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Les PANTHÈRES ROSES expulsées du Salon du mariage gai et lesbien !Anonyme, Dimanche, Août 1, 2004 - 18:12
panthères roses
Montréal- C’est avec fierté que les Panthères roses ont lancé en ce dimanche 1er août leur campagne « Moi, j’appuie le divorce gai!». Le timing était d’ailleurs excellent puisqu’au même moment et au même endroit, dans le Centre St-Pierre, se déroulait le tout premier Salon du mariage gai et lesbien de Montréal. Par cette campagne "mondiale", le groupe d’activistes queers entend suggérer qu’il existe d’autres formes d’union que l’amour conjugal, béni ou non par l’État. [see english below] Pour diffusion immédiate LA CAMPAGNE «MOI, J'APPUIE LE DIVORCE GAI!» EST OFFICIELLEMENT LANCÉE Montréal- C’est avec fierté que les Panthères roses ont lancé en ce dimanche 1er août leur campagne « Moi, j’appuie le divorce gai!». Le timing était d’ailleurs excellent puisqu’au même moment et au même endroit, dans le Centre St-Pierre, se déroulait le tout premier Salon du mariage gai et lesbien de Montréal. Par cette campagne "mondiale", le groupe d’activistes queers entend suggérer qu’il existe d’autres formes d’union que l’amour conjugal, béni ou non par l’État. Les Panthères roses, rejointes pour l’occasion par leurs homologues de Paris*, se sont donc introduites clandestinement vers 16h00 dans le Salon du mariage gai et lesbien, et y ont installé un kiosque bien ordinaire ventant les bienfaits des unions libres et multiples. Mais à leur grande surprise, des responsables de l’événement sont venus aussitôt perturber la campagne fraîchement inaugurée. Peut-être fut-ce de la faute du slogan «Moi j’appuie le divorce gai» écrit en gros ou peut-être fut-ce dû au bac de récupération installé pour recevoir les bagues des divorcéEs, reste que le groupe a été expulsé, à peine 20 minutes après son entrée au Salon. Le plus urgent pour les Panthères était de faire entendre un autre discours sur l’amour que celui qui monopolise de nos jours l’avant-scène des médias et de l’industrie publicitaire. Comme l’explique un des activistes de Paris, Bruno Dynamite, « l’amour conjugal et le mariage en particulier sont des constructions historiques, et non pas des fatalités. Il existe un éventail immense d’unions affectives possibles, mais notre culture ne leur laisse pas de place.» Parmi les exemples donnés, figurent entre autres les amours vécues à trois personnes ou plus, les unions affectives qui brouillent la distinction amitié/amour, etc. Par ailleurs, à l’heure où la communauté gaie est soudée derrière la revendication pour le mariage gai, les Panthères roses elles se sont permises de douter. « On a applaudi à la fin des années 60 quand Trudeau a sorti l’État des chambres à coucher, et étrangement on applaudit encore cette fois-ci devant le retour en force de l’État, par le biais du mariage, dans nos vies affectives, », ajoute une panthère de Montréal, fière adepte du doute systématique. *Le mouvement des Panthères roses est présent dans plusieurs grandes villes, dont Paris, Lisbonne et Montréal. **La photo jointe a été prise devant le Centre St-Pierre, dans le cadre d'une cérémonie de divorce Pour plus d'informations sur les Panthères roses: ***************** THE PINK PANTHERS LAUNCH THEIR CAMPAIGN «I SUPPORT GAY DIVORCE!» MONTREAL- It is with pride that on this day, the 1st of August, the Pink Panthers launch their campaign « I support gay divorce! » The timing was excellent since at the same time at the Centre St. Pierre, a salon for gay and lesbian marriage was being held. With this global campaign, a group of queer activists are suggesting that other forms of union than conjugal love exist, blessed or not by the state. The Pink Panthers, joined for the occassion by their friends from Paris,* subtely joined the marriage salon at 3pm and installed an ordinary kiosque complete with information on advantages of free and/or multiple unions. To their surprise, those responsible for the event came to disturb the newly enaugurated campaign. The group was thrown out, after only 20 minutes in the salon, perhaps because of the slogan « I support gay divorce » written in large letters, or maybe because of the box installed to recuperate the wedding rings of those divorced. The most important thing for the Pink Panthers was to put forward an alternative discourse on love, one alternative to that which monopolizes the media and advertising industries. As one of the parisian activists Bruno Dynamite explains, « conjugal love and marriage in particular are historical constructions, and not pre-destined. There exists a plethora of possibilities for affective unions, but our culture does not give them any space. » Among the examples given: love among three people or more, unions that blur the boundaries between lover/friend. Otherwise, at a time where the gay community is strongly defending gay marriage, the Pink Panthers allow a questioning of this. « At the end of the 60s we applauded when Trudeau told the state to get out of the bedrooms of the nation, and strangly, now we applaud the state’s return, via marriage, into our love relationships, » adds a Panther from Montreal, proud of this systematic questioning. * The Pink Panther movement is present in many large cities, such as Paris, Montreal, and Lisbonne. -30-
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