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Un flop de l'UFP, une victoire de l'abstentionnisme?

Anonyme, Thursday, April 17, 2003 - 14:26

deuxième réponse à Phébus

Un flop de l'UFP, une victoire de l'abstentionnisme?

Dans sa réaction du 16 avril face aux résultats des élections provinciales, M. Phébus nous sert une analyse comparable en bien des points à celles dont nous ont abreuvé les commentateurs de sondages de tout acabit au cours des semaines passées. En gros, Nicolas cesse d’y personnaliser ses attaques, ce qui est tout à sont honneur, pour plutôt adopter un ton triomphaliste et tirer trois conclusions fort douteuses : l’UFP s’est plantée, l’ADQ s’est planté et ce sont les abstentionnistes qui ont vraiment gagné ces élections. Trois affirmations profondément déconnectées de ce « ras des paquerettes » auquel on nous donne régulièrement rendez-vous…

Le flop de l’UFP ?

Ni l’UFP ni l’ADQ ne s’est vraiment planté au cours de ces élections et il est ici d’un fort mauvais goût de la part de M. Phébus d’avoir amalgamé ces deux partis. Tout d’abord, soyons clair, il est fort contradictoire qu’un abstentionniste nouvellement convaincu se limite aux scores des urnes pour départager gagnants et perdants. Par souci de cohérence, il devrait continuer à dire ce que je suis le premier à affirmer : TOUT LE MONDE a perdu ses élections. Peu de gens sont actuellement conscients que les dés étaient pipés, tout simplement.

Le vote du 14 avril fut, en apparence, confortable et traditionnel. Dans une bonne mesure, il s’est traduit par un retour à la logique de confrontation/alternance entre le parti Libéral et le parti Québécois. Cela ne signifie toutefois nullement que les idées de l’UFP et de l’ADQ n’ont pas fait leur chemin auprès de la population. Limiter son analyse aux seuls scores des urnes et d’une grande malhonnêteté dans les conditions actuelles.

Dans le cas de l’UFP, malgré l’effet combiné d’un boycott médiatique, des sarcasmes à saveur idéologique d’une certaine gauche libertaire et de l’impact de trois machines électorales millionnaires, on peut constater que le message commence à passer : une rupture avec le néolibéralisme est nécessaire. Plus que tout, peut-être, elle doit prendre la forme au Québec d’une rupture avec le PQ en raison de son image sociale-démocrate. Pour affirmer et défendre une telle conclusion, il faut toutefois ne pas avoir peur de se mouiller et, surtout, sortir des énoncés de principe confortables et oser proposer une alternative.

Puisque M. Phébus nous a souvent démontré à quel point le terrain électoral est miné, on se serait attendu à ce qu’il ait des critères « asymétriques » pour juger du combat entre David et trois Goliath. Malheureusement, les critères de succès proposés demeurent électoralistes et quantitatifs, à l’image des CROP/La Presse de ce monde, ce qui est sans l’ombre d’un doute le résultat d’un mélange de mauvaise foi et d’incohérence.

Le flop de l’ADQ ?

Utiliser un ton triomphaliste pour affirmer que l’ADQ s’est planté est d’un mauvais goût tout particulier. Presque 20 % de la population québécoise vote ADQ et on crie victoire ? Encore une fois, les critères de succès de M. Phébus demeurent ceux fixés par l’État bourgeois… Pour avoir « réussi » sa campagne, Dumont aurait dû être accompagné à l’Assemblée nationale d’une cour de 11 suiveux et suiveuses.

L’incapacité de traduire le vent de droite par des percées électoralistes est encore une fois un leurre dangereux et il est prématuré de détourner notre attention sur le seul parti Libéral en affirmant que la baloune s’est dégonflée. Le simple fait que l’ADQ ait reculé sur des questions fondamentales comme les bons d’études ou le taux unique d’imposition ne signifie nullement que les idées néolibérales de l’ADQ ne font pas leur chemin, bien au contraire.

