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En réponse à Nicolas Phébus

Anonyme, Thursday, April 17, 2003 - 10:47

Benoit Reneau

La mouche du coche

par Benoit Renaud

En réponse à

"Nous sommes prêt-e-s... pour la lutte de
classes!" Nicolas Phébus, Mercredi, 04/16/2003 -
10:22 (CMAQ)

Nicolas nous dit qu'on devrait se réjouir de la
montée de l'abstention de 20% (en 1998) à 30%
lors des récentes élections québécoises. Si cette
statistique constitue un critère pour évaluer le
potentiel révolutionnaire des classes exploitées,
alors les États-Unis sont certainement au bord de
la révolution...

Il semble aussi se réjouir du fait que l'UFP
n'ait fait que 1% des votes. Même si on y ajoute
le 0.5% du parti Vert, ça donne quand même 98.5%
des suffrages à la droite. Encore un signe
annonciateur de grands soulèvement sociaux?

En fait, tout le raisonnement auto-congratulateur
du camarade Phébus se résume à celui de la
proverbiale mouche du coche, qui, en
tourbillonnant autour du derrière du cheval,
s'imagine qu'elle fait avancer la voiture. Le
lien entre la "camapagne" anarchiste pour
l'annulation ou l'abstention et les résultats de
lundi me rappelle le vol yogique du
mystérieusement disparu parti de la Loi
Naturelle.

Une saine réaction aux résultats électoraux pour
la gauche québécoise devrait, selon moi, prendre
la forme suivante:
1- constater que le taux d'abstention au Québec a
rattrapé celui du reste du Canada et constitue un
signe de désafection envers le système
parlementaire
2- ne pas prendre pour acquis que cette
désafection va profiter à la gauche ou aux luttes
sociales (Au Canada anglais, c'est le Reform puis
l'Alliance qui se sont construits sur une
critique populiste de droite de ce système.)
3- se réjouir du fait qu'un parti agé de 10 mois
et riche de 1200 membres a réussi à arracher plus
de 40 000 voix
4- travailler à construire l'UFP comme un parti
de la rue, un parti de la résistance à ce que
prépare le gouvernement Charest, un réseau de
militantes et de militants qui refusent de se
faire écraser en ordre dispersé et qui vont
mettre en pratique les principes de la solidarité
au-delà des barrières entre les organisations,
les secteurs de lutte, les régions, etc.
5- ne pas s'emporter dans un
triomphalisme-catastrophiste révolutionnaire et
comprendre que la victoire finale n'arrivera pas
au bout d'une longue série de défaites.
Reconnaître au contraire que chaque petite
victoire compte dans la remontée de la confiance
en soi de la classe ouvrière.

Un Québec différent est nécessaire et devriendra
possible par nos luttes si nous les menons
intelligemment en faisant de chaque moment de
résistance une occasion de développer un
mouvement d'opposition de plus en plus politisé
et déterminé.

www.ufp.qc.ca


Subject: 
Un faux parti de la rue
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-04-17 12:52

Un parti constitué de bureaucrates sociaux, communautaires, éducationnels et salué en masse par des profs bourgeois ne constituera jamais un parti de la rue. Alors l'UFP jamais, s'organiser de façcon libertaire dans nos quartiers et faire éclater la violence révolutionnaire de nos désirs de libération non récupérés par des partis, des bureaucraties, des États et autres !


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Subject: 
Réponse à Benoît et Richard
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-04-17 14:20

Deux militants se sont donné la peine de répondre à un court texte d’analyse post-électoral de mon cru. Qui eut cru que la « mouche du coche » allait provoquer autant? Ils ont vu rouge, c’est le moins que l’on puisse dire. En fait, c’est à se demander s’ils savent lire tellement ce qu’ils me font dire est loin de ma pensé et de ce que j’ai effectivement écris. S’il faut mettre les points sur les « i » et bien allons-y.

Triomphalisme abstentionniste?

