Des manifestations populaires contre l'action de Tsahal, parfois dispersées sans ménagement, se sont multipliées dans le monde arabe, du Caire à Tunis en passant par Bahreïn, Amman, et le camp de réfugiés de Djabalia, à Gaza, où 25.000 Palestiniens ont protesté contre la passivité internationale, certains scandant: "Ecoute, Bush, Arafat ne sera pas humilié

L'émissaire américain s'était vu refuser l'accès au président palestinien depuis que le cabinet d'Ariel Sharon l'avait décrété "chef du terrorisme", puis "ennemi du monde libre".

L'entrevue entre l'ex-général de "marines" et le vieux chef fedayine dans les ruines de son QG de Ramallah, hors de vue d'une presse tenue sans ménagement à l'écart par les militaires israéliens, a duré 90 minutes.

Le ministère français des Affaires étrangères a de son côté indiqué que huit Français venus soutenir Arafat dans son QG étaient repartis, tous en bonne santé, mais que 19 autres avaient choisi de rester à la Mouqa'ata pour servir de "bouclier humain" au président de l'Autorité autonome.

Le ministre palestinien de l'Information Yasser Abed Rabbo s'est par ailleurs plaint d'une perquisition effectuée par des soldats israéliens à son domicile de Ramallah.

Parallèlement, des manifestations populaires contre l'action de Tsahal, parfois dispersées sans ménagement, se sont multipliées dans le monde arabe, du Caire à Tunis en passant par Bahreïn, Amman, et le camp de réfugiés de Djabalia, à Gaza, où 25.000 Palestiniens ont protesté contre la passivité internationale, certains scandant: "Ecoute, Bush, Arafat ne sera pas humilié"