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Cuba dans la mire de Bush

Michael Patrick..., Thursday, May 8, 2003 - 01:02

Michael Walsh

Après la guerre en Irak, sur la liste d'état voyou du Pentagone, figure Cuba. Bush a le vent dans les voiles et la grande presse lui rappelle qu'il y a un autre dictateur qui mériterait bien de subir le même sort que Sadam Hussein.

Il y a quelques jours, alors que Collin Powell accordait une conférence de presse, un journaliste lui demanda si les É-U avaient l'intention de faire subir à Cuba le même sort que l'Irak venait de connaître. Juste le fait de poser la question confirme que l'éventuelle invasion de Cuba, état voyou dirigé par un "dictateur" fait parti de la réalité de l'échiquier international actuel, même si le secrétaire d'état prétend que le système cubain tombera de lui-même sans qu'ils aient à intervenir militairement. La guerre en Irak, "officiellement" terminée, beaucoup semblent déjà s'impatienter, journalistes compris, à passer à un autre spectacle de guerre moderne, avec toute la mise en scène hollywoodienne à laquelle on a été habitué.
La plupart des grands médias, les télévisions, radios, revues, genre Courrier International, l'Actualité, et ce, pendant des semaines déjà, n'ont pas dérougis sur le dos de Cuba, à la grande joie de l'administration américaine qui voit son plan "tract II" bien fonctionner ("tract I" étant l'embargo officiel, et le second, la phase comprenant la mise sur pied, le financement et la direction d'organismes de "presse libre" sur place, à Cuba, entrainés, depuis "l'élection de Bush" par Otto Reich, spécialiste de la désinformation sur Cuba depuis l'avènement de la Révolution.) Georges W Bush, formant la dixième administration américaine pendant le règne de Fidel Castro, s'est juré de venir à bout de ce régime, qui est depuis trop longtemps un mauvais exemple pour les autres peuples du tiers monde et, par surcroit, il a une dette envers les anti-castristes de Floride qui lui ont permis de gagner ses élections par la fraude.
Alors, pour presser les choses, il envoie James Cason pour remplacer la trop tiède administration de la section des intérêts américains à la Havane (qui tient lieu d'embassade) Ce dernier n'y va pas avec le dos de la cuillère dans son recrutement et dans la formation d'équipes de cubains prêts à trahir leur pays pour des billets verts. Ce grossier personnage ne se cache même pas pour narguer le pouvoir cubain, faisant fi de toute obligation consulaire, cri à tout vent sur l'Ile qu'il est là pour faire changer les choses. Faire sortir de l'information (lire désinformation) vers Miami par ses équipes de "journalistes", organiser la distribution par ses camelots mercenaires cubains de littérature en sol cubain,le tout en conformité avec l'application de la loi Helms-Burton, loi venu renforcir l'embargo en 96. Bref,dans le contexte économique cubain, économie soumise aux lois du blocus par une puissance qui maintient une base militaire hostile sur le territoire national, les activités des 73 cubains arrêtés, jugés et condamnés, constituaient bel et bien activités liées au terrorisme économique. Quant aux 3 pirates, au lourd passé criminel, qui ont été exécuté, il s'agissait de délits de droit commun, commis avec une violence sans pareil; ces derniers n'ont pas hésité à brandir le couteau sur la gorge de leur otage et de menacer de jeter par-dessus bord un après l'autre tous les passagers si leurs demandes n'étaient pas acceptées. C'était le 7ième détournement depuis les 7 mois précédents et Cuba a dû prendre cette décision pour mettre fin à cette vague, encouragée par les plans d'invasion des É-U.
Mais, voyez-vous, la désinformation ne parvient pas seulement des milieux terroristes de Miami et de leurs amis dans l'Ile, pour calomnier Cuba. Il s'en est trouvé à dire que Castro fusille désormais les journalistes, ou "des enfants cubains ont été exécuté parcequ'ils voulaient quitter Cuba. On avait vu la vrai nature de Robert Ménard, directeur de Reporters sans Frontières, au Vénézuela quand il prenait partie pour la presse corrompue contre le président démocratiquement élu Hugo Chavez. Mais, sa haine pour Cuba n'a pas son pareil et il a eu droit ces dernières semaines à plein d'espaces écrites et parlées dans plusieurs médias. Passé maître lui aussi dans l'art de la désinformation, on l'a démasqué comme agent de la CIA et surnommé son organisme "Menteurs sans Frontières". La cerise sur le sundae, toujours au chapitre de la désinformation nous provenait par nul autre que Pierre Bourgault, à sa chronique du matin à l'émission Indicatif présent, présenté à la radio de radio-canada par Marie France Bazzo(émission du 6 mai, peut être ré-écouté en différé sur internet). C'est en toussant que ce dernier est venu nous montrer ses couleurs à propos de Cuba. Nous parlant d'un système voué à la pauvreté et à la tyrannie où tous ceux, y compris lui, devrait se sentir un peu coupable de voyager en touriste là-bas.Selon lui, on y avait emprisonné des opposants relativement doux. on avait exécuté 3 cubains qui avaient manqué leur départ pour les É-U. C'est là que se situe la désinformation qui cache mal sa haine pour la Révolution cubaine;ne pas placer dans le véritable contexte les procès de mercenaires et leur emprisonnemnets pour avoir contrevenu aux lois de leur pays. Omettre de parler du blocus comme facteur très important causant la pauvreté. Ne pas mentionner que les 3 cubains avaient détourné un bateau et tout son équipage en menaçant de tuer tout le monde si le bateau ne partait pas pour les É-U,là où les auteurs de détournements sont reçus en héros et demeurent en liberté, d'où l'effet d'entrainement chez les éventuels candidats à l'immigration illégale. Parler d'exode massif de cubains par la mer en conséquence de la non tolérance de toute oppositon. Encore une grossièreté quand on sait que la plupart des candidats à l'immigration illégale découle du non-respect des ententes entre les 2 pays de la part des É-U(l'octroi de 20000 visas par année), des causes économiques et non politiques comme en font foi les enquêtes et finalement, à cause de la loi d'ajustement cubain qui accorde presqu'automatiquement la citoyenneté américaine à tous cubains qui réussi à toucher le sol de Floride,avec en garantie le loyer et l'emploi.
Cuba, par ses prises de position courageuses, contre le néo-libéralisme, contre la guerre, pour un partage équitable des richesses, pour la paix, tient un discours qui ne plait pas à l'impérialisme.Il est dommage que plusieurs journalistes, peut-être souvent honnêtes, mais mal informés, se contentent de répéter tel des perroquets, le contenu des dépêches des grandes agences de presse, perpétuant ainsi l'ignorance et les préjugés. Dans ces temps de guerres préventives, il est urgent de donner l'heure juste et de riposter au manipulateurs, conscients ou pas, de l'information.