Tant Richard que Benoît m’accuse de triomphalisme abstentionniste. Richard me fait dire que « ce sont les abstentionnistes qui ont vraiment gagné ces élections » tandis que Benoît me fait dire par la bande que je considère l’abstention comme un « un critère pour évaluer le potentiel révolutionnaire des classes exploitées ». L’un et l’autre tordent en fait ce que j’ai effectivement écris pour me faire passer comme un illuminé idéomaniaque. Qu’ai-je dit dans les faits? Rien de plus que « la crise de légitimité des institutions politiques s'est encore approfondie » et que « quand 30% des "citoyen-ne-s" ne se donnent même pas la peine de poser le geste officiellement le plus important du système politique, on ne peut que conclure à une crise de légitimité qui, en plus, va en s'aggravant ». Où est le triomphalisme? Est-ce si éloigné de la réaction que Benoît jugerait saine (« constater que le taux d'abstention au Québec a rattrapé celui du reste du Canada et constitue un signe de désaffection envers le système parlementaire »). Peut-être est-ce que ce que les deux ne me pardonnent pas c’est de dire que « tous les authentiques révolutionnaires ne peuvent qu'y voir un développement des plus positif » et qu’il s’agit là du « véritable fait saillant de cette élection ». En fait, la montée de l’abstention signifie simplement que nous aurons une illusion de moins à combattre dans les classes populaires, c’est tout.

D’autre part, ni un ni l’autre n’a compris le sens de ma référence à l’action du Collectif anticapitaliste La Rixe. Benoît pense que je fais un « lien entre la "campagne" anarchiste pour l'annulation ou l'abstention et les résultats de lundi » et Richard écris que j’y voit une « preuve du caractère politique de «votez bien, votez rien» ». Si mes deux critiques s’étaient donnés la peine de lire attentivement mon texte, ils auraient vu qu’il n’en est rien et que je présente plutôt les participant-e-s à l’action comme des victimes de la rhétorique mainstream qui dépolitise l’abstention. Relisez attentivement : « Presque tous les commentateurs, et une bonne partie de la gauche, s'échinent à dépolitiser ce refus du système électoral. Tellement qu'à Québec une cinquantaine de libertaires et de quidams, à l'appel du Collectif anticapitaliste La Rixe, ont tenus à "politiser" leur abstention en participant à un rassemblement près d'un bureau de vote pour ne pas être confondu avec les "je-m'en-foutistes". Pourtant, on a beau retourner le phénomène dans tous les sens, on ne peut faire autrement qu'accorder un sens politique à l'abstention. » À moins de mauvaise foi, on ne peut voir là une récupération de l’abstention (via un lien entre l’abstention et les campagnes anarchistes).

Autres commentaires en vrac...

N’en déplaise à Richard, l’UFP n’a pas inventé l’idée de rupture avec le néolibéralisme et le P.Q.. Cette idée est dans l’air depuis que je milite (et elle y étais depuis bien avant moi) et elle a toujours été portée par une pluralité de courant de gauche, incluant des tendances très critiques du projet ufpiste comme les anars et les maos. Son articulation concrète n’est pas la même pour les uns et les autres mais, ne t’en déplaise, je continue de penser que les coups portés par les mouvements sociaux sont les plus forts (et le seront toujours plus). Qui, en dehors des pétitions de principes de la gauche, a imposé concrètement la construction de logements sociaux, le gel des frais de scolarité, l’équité salariale et j’en passe? Qui, sinon les mouvements sociaux? Et d’ailleurs, avec vos dettes et vos quelques militants dispersés, qui sinon les mouvements sociaux pourront s’opposer efficacement au Parti Libéral (qui est aujourd’hui l’ennemi principal, contrairement à l’ADQ)? N’en déplaise à Benoît, j’ai comme l’impression que les « méchants bureaucrates » et les bases plurielles du FRAPRU, du RCLALQ, de la FFQ et même de la CSN et des autres centrales sont aujourd’hui mieux placés pour opposer une résistance réelle au PLQ et aux patrons que ton cher « réseau de militantes et de militants qui refusent de se faire écraser en ordre dispersé et qui vont mettre en pratique les principes de la solidarité » (i.e. l’UFP). Au fait, j’ai aussi mes critiques des bureaucrates et pour être franc je préfère un Comité des sans-emploi, une CLAC ou une ADDS à tous les partis politiques du monde (incluant l’UFP). À date, toutes leurs « erreurs gauchistes » me sont apparues plus porteuses de sens que toutes vos « propositions crédibles »...

