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L'aliénation parentale, c'est criminel!

Hercule Dufferin, Sunday, May 18, 2003 - 22:14

Yves Pageau

L’aliénation parentale c’est comme le rodéo. Elle consiste à briser le lien qui existe entre un enfant et l’un de ses parents. Lors d’un rodéo, le cavalier est toujours jeté en bas de sa monture. Ce n’est qu’une question de secondes. Quand il est question d’aliénation parentale, l’enfant est toujours perdant. Ce n’est, là aussi, qu’une question de temps.

L’aliénation parentale est tellement fréquente qu’on ne remarque que ses manifestations les plus abjectes.

Dans le passé, des comportements inacceptables ont été modifiés par une campagne de publicité gouvernementale. C’est, en effet, surtout le parent visiteur qui souffre d’aliénation parentale et 94,26% des parents visiteurs sont des hommes.

Nous avons appris que, lors de son assemblée du 9 novembre dernier, le Comité des parents non-gardiens de Montréal a résolu d’adresser une demande à la ministre Goupil pour que le Ministère de la famille et de l’enfance instaure une campagne de publicité gouvernementale pour sensibiliser la population aux ravages causés par l’aliénation parentale. Les membres du Comité estiment qu’un telle campagne de sensibilisation servirait l’intérêt de chacun des membres des familles dont les parents sont séparés et qui, rappelons-le, représentent la majorité des familles contemporaines.

Le psychiatre américain Richard Gardner, la sommité dans le domaine de l’aliénation parentale publie de nombreux articles sur Internet. Selon lui, il s’agit d’une forme de maltraitance dont les conséquences sont dévastatrices pour l’enfant qui y est soumis. À titre de témoin expert, le docteur Gardner recommande généralement à la cour que la garde légale soit retirée au parent qui s’est rendu coupable d’avoir soumis son enfant à des actes visant à induire l’aliénation parentale. Il recommande aussi que le parent coupable soit astreint à des visites parentales supervisées.

Les parents qui sont victimes d’aliénation parentale se réconfortent souvent avec l’idée que l’enfant devrait un jour se révolter contre le parent qui a induit l’aliénation parentale. L’expérience démontre que rien n’est moins certain et, même si elle devait se produire, l’aliénation des deux parents n’est pas plus souhaitable que l’aliénation d’un seul parent.

On peut espérer, dans l’intérêt des enfants, de leurs parents et de la santé de l’institution familiale, que l’aliénation parentale cesse d’être tolérée comme d’autres comportements ont cessé de l’être depuis qu’on accepte d’en parler ouvertement. En attendant, pour que le Tribunal de la famille, le Directeur de la protection de la jeunesse et la Cour criminelle reconnaissent l’ampleur du problème, il faut qu’une campagne de publicité gouvernementale sonne l’alarme.

Le territoire québécois est vaste. Il est facile pour le parent gardien d’élire résidence dans une région éloignée de celle où réside le parent visiteur. L’une des solutions consiste à partager les frais associés à l’exercice de la visite parentale entre les deux parents. Le Conseil du Statut de la femme serait-il plus influent que le Conseil de la Famille et de l’enfance?

Le jour où il est prévu que son parent visiteur ne le visitera pas, vous faites croire à votre enfant que son parent viendra le chercher. Il se prépare, l’attend et son parent ne vient pas. Quand, plus tard, un magistrat ou un psychologue lui demandera de relater la déception qu’il a ressentie cette journée là, il sera tellement émouvant que personne ne pensera à demander quel jour c’était.
Le jour de la visite parentale, vous dites à votre enfant que si son parent visiteur ne venait pas le chercher, vous irez au parc d’attraction ensemble. Soyez assuré qu’il sera déçu de l’arrivée de son parent visiteur.
La veille de la visite parentale, vous couchez votre enfant plus tard que d’habitude.

Le jour de la visite parentale, s’il fait froid, vous habillez votre enfant légèrement. Vous ne lui confiez pas de vêtements de rechange.
Le jour de l’anniversaire de votre enfant, vous lui dites que son parent devrait lui téléphoner et vous filtrez les appels.

