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Le développement à l’agenda du G8 :jplarche, Jeudi, Juin 27, 2002 - 09:58
AQOCI
L’ONU, plutôt que les clubs fermés, est le cadre adéquat pour traiter des problèmes de paix et de développement international, dit l'Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI). L’ONU, plutôt que les clubs fermés, est le cadre adéquat pour traiter des problèmes de paix et de développement international Montréal, le 26 juin 2002 – L’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) publie aujourd’hui une série de 17 recommandations au gouvernement canadien à propos de la sécurité. Ces recommandations ont été élaborées en collaboration avec onze autres organisations qui, ensemble, ont créé la Grande concertation « Comprendre et agir pour une paix juste » au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Les recommandations couvrent quatre thèmes reliés à la sécurité définis comme axes de réflexion et d’action par les membres de la concertation : la paix, le développement international, la question de l’immigration et des réfugiés ainsi que le respect des droits et libertés. • La Paix : renforcer l’ONU et lutter contre les tentatives de la marginaliser, affirmer son indépendance diplomatique, reconvertir ses industries de guerre, encadrer ses compagnies de prospection minières, renforcer la protection des civils lors des conflits armés, promouvoir le rôle des femmes dans la prévention des conflits et dans les négociations pour les résoudre. • Le Développement : remettre l’économie au service de l’humanité plutôt que l’humanité au service de l’économie, démocratiser le débat national et international sur le développement, promouvoir un commerce international équitable, éliminer la dette des pays du Tiers Monde, augmenter substantiellement l’Aide publique au développement et la réorienter vers des objectifs de développement humain. • L’Immigration et les Réfugié-es : amener le gouvernement canadien à renoncer à l’harmonisation de sa politique avec celle des États Unis, respecter ses engagements internationaux concernant le droit d’asile et éviter tout ciblage ethnique ou culturel dans ses mesures de sécurité. • Les Droits et Libertés : contrer la dérive sécuritaire et autoritaire qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001. L’AQOCI et ses partenaires recommandent de revenir à une démarche plus sereine, de définir le terrorisme au sens juridique de manière plus précise et moins englobante, et d’abroger la Loi C36. Le texte des recommandations et la liste des membres de la Grande concertation « Comprendre et agir pour une paix juste » sont disponibles au : www.aqoci.qc.ca. - 30 -
SOURCE : Francine Néméh, directrice de l’AQOCI
POUR INFORMATION : Denise Babin Chargée des communications Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) 514 871-1086, poste 205
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