Le décalage entre les attentes créées par les sondages, attentes qui ont même atteint M. Phébus, ne peut nous apprendre qu’une chose : plus l’ADQ reculait et se positionnait au centre-droite, plus l’électorat le délaissait au profit du parti Libéral. M. Phébus semble donc oublier que l’ADQ avait de meilleurs résultats dans les sondages lorsque son discours était vraiment à droite et ne faisait pas de compromis face aux syndicats et à certaines idées sociales-démocrates. Peut-on alors parler d’une baloune dégonflée pour l’ADQ ?

Une victoire abstentionniste ou un chèque en blanc pour nos éluEs ?

Sur un ton triomphaliste, M. Phébus dépeint l’abstention et l’annulation lors des élections du 14 avril comme le présage du « grand jour ». De son avis, la montée de l’abstention et l’annulation seraient les conséquences directes de la radicalisation des luttes sociales et politiques des dernières années. Il ne lui en faut pas plus pour affirmer que ce vote a été politisé…l'abstentionnisme n'aura toutefois jamais autant rimé avec fatalisme et il faut faire preuve d'une dangereuse ignorance des conditions subjectives du Québec d’aujourd’hui pour croire que les abstentionnistes peuvent influencer quoi que ce soit dans le contexte actuel... À preuve, les États-Unis ou, si on suit ce raisonnement, ils devraient déjà être "au pouvoir" depuis longtemps et où un régime proto-fasciste règne en maître.

Comme preuve du caractère politique de « votez bien, votez rien », on nous présente une manifestation de… 50 personnes. Si M. Phébus veut la jouer quantitative quand vient le temps d’évaluer les « flops », il faudrait le faire jusqu’à la fin et reconnaître qu’il n’y a pas de quoi se gargariser et conclure en une abstention politique. Il serait, à mon humble avis, déjà plus sérieux d’affirmer que Star Académie a eu un impact mille fois supérieur que les affiches posées de nuit, à la va-vite, par certains collectifs invitant à l’abstention…

Quand toute proposition rime avec dérision

Les dernières élections auront vu se dérouler un débat épistolaire entre les tenants de l’abstentionnisme et les partisans de la construction d’un parti de gauche de masse au Québec. Ce débat n’a jamais été d’une grande honnêteté : alors que dans le coin « rouge » on nous présente une alternative politique, le coin « noir » se cantonne dans une critique des institutions et limite sa proposition à la construction de « contre-pouvoirs » grâce à nos bonnes vieilles organisations de lutte.

On devine aisément à qui revient le rôle ingrat dans ce débat : ceux qui avancent des propositions se font critiquer et l’on souhaite ouvertement leur échec. La critique libertaire est certes recevable et même nécessaire. Elle ne peut toutefois se limiter à la proposition d’un statu quo dans un contexte où les luttes sociales piétinent et s’essoufflent. Il faudra un jour en revenir avec la fausse dichotomie entre, d’une part, la construction de contre-pouvoirs et, de l’autre, celle d’un parti politique de masse. L’UFP l’a démontré en affirmant être le parti des urnes et de la rue et être prête à faire face à la musique à ce niveau.

J’invite donc tout le monde à un débat constructif… Pour qu’il soit constructif, toutefois, deux conditions sont nécessaires. Il faudra tout d’abord que les deux camps reconnaissent et respectent l’autre, ce qui n’a certes pas été le cas depuis le début si l’on se fie au caractère personnel de plusieurs accusations portées. Cela signifie que le coin noir cesse d’avoir recours à des accusations incendiaires du type « l’UFP emprunte la voie de la trahison ».

Deuxième condition pour un débat qui ne soit pas stérile : le coin noir devra cesser de récupérer les slogans et mots d’ordre des autres options politiques et, surtout, faire le pénible exercice de la proposition. Non pas une proposition idéologique et désincarnée, mais plutôt un projet compréhensible par l’ensemble de la population, communicable et, surtout, qui soit basé sur la réalité du Québec d’aujourd’hui plutôt que sur une vision mécanique et linéaire de l’histoire.

Je ne suis malheureusement pas le premier à inviter à un tel débat… tout le monde peut constater où nous nous situons en lisant les textes de M. Phébus parus lors des dernières semaines.