À propos des propositions concrètes, on peut s’entendre pour dire qu’on est pas d’accord, mais c’est ridicule de dire, comme le fait Richard, que « le coin «noir» se cantonne dans une critique des institutions et limite sa proposition à la construction de «contre-pouvoirs» grâce à nos bonnes vieilles organisations de lutte ». Les camarades de La Nuit et des autres collectifs libertaires passent leurs temps à faire des propositions concrètes dans les luttes terre-à-terre que toi et tes semblables désertent (sauf Alain, faut lui donner ça!) au profit de grands combats très « connectés » comme la solidarité internationale, la mondialisation, la guerre et la réforme des institutions démocratiques. D’ailleurs question salissage et attaques personnelles, je t’invite à lire la dernière tartine de Sébastien ou l’avant dernière de Benoît. Dans l’une les libertaires sont accusés à mots couverts de faire du noyautage et dans l’autre je suis assimilé à un bureaucrate faisant le jeu du P.Q.. Camarades, si le noyautage vous inquiète réellement, je vous invite à laisser les anars tranquille et à plutôt jeter un œil à ce qui se passe à Radio Basse-Ville...

Finalement, à propos des « luttes sociales [qui] piétinent et s’essoufflent », je me demande parfois si nous vivons sur la même planète. Je vous concèdes que tout n’est pas rose au Québec mais quand même. ÇA, ça me semble déconnecté en simonac... Pour ce qui est de « la remontée de la confiance en soi de la classe ouvrière », comme dit Benoît, de toute évidence la classe ouvrière n’a attendue ni les anars, ni l’UFP pour reprendre confiance dans sa capacité de lutte. Vidéotron, Bombardier, les concessionnaires automobiles, les entrepôts de Jean-Coutu et de Provigo, ça vous dit quelque chose? Pour votre information, il s’agit là de quelque uns des conflits ouvriers majeurs de la dernière année au Québec (certains sont d’ailleurs encore en cour). M’enfin.

À la prochaine chicane

Nicolas Phébus


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Subject: 
Déserteur branché
Author: 
Anonyme
Date: 
Sat, 2003-04-19 09:19

Bonjour Nicolas (en passant)

Par ta dernière réplique, tu fais essentiellement deux choses : tu mets de
côté l’essentiel de mon argumentaire et tu ne focalises que sur une
expression (le triomphalisme abstentionniste). Pour masquer ton silence
complet sur mon analyse, tu m’accuses bien entendu d’être dyslexique et ne
remet en rien en cause tes capacités d’exprimer tes idées (pour ma part, je
crois que c’est toujours une faute partagée). Force est pour moi de
constater que ton premier texte, malgré ta volonté d’en crochir le sens par
la suite, me semble encore bien triomphaliste et malheureusement fort
déconnecté face à certaines réalités sur lesquelles je me sens en droit de
réagir… et non pas de voir « rouge » comme tu dis (quoi que j’aime
l’expression).

Tout cet échange sur le « triomphalisme » est bien inutile et secondaire par
rapport au fond de la question. Je te disais « triomphaliste électoraliste »
mais j’aurais plutôt dû dire que tu étais content que l’UFP n’ait pas eu
plus de votes et que l’ADQ ne soit pas un parti officiel. Tu sembles avoir
de la difficulté à assumer une vérité fondamentale : tu ne connais à peu
près rien de l’UFP, sinon quelques militant de la ville de Québec, et tu ne
te fies qu’à quelques textes et à des rumeurs pour fonder des opinions. Tu
fixes ainsi toi-même les objectifs de succès de l’UFP en établissant que
c’est le nombre de votes reçus dans l’urne qui est un gage de succès plutôt
que tout un processus de diffusion d’idées et d’alternatives politiques.
C’est pour cela que j’affirmais que ton analyse me rappelait celles des
médias qui n’en ont que pour le quantitatif.

Ce que tu évacues complètement, c’est l’ensemble de mes commentaires sur
divers aspects du débat ÉLECTORAL. Plutôt que de répondre à mon texte, tu
prends les devants avec une contre-offensive bien patriarcale (tu tapes sur
le clou en espérant que le message va rentrer plutôt que d’échanger). La
moitié de mon texte premier porte sur le débat ÉLECTORAL et c’est dans ce
sens seulement que je dis que le « coin noir » n’a à peu près rien de mieux
à proposer qu’une critique des institutions. J’aurais pour ma part cru que
la fertilité d’une critique repose sur sa capacité de déboucher sur des
propositions relativement concrètes ou sur des principes opérationalisables
et communicables.

