Portrait de l’actuel président de Radio Basse-Ville, entré en fonction le 26 février 2003.
L’actuel président de CKIA a d’abord été connu à Radio Basse-ville comme l’animateur de l’émission Les Radio activistes, diffusée sur les ondes du 88.3 FM le mercredi soir, de 20h à 21h. Émission d’actualité et d’information générale, Les Radio activistes ont déjà abordé des sujets fort divers, de la réforme des institutions démocratiques au tabagisme, en passant par l’Halloween, la psychanalyse, le développement durable et les croisades du Moyen-Âge. Sur le site web de l’émission (http://www.ausommetdelachute.com/RATS2.htm ), la mission des Radio activistes est ainsi définie :
« Nous assistons à une véritable entreprise de stérilisation des ondes canadiennes et québécoises. […]Les Radio Activistes est une émission libre, produite par une radio qui se veut également libre. La corruption gouvernementale, la mondialisation, la franc-maçonnerie, les E.B.E., le paranormal, bref ce sont des sujets trop souvent tournés en dérision. Qui tire les ficelles de l’opinion publique? »
Au-delà de son émission de radio, Stéphane Boutin mène de front bien d’autres activités, comme on peut l’apprendre en allant faire un tour sur l’annuaire web des entreprises dans lesquelles il est impliqué (l’adresse : http://www.ausommetdelachute.com/annuaire.htm). Parmi les entreprises qui y sont répertoriées, on retrouve, notamment, Les Entreprises Stéphane Boutin, le Centre de Conférence de Québec (CCQ), Centre-Ville à la Carte, la Société des Huit, la Clinique Psycho-Mystique, Le Club L’Orient et l’Institut de Pharmacopée chinoise.
Le site ausommetdelachute.com (cf. note 1) est une véritable nébuleuse, un dédale de mini-sites et de portails distincts mais reliés les uns aux autres par de multiples hyperliens. Ces sites décrivent pour la plupart des compagnies privées et des projets dont la personne-ressource est le plus souvent… Stéphane Boutin. La compagnie qui porte son nom, Les Entreprises Stéphane Boutin, est une entreprise de services (conception et hébergement de sites web, conception de plans d’affaires, etc.) destinés aux compagnies privées. Centre-ville à la carte est apparemment une sorte de bottin payant auquel peuvent s’inscrire des entreprises du quartier St-Roch pour se faire connaître. Le Centre de Conférence de Québec organise, comme son nom l’indique, des conférences, le plus souvent au Club l’Orient, un salon de thé chinois situé rue de la Reine. La Société des Huit (qui compte dix membres) est une société de placement et d’investissement dans l’immobilier (cf. note 2) . L’Institut de pharmacopée chinoise est pour sa part « un projet parrainé par l’Institut Centre-ville à la carte ». Son site contient une banque de documentation sur les plantes médicinales chinoises. Quant à la Clinique psycho-mystique, dont le lien avec les Entreprises Stéphane Boutin n’apparaît pas clairement, il s’agit d’une entreprise offrant pour pas cher les services professionnels d’un homme de Québec qui cumule les fonctions de medium et de ramancheur-guérisseur.
La vision politique de Stéphane Boutin
Par ailleurs, le site personnel de Stéphane Boutin (http://pages.globetrotter.net/steptin/), nous permet d’en apprendre davantage sur le personnage qu’est le nouveau président du conseil d’administration de Radio Basse-ville. En effet, en plus de contenir un portail des sciences et des arts, un portail de science politique et un intéressant portail sur l’ufologie (la science des ovnis), ce site nous donne accès au curriculum vitae de son auteur et à quelques articles nous permettant de mieux saisir sa vision politique. M. Boutin se présente comme un « politologue de formation » (il est détenteur d’un baccalauréat en science politique de l’université Laval) et définit ainsi son expertise :
« Mon champs (sic) d’intérêt porte sur l’étude des organisations et des mouvements sociaux, en particulier ceux que l’on nomme les “nouveaux mouvements sociaux
Annuaire des sites des entreprises dans lesquelles s'implique Stéphane Boutin.