Richard Fecteau
Candidat de l’UFP dans Beauce-Nord
Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il est membre de l’UFP

www.ufp.qc.ca


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De fausses alternatives concrètes et des vraies aussi !
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-04-17 15:26

''Elle ne peut toutefois se limiter à la proposition d’un statu quo dans un contexte où les luttes sociales piétinent et s’essoufflent.'' Dit M. Fecteau. Participer aux farces électorales de la bourgeoisie et faire du noyautage d'organisations communautaires comme Radio Basse-Ville, c'est de la proposition concrète et on n'en veut pas. Un parti essentiellement composé de bureaucrates et d'intellectuels petits-bourgeois, c'est aussi une proposition dont nous ne voulons plus. L'État, stade suprême du réformisme et de l'autoritarisme et animal politique des bureaucrates, c'est l'écrasement des luttes concrètes du peuple. Et cette organisation non-hiérarchique ne peut passer qu'au quotidien multiforme, s'organiser en autogestion et pour la création collective par des alternatives non bureaucratiséées, non inféodés aux partis : CMAQ, Lucioles, Page noire, Salon du livre anarchiste, Université populaire, Académie vulgaire, squats, CLAC, fermes d'écologie radicale, organisations anarchistes de base... Voici un peu de l'organisation libertaire et c'est une proposition très concrète sans termes de bureaucratisation, de participation au cirque électoral bourgeois et sans compromis avec le capitalisme. Et des alternatives de ce genre seront présentées en masse au mois de mai dans le cours des activités du Salon du livre anarchiste. Alors candidats d'élections truquées, capitalisées et hiérarchisantes, réfléchissez si ça vous est possible. Et libertaires de partout unissez-vous !


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Subject: 
Lucioles et CMAQ
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-04-17 15:50

Ces deux organisations (CMAQ et Lucioles) ne sont pas libertaires mais ont un fonctionnement qui l'est


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Subject: 
Radio Basse Ville!?! Tu sa
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-04-17 22:44

Radio Basse Ville!?!

Tu sais vraisemblablement pas ce qui se passe là pour dire que des gens de l'UFP noyautent cette organation, renseignes toi auprès de Nicolas Phébus avant de lancer de fausse rumeur.

Radio Basse ville connait des difficultés que je ne peux pas expliquer au parce que je n,ai pas les détails mais ça n'a rien avoir avec l,UFP. Tu devrais t'excuser immédiatement d'avoir fait ce genre d'accusations qui son dangereuse pour les militantEs et organisations qui sont touché.


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Subject: 
Radio Basse-Ville
Author: 
Anonyme
Date: 
Fri, 2003-04-18 07:16

CKIA/Radio Basse-Ville vit effectivement des moments difficiles (c'est un euphémisme!). En fait la station est victime d'une prise de contrôle par une clic autoritaire qui a conquis le C.A. entre autre à cause de la démobilisation proverbiale des groupes communautaires (i.e. personne ne voulait se présenter, eux l'ont fait et les autres leurs ont fait confiance sans les connaitre). Depuis ils ont licencié la Directrice générale et ont changé les réglements généraux pour ne pas qu'une AG spéciale puisse les révoquer. C'est dégueulasse. À ma connaissance l'UFP n'a strictectement rien à voir avec cette clique. D'ailleur, j'ose espérer que les producteurs de CKIA qui sont membres de l'UFP vont joindre la résistance (certaines l'ont déjà fait d'ailleurs).

Nicolas Phébus


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Subject: 
Pardon, mais...
Author: 
Anonyme
Date: 
Fri, 2003-04-18 11:12

Il n'y a pas longtemps ils occupaient une partie du conseil d'administration (Alain Marcoux entre autres). Si ce n'est plus le cas, je m'en excuse en effet. En ce qui concerne Phebus et le noyautage, on repassera. Bye !


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Subject: 
Tu sais pas lire ou quoi?
Author: 
Anonyme
Date: 
Sat, 2003-04-19 11:45

Merci pour tes excuses, par contre est-ce que tu sais lire? Je te disais que tu devrais demander à Phébus pour ce qui est de Radio Basse-Ville, tout simplement parce qu'il avait sûrement plus de détails que moi sur cette sordide histoire de PUTCH.
En passant qui a accusé un individus de noyautage? PERSONNE!

ciao!
P.