Au lieu de proposer au public (et non dans des cercles restreints de
miliantEs) une forme d’organisation politique dans laquelle il n’y aurait
pas de farce électorale et, surtout, une stratégie pour bâtir cette utopie,
la plupart des anars du Québec ont fait du on-varge-sur-l’UFP vraiment
stérile et infantile. QU’EST-CE QUE VOUS PROPOSEZ ? À moins que tu ne sois
spontanéiste ou d’adhérer à une quelconque pensée magique, ce qui est loin
d’être ton cas comme je le crois, quelle pratique suggères-tu ? À moins de
proposer clairement et de tenter d’expliquer ton projet dans la rue, lors de
la campagne électorale, les propositions libertaires ne progresseront pas
vraiment. J’espère que tu vois qu’on s’est mal compris et que je n’ai jamais
affirmé que vous n’aviez rien à proposé ; c’est pour le moment précis des
élections que j’ai trouvé que les propositions se résumaient à certains
slogans, dont certains tentent de convaincre la population de « voter rien »
en même temps qu’elle les traite de cons (élections, piège à cons).

Maintenant que le fond de la question a été remis sur la table (à toi d’y
répondre ou de t’offusquer de certaines phrases), je m’en voudrais de ne pas
réagir sur certaines accusations. Avant cela, un simple commentaire sur le
noyautage. Tu avais bien lancé le bal en disant que l’UFP satellisait les
mouvements sociaux… diplomatique mais peu subtil tant qu’à moi. Si ces
expressions ressortent, ne t’en inquiète pas, CE SONT CERTAINS LIBERTAIRES
EUX-MÊMES QUI AVOUENT CANDIDEMENT FAIRE DU NOYAUTAGE, sans doute des
militants qui commencent, mais qui ne cachent pas leur volonté d’être
partout et de s’approprier « ces bonnes vieilles organisations de lutte » et
y impulser leur perspective de changement.

Ce sont surtout des libertaires qui m’ont accusé à maintes reprises de faire
moi-même du noyautage partout ou je m’impliquais, principalement dans le
mouvement étudiant. Je n’ai jamais fait de telles accusations et tout cela
relève pour moi du délire. Tant que certains membres des collectifs
libertaires continueront à répandre eux-mêmes ces rumeurs sur d’autres
groupes, je considérerai que tes répliques intempestives sont de mauvaise
foi. Le fait qu’aucune accusation écrite ne demeure ne signifie rien pour
moi, surtout au sein de collectifs.

Pour ce qui est de tes commentaires sur le fait que les rumeurs de noyautage
détruiraient les groupes communautaires ou des anars sont présents, c’est
selon moi de la pure fabulation. Je pense que c’est davantage les attitudes
qui comptent que des rumeurs circulant dans des cercles restreints.
Finalement, si les gens se sentent les bienvenus (à moins que vous ne
vouliez que recruter des militants professionnels, ce qui est loin de ma
conception d’un comité populaire), toutes ces rumeurs-là vont être plus
qu’annulées. Si je ne m’implique pas au Compop, c’est que je crois que je
n’y « fit » pas, comme un peu tout le monde, j’imagine, parce que les
pratiques que je suggère sont à des années lumières de celles qui animent
actuellement le comité, c’est tout.

Dernière chose sur le salissage et le ton personnel du débat. À ce que je
sache, tu as lancé le bal de belle façon en plantant le « camarade Marcoux »
et par la suite une autre lettre a suivi avec un ton hargneux (D’abord
sectaire) pour viser directement Sébastien Bouchard. Tous les candidats de
l’UFP dans la région ont quant à eux dû subir les farces plates des anars ou
les courriels de bêtise signés avec un gros A, bien entendu sans répliquer.
Ces lettres que j’écris cette semaine, j’ose croire qu’elles sont lues par
des gens intelligents qui les remettent un peu dans leur contexte et qui ne
tenteront pas de crochir les faits en leur faveur.

Pour terminer, je voudrais commenter la phrase la plus arrogante et la plus
salisseuse que tu as écris dans tout ce débat : « Les camarades de La Nuit
et des autres collectifs libertaires passent leurs temps à faire des
propositions concrètes dans les luttes terre-à-terre que toi et tes
semblables désertent (sauf Alain, faut lui donner ça!) au profit de grands
combats très « connectés » comme la solidarité internationale, la
mondialisation, la guerre et la réforme des institutions démocratiques. »

Avec de telles phrases et des petites incises baveuses et moralisatrices, ne
te demande pas pourquoi on n’est pas là dans toutes les manifs signées d’un
A. Tu viens d’exprimer ouvertement ce que je ressens depuis longtemps. Ton
expression « toi et tes semblables » en dit long sur tes préjugés, ta
conception mur-à-mur et dichotomique du monde. Je ne suis pas le seul à la
ressentir, bien des gens ont cessé d’aller aux manifs du Compop parce qu’ils
n’y sont pas les bienvenus : soit on les traite de réformistes, soit on les
regarde de haut parce qu’ils ont manqué une manif, soit on les accuse
carrément d’être des indics. L’épisode du squat est bien emblématique à cet
égard.