site de solidarité avec Cuba de l'Association québécoise des Amis de Cuba


Subject: 
woah
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-05-08 10:52

Vrai que dans la guerre qui oppose l'empire à Castro et l'île sur laquelle il règne en seul maître depuis 45 ans, les gens épris de justice sociale doivent s'élever contre les États-Unis. Cependant je ne vois pas pourquoi on devrait passer l'éponge sur la répression sauvage qui sévit à Cuba et passer sous silence des exactions sous prétexte qu'elles sont commises par un régime en lutte contre les États-Unis. Tant qu'à y être pourquoi pas appuyer Saddam Hussein et Ben Laden ? Désolé, je ne peux pas au nom de l'égalité, de la justice, de la liberté pardonner au régime cubain son aveuglement. Tu te rends pas compte que quand le régime cubain va tomber, ce qui est inévitable parce que le peuple va ben se révolter un moment donné, on va jeter le bébé avec l'eau du bain pour instaurer le capitalisme sauvage comme dans tous les États ex communistes ?

Pourtant, Castro aurait pu, s'il avait été moins mégalo montrer une voie alternative. Le régime a de grandes réalisation à son actif qui doivent faire l'envie de bien des peuples exploités de la périphérie. Mais non... Quelques soient ses motivations et elles sont fort nobles je le reconnais, rien ne justifie une répression pareille pendant tant d'années. Quant à la désinformation, pas de doute, elle est quotidienne. Reste que des journalistes ont effectivement été condamnés au terme de procès fort expéditifs pour des délits d'opinions. Plusieurs d'entre eux étant de surcroît déjà pas mal plus engagés à gauche que nos mauviettes québécoises. Je ne vois pas comment on peut cautionner cela, même au nom de l'idéal socialiste. Pour moi Castro ne pense qu'à ses intérêts et son pouvoir n'est pas aujourd'hui plus légitime à mes yeux que celui de Bush ou Chrétien.


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Subject: 
Cuba
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-05-08 21:00

Cuba ne doit pas se défendre. Castro est un méchant dictateur. Et gnan gnan. Oui, c'est une dictature. Une dictature contre les impérialistes et contre les exploiteurs capitalistes qui règnent en maitre sur la planète. Un petit bout de terre et un peuple fier qui défend son droit à la vie et à la dignité. Le peuple cubain veut éviter une guerre sanglante avec l'empire US. Parce que l'empire a toujours cuba dans la gorge, cuba ne devrait pas empecher cette guerre? Cuba doit laisser les maitres-bouchers entrer et piller au nom de la liberté des multinationales? Oh oui applaudissent les petits valets de service! Les journalistes-terroristes, agents de la CIA, ont eu ce qu'ils méritaient. Et le peuple cubain ,malgré sa pauvreté, n'est pas le jouet des financiers et des barbares made in US
Il lutte, vie, et a une qualité de vie meilleure que la notre.


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Subject: 
journalistes
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-05-08 22:52

Parlons en donc, de ces pauvres journalistes condamnés, des mercenaires, traitres à leur patrie, sur les listes de paye de la Maison Blanche, pour des billets verts, on collabore avec l'ennemi, celui-là même qui impose un blocus criminel et inhumain, celui qui finance les terroristes anti-castristes de Miami, dans leurs plans de déstabilisations de Cuba. Ces pauvres petits "journalistes" cubains, qui pour plusieurs, n'ont jamais écrit un texte de leur vie. Qui, en plus de leur salaire en US, reçoivent des cadeaux, en médicaments, chose que leurs frères cubains n'ont même pas accès justement à cause de l'embargo américain. Cuba a le droit de se défendre contre les Maîtres du Monde, les plus grands terroristes de la planète.


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