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Subject: 
Quand l'arrogance est un argument...
Author: 
Richard Fecteau
Date: 
Fri, 2003-04-18 14:00

Ne t'en déplaise, cher anonyme qui n'ose signer tes textes, tu ne gagneras jamais un point en finissant tes textes par "réfléchissez si ça vous est possible"... La récurrence des insultes est assez représentative de la crainte que déchaîne l'UFP; elles me rappellent généralement assez fidèlement le niveau de débat auquel on a été habitués au parlement...

Pour ce qui est des "propositions concrètes", on s'est mal compris, du moins je l'espère. Toute cette myriade d'organisations... comment va-t-elle changer les choses ? Depuis des années je fais partie de cette constellation de groupuscules et de contre-pouvoir qui rament chacun de leur côté. Ce que tu suggères, en clair, c'est plus d'organisations, sans remettre en question leur coordination ou leurs stratégies ?

Même la NEFAC s'avance plus loin que toi sur le terrain de l'organisation politique. Peut-être est-ce un faux problème, mais j'ai l'impression que tous les groupuscules dont tu parles (et dont je fais partie, en plus de l'UFP) défendent chacun leur petite lutte qui leur appartient et se sentent menacés par leur voisin.

L'importance de la convergence me semble fondamentale, toutes les luttes de libération relativement réussies ont su trouver une manière de se coordonner, d'en arriver à une compréhension commune minimale de l'état de la situation. C'est à ce niveau que j'aimerais des réponses, mais bon...

Pour ce qui est de la composition de l'UFP... c'est quoi tes sources ? Comme tous ceux qui dénigrent l'UFP, tu as sans doute pour seule source les médias mainstreams et un site Internet. Je te conseille d'aller rencontrer les membres de l'UFP, mais si tu le fais je te suggère encore plus de laisser à la maison les catégories-préjugés que tu présentes.

Un défi, peut-être ? C'est quoi pour toi un petit bourgeois en 2003 ? S'il-vous-plaît éviter les réponses idéologiques héritées des années 1850...


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Subject: 
Un texte non-signé ne signifi
Author: 
Anonyme
Date: 
Sat, 2003-04-19 19:52

Un texte non-signé ne signifie pas de la lâcheté, mon cher Richard. C'est que, parmi les libertaires, c'est une vieille coutume de garder l'anonymat pour, entre autre, limiter le culte de la personnalité. À arrogance, arrogance et demi mon gars!! Je ne me souviens que trop bien de tes répliques outrecuidantes et teinté de paternalisme. C'est vrai que t'es plus vieux que la majorité des libertaires ici présent, mais ça ne veut pas forcément dire que tu as une longueur d'avance dans la réflexion et que tes arguments tiennent mieux la route; tu n'es pas dieu le père du CMAQ et loin d'être omniscient. C'est pas parce qu'on ne suit pas ta tendance politique, que nos idées ne valent rien. De toutes façons, la meilleure réplique que tu arrives à sortir lorsque tu es à court d'arguments est d'étiqueter ce que tu ne comprends pas d'utopisme brumeux ou de faire dire des choses qu'on n'a pas dit en extrapolant démesurément. À bon entendeur, salut!!

Windigo

Il y a de ces gens qu'on aimerait parfois voir retourner brouter dans les cercles néolibéraux.


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Ce débat est vraiment de plus en plus cave.
Author: 
Anonyme
Date: 
Sun, 2003-04-20 10:27

KALISS!

Ce débat est vraiment de plus en plus cave. Personnalisation, procès d'intention - on ressort des vieilles citation (hors contexte) d'un des protagonistes, pis on l'invite à aller broutter d'autres paturages et ça s'adonne que repropuit une super belle logique d'exclusion au lieu de vraiement débattre.

Non à l'agressivité intellectualisée!