Voilà donc pour la « désertion », autre terme arrogant dans une lettre
arrogante. J’ose croire que tu t’es mal exprimé, mais finalement il y a deux
type de militantEs pour toi: les vrais et les autres. Les vrais ce sont ceux
qui sont dans tes luttes populaires; ce sont bien entendu les gens que tu
peux voir au quotidien et il est bien facile à partir de ce moment-là de
dire que les autres ont déserté les luttes prioritaires, tes luttes, qu’ils
sont devenus de sympathiques hyupies du quartier St-Jean-Baptiste. Les
autres, c’est la gang qui fait des stages à l’international et qui milite
dans d’autres réseaux. Ce sont les « connectés », les « fashion », les «
tendances »; les opportunistes, finalement.

J’imagine que je viens encore de perdre une heure de mon temps. Cette lettre
se traduira par une fin de non recevoir, tu vas sticker sur une expression,
un mot en rejetant l’essentiel. Comme dans les plupart des répliques que tu
fais dans les débats, tu vas revêtir tes bottes à cap et rentrer dedans tout
en jouant la vierge offensée.

En espérant le débat plus serein un de ces jours.

Richard
Militant bien « branché » sur les luttes de solidarité internationale
Déserteur


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Subject: 
crise/opportunités
Author: 
Anonyme
Date: 
Thu, 2003-04-17 15:45

La montée de l'abstentionnisme témoigne à la fois de la perte de crédibilité des partis politiques et de la perte de légitimité du système parlementaire représentatif libéral. Cette situation, qui à plus ou moins long terme, risque d'accentuer la crise de notre démocratie libérale, nous offre aussi de grandes opportunités de radicalisation des revendications démocratiques (démocratie directe) et des luttes sociales. C'est ce potentiel que Phébus a célébré dans son texte et non pas le fait que la révolution est au coin de la rue parce que les gens ne votent plus ou votent moins. Renaud aurait mieux fait d'essayer de comprendre les subtilités du message de Phébus avant de tenter de le planter comme il l'a maladroitement fait avec notre texte sur l'abstentionnisme "Agir au lieu d'élire".

Si l'UFP veut redorer le blason des partis et du parlementarisme, qu'elle le fasse toute seule!

Démocratie directe, autogestion, non aux partis, non à l'aliénation!

Maxim Fortin


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Subject: 
La NEFAC nous dit: "Nous somm
Author: 
Anonyme
Date: 
Fri, 2003-04-18 10:47

La NEFAC nous dit: "Nous sommes prêt(e)s pour la lutte des classes" tandis que l'UFP, elle, laisse sous-entendre en tant que parti de la classe politique dans les affres d'une économie vouée au Capital: "Nous sommes classe pour la lutte des prêts"!!


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Subject: 
La NEFAC n'a rien dit dutout pour l'instant...
Author: 
Anonyme
Date: 
Fri, 2003-04-18 16:28

Juste une remarque. Le texte "nous sommes prêt-e-s... pour la lutte des classes!" n'est pas un texte signé par la NEFAC. Malgré notre grand degré de bureaucratisation --selon certains libertaires-- nous sommes encore capables de faire des analyses tout seul comme des grands et de signer tout seul. Ici c'est Nicolas et non la NEFAC qui signe...


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Subject: 
Ben évite de référer à http:/
Author: 
Anonyme
Date: 
Fri, 2003-04-18 19:21

Ben évite de référer à http://www.nefac.net d'abord, parce que ça porte à confusion. D'autant plus que t'es loin d'être un no-name du mouvement libertaire, et qu'on associe généralement assez facilement ton nom à la NEFAC, à Émile-Henry, à La Nuit, à feu Démanarchie... Quant au soit-disant degré avancé de bureaucratisation de la NEFAC, j'ai rien dit de tel. Pourquoi l'avoir mentionné alors?


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