Merci pour cet article qui nous donne une bonne idée du nouveau président du c.a. de Ckia. J'espère que cet article sera lu, mais aussi qu'il sera considéré par tous les organismes communautaires comme un appel à la vigilance. Il faut savoir que Stéphane Boutin a sévi aux Amis de la terre il y a environ deux ans. Il n'a pas réussi à y implanter ses idées et a fini par partir. Maintenant, le voilà à Ckia... Donc, passez-vous le mot!
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Subject:
Jugez de la cohérence des pro
Author:
Anonyme
Date:
Fri, 2003-04-25 09:12
Jugez de la cohérence des propos et de la vision de Stéphane Boutin.
Voici ce qu'il affirmait au Soleil :
"Il n'y a pas eu de changement à la station depuis 20 ans. Nous voulons changer le visage de CKIA sans pour autant prendre un virage commercial. Nous avons un public plus large et il faut arrêter de tout voir sous l'angle de la basse-ville, de la gauche. Il n'y a pas juste ça dans la société."
Source:
Pierre Asselin, "Bisbille à CKIA, Le Soleil, La Capitale et ses régions, vendredi 25 avril 2003, p. A14
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Subject:
À propos de «Qui est Stéphane Boutin»
Author:
Anonyme
Date:
Fri, 2003-04-25 15:37
Merci d'avoir couvert un des pans de nos luttes contre les administrateurs liés à Stéphane Boutin. Vous dire le bien que cette lecture en texte et en photos peut faire. Merci à chacun, chacune d'avoir été là, à vous d'y être à nouveau par le biais de cette couverture médiatique alternative. Sylvie Nicolas, membre de ckia
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Subject:
...
Author:
Anonyme
Date:
Fri, 2003-04-25 20:19
C'est qu'en même épeurant de voir comment ce gars là détourne les terme. Comment peut-on parler d'université libre populaire lorsqu'on doit payer (entreprise Université Libre)? Comment peut-on parler de radio activistes lorsque, d'après ce que j'ai lu dans le texte de MC, les sujets sont ne sont même pas constestataires?
Sont idéologie est loin de resembler à du communisme. Ca ressemble plus à une sorte de libéralisme mélangé avec la "dictature du parti"... Finalement, je sais que mon commentaire est très peu constructif mais, comme je l'ai déjà dit, ca me fait peur de voir du détournement comme ca. Les théories de M Boutin semblent être très molle... à vrai dire il essaie de justifier son comportement avec des théories qui doivent très probablement être le résultat de son comportement.
Je suis pas mal certain que M. Boutin va essayer de transformer CKIA et "entreprise concientisante" et je suis également pas mal certain que la publicité "non commerciale" va également être centré sur les "entreprises concientisantes". Bref, qu'il va faire de la pub pour ses entreprises "révolutionnaires"... Ca ressemble plus à un gourou de secte qu'à un politologue "expert et conseillé" des nouveaux mouvements sociaux...
Je trouve que nous assistons ici à une campagne de salissage vraiment dégeulasse sur Stéphane Boutin. J'ai même entendu des rumeurs saugrenues affirmant qu'il appartenait à une secte. Que les auteurs de cette rumeur (si ils lisent ces lignes) soient fiers, votre complot fonctionne, la rumeur s'est rendu jusqu'à (au moins) moi.
Je suis loin de défendre son principe d'"entreprise conscientisante" (qui, je trouve, est expliquée trop sommairement), mais je trouve qu'on devrait plutôt le juger sur le travail qu'il essaie d'accomplir à CKIA.
Est-ce que quelqu'un ignore que la station roule tout droit vers la FAILLITE !?
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Subject:
Salissage?
Author:
Anonyme
Date:
Sat, 2003-04-26 00:45
Peut-on véritablement parler de salissage? À mon avis, non.