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Je suis d'accord avec toi: ma
Author: 
Anonyme
Date: 
Sun, 2003-04-20 11:43

Je suis d'accord avec toi: ma réplique était tout simplement un procès d'intention, et j'en étais bien conscient en l'écrivant; mais maudit que ça fait du bien de se vider le coeur...
Le problème des débats militants, c'est que certains d'entre eux n'essaient pas du tout de discuter et suivent magistralement une "ligne de parti", d'organisation, etc. La révolution ne sera jamais le propre d'une organisation mais des individus qui composent cette organisation, le plus possible contingente. Non à l'inféodation aux partis!


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Subject: 
Se vider le coeur sur quoi?
Author: 
Anonyme
Date: 
Sun, 2003-04-20 16:40

Se vider le coeur sur quoi?
Le débat est de plus en plus cave parce que les gens ne se portent pas sur le fond du débat qui lui est très intéressant (pertinence ou non de l'intervention partidaire lors des élections, rapport mouvements/parti, etc.). SVP camarades si on veut continuer le débat il faut cessé comme le dit unE des intervenantEs les insultes, les procés d'intentions, la personalisation, et les répliques adolescentes du genre (une parmie tant d'autres) :

«Le problème des débats militants, c'est que certains d'entre eux n'essaient pas du tout de discuter et suivent magistralement une "ligne de parti", d'organisation, etc. La révolution ne sera jamais le propre d'une organisation mais des individus qui composent cette organisation, le plus possible contingente. Non à l'inféodation aux partis!»

Car sinon ça ne sert à rien de «débattre».
JPR

PS: si vous voulez vous vider le coeur il est facile d'écrire directement à la personne concernée... et pas emmerder tout le monde vos troubles d'humeur.


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La convergence et non le parti et sa bureaucratie
Author: 
calvaire01
Date: 
Sun, 2003-04-20 22:46

Je ne sais que r?ondrait l'anonyme, mais voici une partie de ce que j'en pense.

Il y a de multiples fa?ns de converger sans passer par le cirque ?ectoral bourgeois. Il n'est pas n?essaire d'avoir une unit?centrale commandante non plus pour le faire. Il s'agit que des gens participent au mouvement de lib?ation libertaire en cr?nt des alternatives communes r?olutionnaires en m?ia, culture, ?ucation, alimentation, etc. pour qu'un mouvement libertaire existe. Il s'agit de combattre les alternatives qui supportent la r?orme du capitalisme aussi pour chasser toute id? d'une am?ioration dans le cadre du capitalisme (syst?e hi?archique d'exploitation g??alis?) de nos vies, de notre ?alit?et de nos libert? aussi. Un mouvement g??al de rupture r?olutionnaire et libertaire pens? comme telle existe et luttant contre la r?up?ation petite-bourgeoise des luttes (essentiellement par les intellectuels patent?, pay? et cr?ibilis? et par des gestionnaires ou bureaucrates sociaux ou communautaires qui t? ou tard nous ram?nent dans leurs lieux de pouvoir :partis, bureaucraties, associations, f??ations, etc.). Il s'agit aussi d'avoir des lieux de convergence comme le Salon du livre anarchiste,la Page noire, l'Universit?populaire, l'Acad?ie vulgaire, des m?ias alternatifs comme le CMAQ et Les Lucioles dans un certain sens et des groupes de luttes (CLAC, AS? Rixe,...)Les alternatives ne feront pas la r?olution en eux-m?es, cependant nous, le peuple, ?endons notre pouvoir en cr?nt des formes sociales nouvelles et en combattant contre notre propre r?up?ation par les bureaucrates, les gestionnaires et les intellectuels hi?archiques et patent? secr?? par des ?oles de classe, en luttant pour une r?olution qui ?rasera les hi?archies, la gestion, l'exploitation, en secr?ant nous-m?es les formes g??ales pratiques, th?riques et id?logiques de notre lib?ation.

Et aussi entre nous, le d?at de clarification et d'id?s, la cr?tion th?rique et la critique de nos insuffisances pratiques, id?logiques et th?riques ne peuvent qu'?re encourag?, cela fait partie de la d?ocratie active et directe du peuple (d?ocratie du peuple et non d?ocratie truqu?, monay? et hi?achique de la bourgeoisie) et nous permet de mieux avancer vers notre r?olution globale.


