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Suite aux pressions, Québec prolonge de 5 ans l’accès au supplément au loyercdubois, Sunday, December 15, 2002 - 19:08
C. D.
Le 12 décembre 2002 - Après quatre ans de pressions incessantes des groupes sociaux, le gouvernement du Parti québécois a donné suite à un engagement électoral pris à l'automne 1998. Il prolongera de cinq à dix ans la durée du supplément au loyer accordé aux ménages à faible revenu demeurant dans les logements sociaux réalisés depuis la moitié des années quatre-vingt-dix. « Enfin! » s’est exlamé le Font d’action en réaménagement urbain (FRAPRU) qui est soulagé de voir le gouvernement remplir cette vieille promesse, mais déçu de son peu d’empressement. L'aide financière, qui permet aux locataires de consacrer 25 % de leur revenu au logement, devait se terminer dès mars 2002 pour 450 des ménages concernés. Ceux-ci auraient ainsi vu leur loyer augmenter en moyenne de 194 $ par mois. Le 12 décembre 2002 - Après quatre ans de pressions incessantes des groupes sociaux, le gouvernement du Parti québécois a donné suite à un engagement électoral pris à l'automne 1998. Il prolongera de cinq à dix ans la durée du supplément au loyer accordé aux ménages à faible revenu demeurant dans les logements sociaux réalisés depuis la moitié des années quatre-vingt-dix. « Enfin! » s’est exlamé le Font d’action en réaménagement urbain (FRAPRU) qui est soulagé de voir le gouvernement remplir cette vieille promesse, mais déçu de son peu d’empressement. L'aide financière, qui permet aux locataires de consacrer 25 % de leur revenu au logement, devait se terminer dès mars 2002 pour 450 des ménages concernés. Ceux-ci auraient ainsi vu leur loyer augmenter en moyenne de 194 $ par mois. Des milliers d'autres locataires auraient été touchés au cours des années suivantes. Le FRAPRU entend continuer à se battre pour que le supplément au loyer accordé dans le cadre du programme AccèsLogis ou de tout autre programme ait la même permanence que l'aide accordée aux 85 000 autres locataires de logements sociaux du Québec. L'organisme de pression avertit que la situation pénible du logement dans les grands centre n’est pas encore réglée. Le gouvernement du Québec ayant fait des efforts pour accélérer la construction de nouveaux logements sociaux, le FRAPRU se tourne maintenant vers les villes pour qu'elles emboîtent le pas. Il leur demande, entre autres, d'utiliser dès le début de 2003 un article de la future loi 137. Cette disposition permettra, pour une période de cinq ans, aux conseils municipaux des villes de Montréal, Québec, Gatineau, Longueuil, Laval, Lévis, Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay de passer outre aux règles habituelles d'urbanisme pour accélérer le développement de logements sociaux. Ils éviteraient ainsi les délais bureaucratiques, les jeux politiques de toutes sortes et l'expression du phénomène «Pas dans ma cour» qui retardent présentement la réalisation des logements. La FRAPRU attire également l’attention du gouvernement provincial sur un autreproblème à régler, celui de l'aide aux familles sans-logis. Depuis la fin de l'été, aucune assistance n'est offerte par le gouvernement québécois, comme ce fut le cas autour du 1er juillet, en termes d'hébergement temporaire, d'entreposage de meubles ou encore d'aide financière au logement. De nombreuses familles se retrouvent donc abandonnées à elles-mêmes et aux groupes communautaires comme le FRAPRU qui ne disposent pas des moyens de leur venir en aide. L'organisme précise à ce sujet qu'il n'existe aucun centre d'hébergement pour familles avec enfants, à l'image de ceux qui sont en place pour personnes seules. Au mieux, le FRAPRU réussit-il, au prix de multiples démarches, à négocier une aide à la pièce, comme ce fut le cas pour une famille de cinq enfants pou qui la Ville de Montréal a accepté de payer l'hébergement en hôtel... jusqu'au 20 décembre. Le FRAPRU demande au gouvernement Landry de réunir le plus rapidement possible le comité d'urgence formé en vue du 1er juillet 2002, afin de trouver des solutions plus complètes et commencer le travail de préparation du 1er juillet 2003 qui, encore cette année, s'annonce extrêmement difficile pour des centaines de familles et d'individus.
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