Oui, peut-être assistons-nous à une forme de personnalisation du débat autour de la personne de M. Boutin, mais l'homme en question semblant visiblement désireux d'exposer ses idées souvent controversées, il doit bien s'attendre à ce que quelqu'un, tôt ou tard, souligne les contradictions et «zones obscures» qui émanent de son discours. En ce sens, il m'apparaît hâtif de parler de salissage. Au contraire, la force du texte de Mme Lalande réside justement dans le fait qu'il est basé sur une rigoureuse analyse de contenu des sites Internet de M. Boutin, le nombre de citations en fait foi. Les sites sont là et ils parlent par eux-mêmes. Une simple visite suffit à soulever des questions, bien légitimes chez ceux qui, du jour au lendemain, ont vu M. Boutin s'imposer comme le «Sauveur de CKIA» et qui, est-il nécessaire de le rappeler? a apporté des changements majeurs dans le personnel de la station qui est actuellement en état de crise. Quant à savoir si ces changements seront bons ou mauvais, la suite des choses nous le dira mais un élément essentiel ressort: ces changements se sont fait vite, sans véritable consultation des membres du CA ne faisant pas partie de la coalition et dans un apparent désir d'orienter la station vers des objectifs qui demeurent encore inconnus. Si Mme Lalande comme les autres producteur(trice)s, bénévoles, membres ou sympathisant(e)s inquiets du sort de CKIA avaient voulu employer la basse méthode du salissage systématique, je doute fort qu'ils auraient consacré autant de temps, d'énergie et de rigueur à produire des articles aussi complets! Non, à mon avis, la couverture que fait le CMAQ de cette histoire dénote beaucoup plus un réel appel à plus de transparence, une volonté de lancer des pistes de réflexion et une recherche de compréhension que de simple salissage. N'oublions pas que le visage de CKIA a complètement changé en à peine deux mois et que l'impact de ces changements radicaux, ce sont d'abord et avant tout les producteur(trice)s et les auditeur(trice)s de Radio Basse-Ville qui en souffrent quotidiennement.
Quant à l'idée de juger M. Boutin «sur le travail qu'il essaie d'accomplir à CKIA», je suis tout à fait d'accord mais je pose la question: Quel travail, justement? Quelles sont ses visées pour la radio, quel en sera le contenu et la mission? Il ne faudrait surtout pas voir dans cette campagne d'information un refus du changement ou une volonté de salir inutilement M. Boutin mais plutôt le refus de faire une confiance aveugle en un président et en cinq autres membres du CA qui jamais et en aucun moment, ne doivent oublier qu'une radio communautaire, ça se dirige par ou pour ses membres.
Humblement, je ne pose qu'une question: Où s'en va la radio communautaire, simple, libre et ouverte en laquelle nous croyons? Où s'en va CKIA? Vivement une réponse claire!
Valérie Gaudreau
Fière productrice bénévole à CKIA depuis 3 ans.
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Subject:
Salissage ou prise de pouvoir et centralisation
Author:
Anonyme
Date:
Sat, 2003-04-26 19:07
La question ici n'est pas de savoir de quels groupes
Stéphane Boutin est-il le gourou mais plutôt, si la station
coure en effet vers la faillite pourquoi refuser de tenir
une assemblée générale spéciale sur la question? Les membres
de CKIA ne sont pas cons (il est vrai que certains peuvent penser
que le fait de promouvoir des valeurs communautaires ou qu'une
partie des auditeurs et producteurs viennent des quartiers centraux
rende con mais cela est un autre débat), donc, les membres de CKIA
ne sont pas cons, et ce sont eux, compte tenu que CKIA est un
organisme communautaire mue par des visées démocratiques, qui doivent
avoir le pouvoir de décision dans la station. Pourquoi avoir soudainement noyauté le CA si les problèmes que les associés des entreprises Stéphane Boutin dénoncent remontent à bien longtemps. Le manque évident de transparence et la volonté douteuse de Stéphane Boutin et de ses disciples expliquent la levée de boucliers des membres et auditeurs de la radio. Combien de membres et surtout de producteurs, eux qui sont la vie de la station, se sont manifestés en faveur de Stéphane Boutin et de ses disciples? C'est ce que nous verrons en Assemblée Générale!
Philippe Morin, producteur à CKIA et méchant salisseur exigeant la démocratie.
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Subject:
La rumeur pour tous!!!
