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Squat in Portovieuxcmaq, Jeudi, Janvier 31, 2002 - 12:00
Frederic Dubois (tartosuc@iquebec.com)
Pendant la marche d'ouverture du Forum Social Mondial, des bruits de tambours arrivaient rapidement à imposer le rythme. Ils se faisaient de plus en plus bruyants lorsque tout a coup, la direction de ce son prend une autre tangente. Les organisateurs de la marche anarchiste qui s'opposent au capitalisme "un point c'est tout", avaient prévu le coup. de recherche. Squat in Porto Pendant la marche d'ouverture du Forum Social Mondial, des bruits de tambours arrivaient rapidement à imposer le rythme. Ils se faisaient de plus en plus bruyants lorsque tout a coup, la direction de ce son prend une autre tangente. Les organisateurs de la marche anarchiste qui s'opposent au capitalisme "un point c'est tout", avaient prévu le coup. Ainsi, les bruyants se sont retrouvés à fausser compagnie à la marche officielle, histoire d'aller s'immiscer dans une petite ruelle du centre-ville de Porto Alegre. Dix minutes plus tard, en suivant leurs pas, on les aperçoit juchés au balcon d'une vieille maison de style coloniale abandonnée. L'action s'est effectuée dans le temps de le dire et l'occupation de la maison a ouvert la porte à un affrontement de plus entre forces policières et forces anarchistes. Des scènes vues et revues lors des événements de Québec en avril 2001 se sont matérialisées avec les forces de la police fédérale brésilienne. La tactique nouvelle des policiers qui n'ont guère apprécié de voir la maison se faire prendre d'assaut, fut d'envoyer une escouade à moto sur les barricades de bois. Les motos se sont heurtées sur les manifestants qui, se sentant attaqués à leur tour n'ont pas perdu une minute pour rétorquer à coups de coussins gonflables, portes et batons. Bref, une échauffourée de 2 heures environ avec quelques blessés légers. Le squat n'aura pas lieu, l'argument pourtant a été fait et l'événement a fait parler de lui. Comme quoi, même à Porto Alegre, sous une administration progressiste, les coups d'éclat restent de mise. A ce chapitre, il faudra noter que de nombreux groupes tentent de faire connaître leur agenda en public en profitant du momentum du FSM. En me promenant, il y a deux jours, au nord du centre-ville, j'ai pu ainsi voir des gardiens de prisons qui occupaient une rue pour mener à bien leur action de grève de la faim. Ils demandaient une amélioration de leurs conditions de travail, soit de meilleurs systèmes de transport pour les détenus, des uniformes plus à la mode et un respect pour leur profession. |
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