garderies, infirmiers ?

Soyez sûr que j'ai l'esprit ouvert et prêt à échanger avec tous(tes) respectueusement. Je demande la même chose, j'espère aussi que vous comprendrez qu'il devient lourd de toujours se faire servir les mêmes arguments quand on essaie d'avancer, comme la violence que certains(nes) voient comme un attibut masculins, le côté noir du "patriarcat" passé, la domination etc... Vrai que les femmes se battent depuis 30 ans, mais devons nous attendre ce temps " Avec chaque gars qui souffrent il y a un entourage qui souffre. Je ne veux absolument pas enlever quoi que ce soit aux femmes, juste aider avec mon grain de sel à faire prendre conscience que les gars aussi peuvent souffrir et qu'ils méritent qu'on les aide.

Je ferai un effort pour éviter toute généralistion et comprendre, pour mon fils et ma fille. Pour laisser un monde meilleur où il y aura une justice sociale.

Alain Thomas

Merci au CMAQ et aux participants.


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