Author:
Anonyme
Date:
Sun, 2003-04-27 16:46
Il serait peut-être bon de garder en perspective que la rumeur n'est pas le fait d'un seul des trois ou quatre côtés de médaille. Étrangement, une rumeur la semaine dernière voulait que la station doive 100 000$ au gouvernement. Encore plus étrangement, après vérification ce montant se limite à 100$ !!! N'empêche que la rumeur d'une administration à la va-comme-je-te-pousse était lancée sur le dos de l'ex-Directrice-générale qui avait été congédiée d'une manière digne des pires multinationales quelques jours avant... Où est l'esprit communautaire dans une telle manière de faire??? Pas besoin de la rumeur pour voir que certaines façons de faire du groupe majoritaire du C.A. ne correspondent pas à la culture de CKIA, une radio communautaire à 200%.
Quant à l'article de M-C Lalande, il a le crédit d'être bâti sur ce que M. Boutin montre publiquement à tous et qui doit bien correspondre à ce qu'il veut que l'on retienne de lui, non? Les fondation de cet article ne sont définitivement pas des rumeurs...
Maxime Bégin
Membre-producteur de CKIA
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Subject:
«l'histoire sans fin» à propos de Stéphane Boutin
Author:
Anonyme
Date:
Sat, 2003-04-26 06:40
La grande force du texte de Marie-Christine Lalande réside dans le fait qu'il s'appuie sur les sites internet et textes de Stéphane Boutin. Au temps de mes premières réflexions étudiantes, un de mes vieux professeur répétait inexorablement que «le texte dit ce qu'il dit», que «le texte fait ce qu'il fait». En ce sens, sans qu'il nous soit donné de multiplier les spéculations quant aux intentions de notre président, monsieur Stéphane Boutin, il convient de lire attentivement ses propres définitions de l'entreprise privée conscientisante, telles qu'élaborées dans les textes consacrés au Centre de Conférences de Québec dont il est, avec monsieur Saint-Laurent, notre trésorier à CKIA, le propriétaire. En voici quelques extraits qui parlent d'eux-mêmes :
(Extrait de la Charte du Centre de Conférences de Québec (CCQ) senc)
«Partie I : Personnalité du CCQ senc
Le consensus entre les propriétaires et les membres du Centre de conférences de Québec, appelé CCQ, est le suivant: Il est entendu en toute circonstance que le CCQ demeure une entreprise privée de conscientisation. Ce qui signifie: conscientiser les propriétaires, membres et citoyens aux problèmes et aux solutions qui peuvent menacer la civilisation afin de promouvoir de nouveaux comportements politiques alliant la spiritualité de chacun au progrès de la collectivité humaine. Ce consensus a prérogative sur la constitution de l'entreprise, et sur toute décision qui voudrait diminuer, voire détruire ledit consensus, même si adoptée en assemblée générale et démocratique.»
(…)
«III.1. L'ENTREPRISE PRIVÉE CONSCIENTISANTE: Une entreprise qui appartient à des propriétaires et à des actionnaires ouverts aux enjeux économiques et politiques actuels. D'un genre nouveau, l'entreprise privée conscientisante combine la culture organisationnelle de l'entreprise privée traditionnelle (une culture reconnue comme un modèle de productivité et de performance pour la création de la richesse et l'accumulation du capital) avec la structure d'une coopérative, une structure reconnue pour favoriser le partage équitable des gains.
S'ajoute à la combinaison entreprise privée-coopérative l'élément conscientisation. Sans antécédent dans les relations commerciales, l'élément conscientisation devient la courroie de transmission entre l'accumulation d'un capital privé et l'organisation efficiente des activités de l'entreprise.
De plus, l'entreprise privée conscientisante a l'appui d'un memberhip qui milite en sa faveur. Le recrutement est effectué selon un examen rigoureux des candidatures.»
Sylvie Nicolas, membre de CKIA depuis dix ans et productrice sortante depuis le 10 avril dernier
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Subject:
Honi soit qui mal y pense ?
Author:
Anonyme
Date:
Sat, 2003-04-26 08:31
``Le Centre de Conférences de Québec SENC:
Une entreprise privée conscientisante''
Les stratégies à envisager pour l'expansion du CCQ senc
Nous constatons que le CCQ est une entreprise aux potentialités immenses. Mais c'est aussi un problème quand ses dirigeants ne sont pas visionnaires. Les stratégies qui se présentent au CCQ ne sont pas nombreuses quand il s'agit de parler d'expansion. Il importe d'amorcer la réflexion sur elles.
