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218 485 ménages locataires consacrent toujours plus de 50 % de leur revenu en loyer

Anonyme, Tuesday, May 13, 2003 - 11:18

FRAPRU

Publication des données du recensement de 2001 sur le revenu et les coûts d'habitation : 218 485 ménages locataires consacrent toujours plus de 50 % de leur revenu en loyer. Même si la situation s'est sensiblement améliorée entre 1995 et 2000, compte tenu de la relance de l'emploi et de la faible hausse des loyers, 218 485 ménages locataires consacraient toujours plus de la moitié de leur revenu pour se loger au Québec au moment du recensement canadien de 2001. Il s'agissait de 17,6 % des locataires québécois. Le Front d'action populaire en réaménagement urbain qui commentait ses données précise que le recensement a eu lieu avant que la pénurie de logements locatifs ne fasse réellement sentir ses effets, entre autres en termes des hausse de loyer. Il estime donc que la situation a sérieusement recommencé à se détériorer depuis.

Même si la situation s'est sensiblement améliorée entre 1995 et 2000, compte tenu de la relance de l'emploi et de la faible hausse des loyers, 218 485 ménages locataires consacraient toujours plus de la moitié de leur revenu pour se loger au Québec au moment du recensement canadien de 2001. Il s'agissait de 17,6 % des locataires québécois. Le Front d'action populaire en réaménagement urbain qui commentait ses données précise que le recensement a eu lieu avant que la pénurie de logements locatifs ne fasse réellement sentir ses effets, entre autres en termes des hausse de loyer. Il estime donc que la situation a sérieusement recommencé à se détériorer depuis.

Le dernier recensement révèle que 445 215 ménages payaient plus de 30 % de leur revenu en loyer. Il s'agit de près de 36 % des locataires du Québec. Même s'il admet que ce pourcentage a sérieusement baissé entre 1995 et 2000, puisqu'il était de 42,5 % lors du dernier recensement, le FRAPRU estime inadmissible que plus d'un locataire sur trois ait à payer plus que la norme fixée par les gouvernements eux-mêmes. Au début d'une grande semaine nationale d'actions, il presse donc à nouveau les gouvernements d'accroître leurs investissements dans le domaine du logement social.

Une certaine amélioration qui ne durera pas

Après une première analyse des données du recensement, le FRAPRU constate une certaine amélioration de la situation entre 1995 et 2000. Celle-ci est due à une hausse du revenu moyen des ménages qui est passé de 27 148 $ en 1995 à 32 269 $ en 2000, pour une hausse de 18,8 %. L'organisme y voit un effet de la relance de l'emploi durant cette période. Il ajoute que, durant la même période, le loyer moyen est passé de 506 $ à 529 $ pour une hausse de 4,5 %, soit moins de 1 % par année.

L'organisme ajoute qu'à son avis, la situation s'est détériorée au cours des deux dernières années dans les régions frappées par la pénurie de logements locatifs, comme Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke et plusieurs autres centres urbains à travers le Québec. Le FRAPRU précise que plus de 80 % des locataires du Québec sont présentement touchés par cette pénurie que tous les intervenants s'entendent pour qualifier de crise.

La situation dans les régions métropolitaines

C'est évidemment dans la région métropolitaine de Montréal que se retrouve le plus grand nombre de ménages locataires devant consacrer un pourcentage disproportionné de leur revenu en loyer. Ceux qui devaient payer plus de 30 % se chiffraient à 255 585 (36,4 %), alors que ceux qui y engloutissaient plus de la moitié de leur revenu étaient au nombre de 127 115. Quelque 18,1 % des locataires étaient dans cette dernière situation. Le FRAPRU précise que c'était avant la hausse des loyers des deux dernières années. L'organisme rappelle que cette hausse a été de 4,2 % en 2001 et de 5,5 % en 2002. Dans son rapport sur le logement locatif d'octobre 2002, la Société canadienne d'hypothèques et de logement prévoyait une hausse similaire en 2003.

Dans la région métropolitaine de Québec, 45 945 ménages, soit 35,1 % des locataires, consacraient plus de 30 % de leur revenu pour se loger en 2000, dont 22 265 (17 %) plus de 50 %. Le FRAPRU ajoute que la hausse de loyer y a depuis été de 3,8 % en 2001 et de 2,7 % en 2002.

Dans la région métropolitaine de Gatineau, 13 070 ménages, représentant 33,6 % des locataires, payaient plus de 30 % de leur revenu en loyer, dont 6340 plus de 50 %. Selon l'enquête sur le logement locatif, la hausse de loyer a depuis été de 6 % en 2001 et de 4 % en 2002.

Dans les régions métropolitaines de Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay, le nombre de ménages locataires payant plus de 30 % de leur revenu en loyer était respectivement de 11 980 (37,8 %), 9950 (39,2 %) et 8875 (37,9 %). Celui des ménages y engloutissant plus de la moitié de leur revenu était respectivement de 5850, 4620 et 4485.

Semaine d'actions

Le FRAPRU entame aujourd'hui une grande semaine d'actions pour du logement social, par des activités à Châteauguay, Rimouski et Trois-Rivières. Au cours de la semaine, des actions auront aussi lieu à Montréal, Longueuil, Québec, Sherbrooke, Saguenay et Gatineau. Le tout se terminera par une grande manifestation à Montréal, samedi le 17 mai. La manifestation sera suivie d'un spectacle gratuit animé par Yvon Deschamps et auquel participeront des vedettes comme France Castel, Judy Richards et Tomas Jensen.

Site du FRAPRU
www.frapru.qc.ca


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