CHICOUTIMI - (MR) Le 14 mars dernier, Pierre Dostie annonçait officiellement par voie de communiqué de presse le déclenchement de sa campagne électorale dans le comté de Chicoutimi. Pierre Dostie aura une lourde tâche, puisqu'il fait face à des opposants pour le moins connus du grand public.

Mais qui veut dire connus ne veut pas nécessairement dire gagnants à tous points de vue. Certes, le comté de Chicoutimi est connu pour être un château fort pour les péquistes, mais à l'heure actuelle, les débats sur la question nationale et du droit social sont des éléments culminants, et les différents représentants des partis dans tous les comtés, quels qu'ils soient, auront, tôt ou tard à y répondre.

Pour Pierre Dostie, dans le comté de Chicoutimi, tout est à faire. D'abord, l'UFP devra s'assurer d'une bonne visibilité dans le public et cibler ses points d'interventions dans les différents dossiers qui concerne ce comté névralgique pour les souverainistes, de tous azimuts soient-ils.
Son équipe, composé de militants qui pour la plupart ont peu d'expérience en période de campagne électorale, semble toutefois animée par la bataille qui s'annonce.

L'équipe s'affaire d'ailleurs à découper la carte électorale pour mieux cibler certains quartiers plus populaires où la population sera plus encline à entendre leur message. Tout à leur avantage, il va de soi, mais il ne faut pas en rester là.
Qui plus est, on est à faire les derniers réglages au quart de tour de la plate-forme régionale, plate-forme qui collera logiquement à celle votée à l'échelle nationale. L'UFP devra bien la représenter dans Chicoutimi car, outre la campagne au niveau national, les gens sont aussi intéressés à connaître les volontés de chaque parti sur ce qui les concerne chez eux.

Un autre élément qui sera déterminant pour l'UFP et ce, partout dans la région, est celui de la visibilité dans les médias. Force est d'admettre que la "game" de la bataille politique se fait grandement en interrelation avec l'ensemble des médias écrits ou électroniques. Encore là, il faudra cibler les interventions, garder ses arrières et aller de l'avant avec tact et modération dans le tohue-bohue médiatique des prochaines semaines.

Il reste que la campagne est encore jeune. Les premiers jours dans Chicoutimi se font plutôt calmes. Les paris sont encore à faire. À babord, toute!