L'avenir du CCQ dépendra de l'implication de ses membres. Il ne suffit pas d'avoir seulement des millions de dollars pour réussir le devoir de la conscientisation; les membres conscientisés doivent aussi rayonner sur l'entreprise et sur ses activités commerciales. La capacité des membres conscientisés à créer leur propre emploi à partir du CCQ s'avèrera un gage de crédibilité aux yeux de nos adversaires et de nos détracteurs. Être en mesure de solutionner le problème de l'emploi pour nos membres, n'est-ce pas là une démonstration de la force de la conscientisation ?
D'autre part, la capacité du CCQ de gagner des membres corporatifs à sa cause est certes un investissement à long terme. Le maillage des réseaux d'affaires et la réalisation de projets communs avec nos membres corporatifs sont des composantes essentielles à l'expansion du CCQ. Plus nos membres corporatifs se sentiront à l'aise avec notre marque de commerce, plus les entrées d'argent seront grandes. À ce chapitre, le conseil d'administration du CCQ aura un rôle de premier plan à jouer.
L'avenue de la franchisation n'est pas à écarter. Éventuellement, CCQ senc deviendra un modèle d'entreprise privée conscientisante. La mise en vente de franchises pourrait donner l'occasion à des gens de partir en affaires et d'accroître le nombre d'entreprise privée conscientisante au Québec. Surtout de diversifier les secteurs d'industries. Le CCQ produit des conférences, mais il n'est pas exclus qu'un jour des entreprises privées conscientisantes seront actives dans les secteurs du multimédia, de la domotique ou de l'alimentation ! C'est à nous de réussir notre projet et d'être en mesure d'exporter le concept ailleurs.
Enfin, la reconnaissance de ce nouveau statut d'entreprise auprès des gouvernements peut apporter au CCQ ses lettres de noblesses. Tâter le terrain des gouvernements peut nous donner l'occasion d'exporter le concept ailleurs au Québec et de faire des petits.’’
De 100% communautauraire on passe à quoi ???
Actionnaires du CCQ
M. Stéphane Boutin (président actuel CKIA)
M. Jean-Francois St-Laurent (trésorier actuel CKIA)
M. Carl Chateauvert (selon ses propres dires)(secrétaire actuel CKIA)
Collaborateur du CCQ
M Maxime Désy (administrateur actuel CKIA)
On peut prêter à Mme Lalande un certain talent de recherchiste Internet. C'est la « grande force» de son article, selon Sylvie Nicolas.
C'est probablement la seule force de son article. Car d'un point de vue journalistique, c'est carrément misérable. Il aurait fallu, À TOUT LE MOINS, considérer les deux côtés de la médaille. Se renseigner sur les sources. Cibler les enjeux.
Dans le litige en cours à CKIA, nous aurions apprécié que les gens qui s'improvisent journalistes au CMAQ se penchent sur les véritables enjeux à CKIA. Le bilan de l'ancienne administration. Les mesures de redressement envisagées. Nous aurions aimé entendre Andrée Pomerleau et Stéphane Boutin à ce sujet, histoire de se faire une idée.
Que M-C Lalande se commette dans une pseudo-biographie au sujet de Boutin, de Pomerleau ou du pape Jean-Paul II, ca ne nous apprend strictement rien.
On s'en fiche des «entreprises conscientisantes» ou pas. On s'en fiche de la petite clique qui ne jure que par Andrée Pomerleau.
SVP, quelqu'un au CMAQ pourrait -il enseigner l'ABC du journalisme, ou du moins superviser ce qui s'y publie ??? Qui est Marie-Christine Lalande ? Qui est Christian Dubois ? C'est bien beau de vouloir «planter» sa nouvelle, à grands renforts de vidéos, photos, de «sympathisants».
Mais, à part discréditer notre station... c'est pas fort. Si vous souhaitez vous mêler de NOS affaires, au moins faites votre travail convenablement (professionnellement,..ca apparait hors de votre portée).
Par ailleurs, quand Sylvie Nicolas, poète de métier semble-t-il, s'improvise critique journalistique, eh bien c'est ca que ca donne, sortir temporairement des nuages pour commenter la réalité. Elle peut bien signer «productrice sortante»... on se passerait de ses commentaires. Rien à foutre.