Vous dites à votre enfant tout ce que son parent visiteur devrait lui acheter pour lui prouver qu’il l’aime.
Vous inciter votre enfant à appeler votre nouveau conjoint « papa » ou « maman. »

Quand le parent visiteur vient chercher son enfant, vous laissez votre nouveau conjoint s’occuper de l’échange.
Vous avez l’air triste et vous dites à votre enfant que tout va bien.

Vous portez plainte auprès du Directeur de la protection de la jeunesse contre le parent visiteur. Vous l’accusez d’abuser de son enfant et votre enfant finira par le croire.
Vous portez plainte auprès de la police contre votre ex-conjoint. Vous l’accusez de violence à votre endroit. En attendant son procès, la cour le soumettra à des visites parentales supervisées et, même si son innocence était reconnue par la cour, votre enfant continuera de croire que vous aviez des raisons de porter plainte contre son parent. Au Québec, il n’y a pas de limite au nombre de fausses allégations que vous pouvez porter et, même quand la partie adverse réussit à prouver que les allégations sont fausses, la personne qui les a portées, si cette personne est une femme, n’est pas inquiétée. En portant de nombreuses plaintes contre votre ex-conjoint, vous réussirez à le ruiner et quand il ne sera plus en mesure d’assurer sa défense, il finira par être condamné.

Vous obtenez une ordonnance de la cour pour que le parent visiteur soit soumis à des visites parentales supervisées. Demandez qu’il soit tenu de venir chercher votre enfant avec un bénévole. Pas de bénévole, pas de visite.
Vous découpez vos photographies de famille pour en faire disparaître l’autre parent.

Vous engagez un tueur pour éliminer l’autre parent. Ça s’est déjà fait. Si vous vous faites prendre, votre ex-conjoint devra accompagner votre enfant au centre de détention pour les visites parentales.

Le jour où le parent visiteur devrait voir son enfant, refusez de le laisser partir et dites-lui que c’est son parent qui ne veut pas le voir. Si le parent insiste, appelez la police.

Vous laissez votre enfant comprendre que son parent est indigne et qu’il a été violent avec vous.
Si le parent visiteur fait un cadeau à son enfant, retournez-le ou faites-le disparaître.

Quand votre enfant revient de chez son parent, vous pourriez le questionner et lui demander s’il a été maltraité.

Examinez votre enfant et signalez la moindre égratignure au Directeur de la protection de la jeunesse.

Si le parent visiteur est tenu de se soumettre à une visite parentale supervisée, vous demandez à votre enfant si l’intervenant les a gardés à l’œil pendant toute la visite.
Quand vous déménagez vous ne laissez pas votre nouvelle adresse à votre ex-conjoint. S’il vous retrace, appelez la police. S’il ne vous retraçe pas, demandez à la cour de déclarer sa déchéance parentale. Faites valoir qu’il n’est plus en contact avec son enfant.

Si vous vous qualifiez à l’aide juridique, profitez du moindre prétexte pour poursuivre votre ex-conjoint. Si vous ne vous qualifiez pas, demandez aux intervenantes des refuges pour femmes victimes de vous accompagner dans votre démarche. Elles se feront un plaisir de faire de sa vie un enfer.

Avec nonchalance, demandez à votre enfant si son parent a cessé de se droguer.

Si votre enfant souffre d’allergie provoquez-la le jour de la visite parentale.

Pour justifier que votre enfant ne visite pas son parent, dites qu’il est enrhumé.

Le lecteur sera rassuré de savoir que l’aliénation parentale n’est pas encore considérée comme un acte de maltraitance par les tribunaux canadiens. On peut donc s’y livrer sans crainte de sanctions. Pensez-y. C’est une aubaine.

Un site où il est question de condition masculine et d'exercice de ;a^paternité.
www.garscontent.com/
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Subject: 
Tellement vrai
Author: 
Anonyme
Date: 
Mon, 2003-05-19 00:39

Et il y a encore pire croyez-moi tellement qu'on en fait une psychose ou qu'on se tue tout simplement. Invivable et impossible à décrire tellement c'est démoniaque.


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