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RÉPRESSION DES PROFESSEURS AU CHIAPAS

Anonyme, Friday, December 6, 2002 - 10:52

CNTE

Communiqué syndical. Traduit par Eric Tremblay

Nous, LES PROFESSEURS DÉMOCRATIQUES REGROUPÉS DANS LA SECTION VII DE LA SNTE (SYNDICAT NATIONAL DES TRAVAILLEURS DE L’ÉDUCATION) AINSI QUE DANS LA COORDINATION NATIONALE DES TRAVAILLEURS DE L’ÉDUCATION (CNTE), avons toujours été disposés au dialogue avec le Gouvernement de l’État du Chiapas. Néanmoins, malgré son discours, celui–ci est complètement fermé. Face à cette attitude d’orgueil et d’autoritarisme de la part du gouvernement, l’Assemblée Étatique des Secrétaires Généraux qui a eu lieu le 8 novembre a décidé, après consultation des bases, d’entreprendre des marches régionales et des blocages de routes dans chacune des 22 régions de l’entité, demandant les fonds suffisants pour : la construction d’écoles, du mobilier, des déjeuners scolaires, des bourses, des livres gratuits pour l’éducation de base, des uniformes scolaires ainsi que la dévolution des déductions appliquées arbitrairement au mois de mai contre plus de 16 000 travailleurs de l’éducation. Ce que le gouvernement a donnée, c’est plus de répression, ce qui s’est concrétisée le 3 décembre à 14h. Alors que les professeurEs avaient dissout le barrage à la Pochota (côté est de Tuxtla Gutiérrez) et retournaient à leur lieu d’origine, les forces de l’ordre (police judiciaire de l’État, police fédérale préventive et civils infiltrés) ont commencé a frapper, à lancer des gaz lacrymogènes, détenant plusieurs camarades, jusqu’à maintenant disparuEs. Selon le Comité Exécutif de la Section, on compte jusqu’à maintenant 20 camarades frappés sévèrement au crâne, à la colonne vertébrale et à d’autres endroits de leur anatomie. Parmi eux, deux camarades intoxiqués par gaz lacrymogènes, une camarade avec une forte hémorragie qui a provoqué un avortement, conséquences des coups reçus de la police. Des dizaines de camarades sont détenuEs, dont : Pedro de León Ramirez, Secrétaire aux Conflits en Éducation Primaire, Daniel Urquín Vásquez et Juan Montejo Gómez, Éducation Autochtone, ainsi que Rosa Linda Hernández Hernández.

Nous dénonçons comme responsable direct Pablo Salazar Mendiguchia, Gouverneur de l’État du Chiapas, pour cette inadmissible et terrible agression ainsi que pour les conséquences qui en dérivent. Nous accusons le Gouverneur du Chiapas comme responsable de la pauvreté, de la destruction, du chômage, de l’insécurité et du retard en éducation que vivent les Chiapanèques. Sa police et son armée ont eu recours à la violence et à la force dans le but de nous soumettre, les travailleurs et travailleuses de l’éducation qui protestent courageusement pour exiger que soient respectés leurs droits, mais aucune police ni armée ne réussira à briser la volonté des travailleurs exploités, décidéEs à résister jusqu’à la fin de nos forces contre ces gouvernements brutaux et assassins.

Nous appelons touTEs les professeurEs et organisations sociales à répondre énergiquement à cette lâche agression gouvernementale.

FRATERNELLEMENT

COMMISSION DE PRESSE ET PROPAGANDE
SECTION VII DE LA SNTE

Site du FODEG sur les prisonnierEs politiques du Mexique.
fodeg.tripod.com


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