Autre élément important: depuis des années, ca s'appelle Radio-Pomerleau à CKIA. Pomerleau au CA. Pomerleau à la direction. Pomerleau à la technique. Pomerleau au PR. On en a marre. Les soi-disants journalistes du CMAQ ont sciemment passé à côté de ce qui a amené tout ce vent de contestation. Et combien d'excellentes compétences qui ont quitté CKIA, faute de pouvoir s'y exprimer, dans un univers noyauté, du CA jusqu'au Staff.
Depuis le début, ce ne sont que nouvelles télégraphiées depuis une clique de sympathisants qui sévit depuis trop longtemps à CKIA. Rien qu'à voir le contenu des articles, les commentaires, et de qui ils émanent, ca saute aux yeux.
Des producteurs qui en ont ras-le-bol ...depuis des années.
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Subject:
Un débat intéressant
Author:
Anonyme
Date:
Wed, 2003-05-07 10:19
Dans le débat en cours, je crois que les "pseudo-journalistes" ont fait leur travail. Je suis membre du conseil d'administration de Ckia et aussi membre du Cmaq. Les choses sont claires et vous saurez d'où vient mon point de vue. Je tiens à souligner que je ne fais pas partie d'une clique à Ckia, c'est du moins ce que je crois. J'y suis productrice depuis 5 ou 6 ans et je n'ai jamais été payée, jamais profité des "supposées largesses" de l'ancienne d.g. pour ses amis, ni rien de tout cela. Malgré cela, je fais partie des "administrateurs dissidents" parce que je considère que le présent c.a. ne respecte pas la station, entre autres en se plaçant au-dessus de l'assemblée générale des membres, en refusant par exemple de convoquer une a.g. spéciale.
Maintenant, est-ce nécessaire de souligner une fois de plus que le Cmaq est ouvert à tous et que TOUS peuvent venir écrire leur point de vue? Pseudo-journalistes, membres de Ckia (producteurs ou non), poètes, etc. Au Cmaq, nous croyons que les citoyens ont le droit de s'exprimer sans avoir leur carte de presse... Si les gens ne le font pas, le Cmaq ne peut en être tenu responsable. Je crois aussi qu'il faut souligner que Christian Dubois a tenté à quelques reprises de voir les deux côtés de la médaille.
En ce qui concerne le débat du noyautage par un groupe (celui des Pomerleau) ou par l'autre (celui de Stéphane Boutin) (j'utilise ces thèmes parce que c'est de cette façon que ce débat apparaît ici, ce qui est malheureux), je crois qu'il a assez duré (j'ai déjà souligné sur ce site que, pour moi, il était important de voir que ce qu'il fallait défendre, c'était la radio communautaire et la démocratie, et non une personne, un clan, une gang, un noyau, etc.). Avant de clore le dossier, il faut peut-être souligner que la Pomerleau du c.a. dont il semble être question n'est pas de la même famille.
Maintenant, je souhaite de tout coeur que Ckia survive à cette histoire et que la radio en sorte grandie. Ce soir, nous irons en assemblée générale des membres et peut-être qu'un nouveau conseil d'administration sera mis en place. Ce conseil d'administration aura beaucoup de travail. Oui, le bilan de l'ancienne direction doit être fait, oui, plein de choses doivent changer. Toutefois, j'espère que ce c.a., si nouveau c.a. il y a, va être en mesure de mieux expliquer sa vision des choses et de mieux respecter le milieu, ce qui n'est pas le cas du c.a. présent. Et qu'on ne vienne pas dire que ce c.a. n'a jamais eu la chance de parler. Il a pris les ondes le 30 avril, aurait pu s'exprimer sur le Cmaq et répondre aux questions légitimes des membres.
Isabelle Bouchard
Madame, Monsieur (votre anonymat m'empêche de préciser),
Je réponds de ce pas à vos questions.
