Ci-joint les deux derniers communiqués du syndicat expliquant le pourquoi de leur débrayage. Le premier s’intitule « Devant l'échec de la négociation, les syndiqué-es de Notre-Dame entreprennent deux journées d'études » et le second « Notre-Dame : le MSSS doit intervenir ! »

Le premier communiqué.

Devant l'échec de la négociation, les syndiqué-es de Notre-Dame entreprennent deux journées d'études

MONTREAL, le 22 mai - Le mercredi 21 mai, nous avons tenté un ultime effort de négociation pour en arriver à un règlement dans le dossier des coupures de poste à l'entretien ménager. Nous avons soumis coup sur coup deux propositions qui auraient pu être acceptables aux deux parties. L'employeur les a refusées toutes les deux.

Conformément au mandat de notre assemblée générale, les deux journées d'étude votées à scrutin secret sur les trois quarts de travail en décembre dernier seront donc appliquées dès jeudi matin, 22 mai.

La journée d'étude concerne tous les membres du syndicat des travailleurs et travailleuses de l'hôpital Notre-Dame, c'est-à-dire l'ensemble du personnel syndiqué avec le STTHND. Comme par le passé, il va sans dire que nous assurons les services essentiels. Donc, le personnel de soin (préposé-es aux bénéficiaires, infirmiers et infirmières auxiliaires, réceptionnistes) des unités suivantes rentrent au travail comme d'habitude : salle d'opération et salle de réveil, urgence et urgence psychiatrique, soins intensifs chirurgicaux et médicaux, soins palliatifs, hémodialyse, hémodynamie, clinique d'oncologie, et unités ambulatoires.

Le local de grève sera ouvert à partir de 5 heures 30. Il est situé au 2040 Alexandre de Sève au troisième étage.

Les coupures de poste à l'entretien ménager font partie d'un plan de compressions CHUM global qui comprend également une coupure des dépenses d'assurance salaire de l'ordre de 1 million 430 mille dollars.

LES COUPURES, ON EN A SOUPE !
L'équipe syndicale du STTHND

Le deuxième communiqué :

Notre-Dame : le MSSS doit intervenir !

MONTREAL, le 23 mai - La situation dans les relations de travail à l'hôpital Notre-Dame est inacceptable. Dans ses appels à la direction, le syndicat des travailleuses et travailleurs a suggéré plusieurs aménagements au projet de réorganisation du service de salubrité et il a de plus proposé la médiation comme moyen d'éviter l'affrontement.

Le syndicat a reconnu que l'objectif d'efficacité dans l'organisation des services est légitime et il a fait preuve de souplesse. La partie patronale s'est réfugiée pour sa part dans l'intransigeance et elle continue de recourir à un arsenal de mesures disciplinaires.

"Nous ne sommes pas dans un cadre normal de relations patronales et syndicales à l'hôpital Notre-Dame, où le dialogue constructif est inexistant. Le ministère de la Santé et des Services sociaux ne peut plus rester en marge et doit faire suite à nos appels d'intervention que nous lui avons faits et qui sont sans réponse depuis plusieurs jours", a déclaré Pierre Lamy, président de la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN.

"Le ministère a la responsabilité de la gestion du réseau et nous ne comprenons pas son inaction. Les dirigeants du ministère nous disent qu'ils favorisent une plus grande implication du personnel dans l'organisation du travail et qu'ils sont préoccupés des problèmes de surcharge et d'épuisement qui affligent les personnes qui oeuvrent dans le réseau. A nos yeux, ce qui se passe à l'hôpital Notre-Dame va dans une direction contraire à ces principes et le ministère ne doit pas accepter, au nom de la responsabilité des administrateurs locaux, que se répande un style de gestion rigide et autocratique", ajoute le président de la FSSS.