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Subject: 
Et la r?olution...
Author: 
calvaire01
Date: 
Sun, 2003-04-20 22:50

Et la r?olution sera possible quand nous aurons acquis l'entier pouvoir sur nos vies et aurons d?ruit les formes sociales capitalistes et ?atistes qui fondent le fait de notre exploitation par la bourgeoisie.


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Une réponse à Benoît et Richard
Author: 
Anonyme
Date: 
Fri, 2003-04-18 07:44

Deux militants se sont donné la peine de répondre à un court texte d'analyse post-électoral de mon cru. Qui eut cru que la " mouche du coche " allait provoquer autant? Ils ont vu rouge, c'est le moins que l'on puisse dire. En fait, c'est à se demander s'ils savent lire tellement ce qu'ils me font dire est loin de ma pensé et de ce que j'ai effectivement écris. S'il faut mettre les points sur les " i " et bien allons-y.

Triomphalisme abstentionniste?

Tant Richard que Benoît m'accuse de triomphalisme abstentionniste. Richard me fait dire que " ce sont les abstentionnistes qui ont vraiment gagné ces élections " tandis que Benoît me fait dire par la bande que je considère l'abstention comme un " un critère pour évaluer le potentiel révolutionnaire des classes exploitées ". L'un et l'autre tordent en fait ce que j'ai effectivement écris pour me faire passer comme un illuminé idéomaniaque. Qu'ai-je dit dans les faits? Rien de plus que " la crise de légitimité des institutions politiques s'est encore approfondie " et que " quand 30% des "citoyen-ne-s" ne se donnent même pas la peine de poser le geste officiellement le plus important du système politique, on ne peut que conclure à une crise de légitimité qui, en plus, va en s'aggravant ". Où est le triomphalisme? Est-ce si éloigné de la réaction que Benoît jugerait saine (" constater que le taux d'abstention au Québec a rattrapé celui du reste du Canada et constitue un signe de désaffection envers le système parlementaire "). Peut-être est-ce que ce que les deux ne me pardonnent pas c'est de dire que " tous les authentiques révolutionnaires ne peuvent qu'y voir un développement des plus positif " et qu'il s'agit là du " véritable fait saillant de cette élection ". En fait, la montée de l'abstention signifie simplement que nous aurons une illusion de moins à combattre dans les classes populaires, c'est tout.

D'autre part, ni un ni l'autre n'a compris le sens de ma référence à l'action du Collectif anticapitaliste La Rixe. Benoît pense que je fais un " lien entre la "campagne" anarchiste pour l'annulation ou l'abstention et les résultats de lundi " et Richard écris que j'y voit une " preuve du caractère politique de "votez bien, votez rien" ". Si mes deux critiques s'étaient donnés la peine de lire attentivement mon texte, ils auraient vu qu'il n'en est rien et que je présente plutôt les participant-e-s à l'action comme des victimes de la rhétorique mainstream qui dépolitise l'abstention. Relisez attentivement : " Presque tous les commentateurs, et une bonne partie de la gauche, s'échinent à dépolitiser ce refus du système électoral. Tellement qu'à Québec une cinquantaine de libertaires et de quidams, à l'appel du Collectif anticapitaliste La Rixe, ont tenus à "politiser" leur abstention en participant à un rassemblement près d'un bureau de vote pour ne pas être confondu avec les "je-m'en-foutistes". Pourtant, on a beau retourner le phénomène dans tous les sens, on ne peut faire autrement qu'accorder un sens politique à l'abstention. " À moins de mauvaise foi, on ne peut voir là une récupération de l'abstention (via un lien entre l'abstention et les campagnes anarchistes).

Autres commentaires en vrac...