Marie-Christine Lalande est une citoyenne de la ville de Québec et membre bénévole du collectif du CMAQ. Comme c'est de moi qu'il s'agit, vous me permettrez de parler au "je". Vous voulez savoir qui je suis et d'où je parle, c'est bien légitime, je n'ai pas cherché à faire autre chose au sujet de Stéphane Boutin et c'est la raison pour laquelle j'ai publié ces notes sur ses sites Internet sur le cmaq.net.
Je ne suis effectivement pas productrice à CKIA. Je me sens cependant concernée par les problèmes que connaît actuellement la station à deux titres: 1) en tant qu'auditrice du 88.3 (membre de la communauté, donc, -- du moins je le crois -- à laquelle appartient cette station communautaire) et 2) en tant qu'actrice (aussi modeste y soit mon rôle) du monde communautaire québécois. C'est dans cette perspective que j'ai été sensiblement effrayée, je vous l'avoue, par les événements qui ont chamboulé la vie organisationnelle de CKIA au cours des derniers mois. Pour tout vous dire, le fait qu'un groupe de gens pourtant minoritaire puisse ainsi commencer à remodeler le visage d'un organisme communautaire sans même ressentir la nécéssité d'agir en conformité avec la vision de la plupart des membres de cet organisme me fait froid dans le dos et contrarie sérieusement mes valeurs démocratiques. Qu'il y soit pratiquement arrivé m'inquiète davantage encore.
J'ai d'abord suivi cette histoire en cherchant à comprendre à la fois comment ce phénomène avait pu se produire et quel but poursuivaient ainsi M. Boutin et ses collègues. Pour cela, je suis allée assister à la réunion du C.A. durant laquelle on devait destituer 3 de ses membres. Mais la réunion a été annulée et le président ni ses collègues n'ont voulu fournir de justification de leurs actes, ni préciser leur vision de l'orientation de CKIA, malgré les questions que leur ont adressées les membres de la station et C. Dubois du CMAQ. M. Boutin n'a pas davantage répondu à l'invitation qui lui a été faite par mon collègue Christian de préciser ses intentions dans un article à publier sur le CMAQ.
J'ai donc compulsé la seule source à laquelle j'avais accès pour comprendre la vision de M. Boutin, ses sites web. Et je n'ai fait qu'en citer des extraits qui m'apparaissaient révélateurs de cette vision. J'ai aussi pointé dans mon texte les éléments de cette vision qui m'apparaissaient inquiétants en regard de l'avenir de CKIA.
Bref, je n'ai livré dans ce texte, dont l'écriture est motivée par une préoccupation toute personnelle, qu'une vision également personnelle , et peut-être erronnée? Je suis toute prête à le croire, et invite M. Boutin à y répliquer en en indiquant les erreurs, s'il y a lieu.
Chose certaine, ce texte n'engage que moi, pas le CMAQ, qui est une tribune libre et accessible à tout le monde. Je ne suis pas une journaliste professionnelle et n'ai pas la prétention de l'être. Je suis une citoyenne qui se pose des questions et je préfère partager mes réflexions avec mes concitoyens quand je juge que ça peut être d'une quelconque utilité.
D'ailleurs, aussi désagréable que cela puisse vous paraître, le flot d'articles et de documents parus sur ce site après le C.A. avorté n'est pas dû à une action concertée des membres du cmaq. La plupart des documents et des commentaires qui dénoncent les actes du C.A. ont été soumis, vous avez dû vous en rendre compte, par des membres de CKIA mécontents. Quand beaucoup de mécontents sont prêts à prendre la parole, ça fait beaucoup d'articles: c'est mathématique! La tribune du CMAQ appartient à qui veut bien la saisir. Saisissez-là si vous avez quelque chose à dire.
Bien sûr, vous pouvez vous en prendre au messager si vous voulez. Je doute fort cependant que cela règle les problèmes de CKIA.
C'est bien vrai que lorsqu'un «semble-t-il poète» sort des nuages, vingt et un livres publiés plus tard «ça donne ce que ça donne» pour reprendre votre expression. La différence est celle-ci : des commentaires signés qui ne se cachent pas «en peureux» derrière l'anonymat. Quand on se croit éclairé et suffisamment éclairé pour éclairer les autres, on signe à la face du soleil et de la réalité. On ne se cache pas. Bon ras-le-bol et belles années à venir... dans l'ombre.
Sylvie Nicolas
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