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Report de décisions du gouvernement péquiste: Le cas de Logem’entraide n’est pas isoléAnonyme, Monday, March 31, 2003 - 06:04
Pierre Dostie
Saguenay, le 31 mars 2003. Le porte-parole de l’UFP et candidat dans Chicoutimi, Pierre Dostie, est de plus en convaincu que le gouvernement du PQ a voulu se garder un électorat captif en retardant volontairement l’adoption de lois et règlements avant le déclenchement du scrutin. La situation est d’autant plus grave qu’elle touche surtout les tranches de la population les plus pauvres ainsi que les générations futures. Cinq situations fort semblables : cinq retards à saveur pré-électorale 1. La loi 112 sur l’élimination de la pauvreté a été votée en décembre dernier. Elle déclare des beaux principes visant à sortir des milliers de Québécois de la pauvreté. Le plan d’action qui permettra la concrétisation de cette loi reste à faire. Le gouvernement a préféré attendre le déclenchement du scrutin. 2. Québec a enfin sa loi sur la qualité de l’eau qui affirme des beaux principes en réponse aux mesures réclamées depuis des lunes sur la protection de l’eau au Québec. Aucun règlement n’a été voté cependant avant le déclenchement du scrutin, faisant de cette loi-cadre, un beau ramassis de vœux pieux. 3. Le gouvernement du PQ s’est, dans la dernière année, subitement intéressé à la réforme du mode de scrutin en convoquant des États généraux sur la réforme des institutions démocratiques. Cette démarche s’est arrêtée avec le déclenchement du scrutin. Le PQ a alors appelé à ne pas diviser le vote pour une dernière fois dans le cadre du mode actuel de scrutin… 4. Le gouvernement du Québec a une loi sur l’équité salariale; il reste encore une grande part des employés de l’État qui attendent un reclassement. Le ministre Boisclair a clairement dit à des groupes de femmes qu’elles n’ont qu’à réélire le PQ si elles veulent passer à la caisse. 5. Le projet de coopérative d’habitation parrainé par Loge m’entraide ne peut aboutir car un règlement empêche la cession de l’immeuble d’une commission scolaire à une coopérative : le 14 novembre dernier, la Société d’habitation du Québec situait les faits avec justesse, démontrant les motifs exacts qui empêchaient la cession de l’ancienne école, et proposant une solution simple, la dérogation. Cinq semaines plus tard, soit le 20 décembre dernier, le ministre responsable indiquait son intention d’agir. Il suffisait d’une motion adoptée au Conseil des ministres. Mais rien ne s’est fait avant le déclenchement du scrutin. Conclusion L’UFP est de plus en plus convaincue que le PQ tient à coincer la population en lui demandant de voter pour cette formation pour que ces cinq dossiers connaissent leur aboutissement. En attendant, ce sont notamment les personnes les plus pauvres, en majorité des femmes, qui doivent encore attendre et subir la pression. Ces pratiques ajoutent au déficit démocratiques actuel et tendent à garder captifs le vote potentiel des groupes intéressés par ces enjeux sociaux. Il faut dénoncer et refuser ce chantage. Tant que l’électorat cédera à celui-ci, il n’y aura jamais d’alternative. - 30 - SOURCE : Candidat dans Chicoutimi cell : 418-540-3285
Site de l'Union des forces progressistes
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