N'en déplaise à Richard, l'UFP n'a pas inventé l'idée de rupture avec le néolibéralisme et le P.Q.. Cette idée est dans l'air depuis que je milite (et elle y étais depuis bien avant moi) et elle a toujours été portée par une pluralité de courant de gauche, incluant des tendances très critiques du projet ufpiste comme les anars et les maos. Son articulation concrète n'est pas la même pour les uns et les autres mais, ne t'en déplaise, je continue de penser que les coups portés par les mouvements sociaux sont les plus forts (et le seront toujours plus). Qui, en dehors des pétitions de principes de la gauche, a imposé concrètement la construction de logements sociaux, le gel des frais de scolarité, l'équité salariale et j'en passe? Qui, sinon les mouvements sociaux? Et d'ailleurs, avec vos dettes et vos quelques militants dispersés, qui sinon les mouvements sociaux pourront s'opposer efficacement au Parti Libéral (qui est aujourd'hui l'ennemi principal, contrairement à l'ADQ)? N'en déplaise à Benoît, j'ai comme l'impression que les " méchants bureaucrates " et les bases plurielles du FRAPRU, du RCLALQ, de la FFQ et même de la CSN et des autres centrales sont aujourd'hui mieux placés pour opposer une résistance réelle au PLQ et aux patrons que ton cher " réseau de militantes et de militants qui refusent de se faire écraser en ordre dispersé et qui vont mettre en pratique les principes de la solidarité " (i.e. l'UFP). Au fait, j'ai aussi mes critiques des bureaucrates et pour être franc je préfère un Comité des sans-emploi, une CLAC ou une ADDS à tous les partis politiques du monde (incluant l'UFP). À date, toutes leurs " erreurs gauchistes " me sont apparues plus porteuses de sens que toutes vos " propositions crédibles "...

À propos des propositions concrètes, on peut s'entendre pour dire qu'on est pas d'accord, mais c'est ridicule de dire, comme le fait Richard, que " le coin "noir" se cantonne dans une critique des institutions et limite sa proposition à la construction de "contre-pouvoirs" grâce à nos bonnes vieilles organisations de lutte ". Les camarades de La Nuit et des autres collectifs libertaires passent leurs temps à faire des propositions concrètes dans les luttes terre-à-terre que toi et tes semblables désertent (sauf Alain, faut lui donner ça!) au profit de grands combats très " connectés " comme la solidarité internationale, la mondialisation, la guerre et la réforme des institutions démocratiques. D'ailleurs question salissage et attaques personnelles, je t'invite à lire la dernière tartine de Sébastien ou l'avant dernière de Benoît. Dans l'une les libertaires sont accusés à mots couverts de faire du noyautage et dans l'autre je suis assimilé à un bureaucrate faisant le jeu du P.Q.. Camarades, si le noyautage vous inquiète réellement, je vous invite à laisser les anars tranquille et à plutôt jeter un œil à ce qui se passe à Radio Basse-Ville...

Finalement, à propos des " luttes sociales [qui] piétinent et s'essoufflent ", je me demande parfois si nous vivons sur la même planète. Je vous concèdes que tout n'est pas rose au Québec mais quand même. ÇA, ça me semble déconnecté en simonac... Pour ce qui est de " la remontée de la confiance en soi de la classe ouvrière ", comme dit Benoît, de toute évidence la classe ouvrière n'a attendue ni les anars, ni l'UFP pour reprendre confiance dans sa capacité de lutte. Vidéotron, Bombardier, les concessionnaires automobiles, les entrepôts de Jean-Coutu et de Provigo, ça vous dit quelque chose? Pour votre information, il s'agit là de quelque uns des conflits ouvriers majeurs de la dernière année au Québec (certains sont d'ailleurs encore en cour). M'enfin.

À la prochaine chicane

Nicolas Phébus


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Subject: 
paix s.v.p.
Author: 
Anonyme
Date: 
Fri, 2003-04-18 20:02

Maintenant les élections sont fini, les débats souvent houleux étaient très interressent et enrichissent, mais vaux mieu être solidaire ou tout de moin se respecter malgré nos différences pour lutter pour des causes comme le droit aux logements. Ding, ding, c'est la fin du débat passont aux actions. S.V.P. merci.

Léo
Un anar. fatiguer du sujet.


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CMAQ: Vie associative


Quebec City collective: no longer exist.

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