Les élections provinciales approchent à grands pas et il sera bientôt le temps d’aller voter pour la majorité des Québécoises et Québécois, du moins pour ceux et celles qui ne s’abstiendront pas. Le 14 avril prochain, certains d’entre vous pourront arrêter leur choix sur le Parti Vert du Québec, le Bloc Pot ou l’Union des forces progressistes(UFP), selon leur circonscription électorale et des gens qui s’y présentent. Ces trois partis se caractérisent entre autres par l’implication accentuée des jeunes et des étudiants universitaires, ces derniers étant interpellés par les valeurs et les idées progressistes prônées par les nouveaux mouvements sociaux-politiques. Voici donc le profil de trois candidats militants qui se présentent pour la première fois en politique.
Dominic Lapointe pour le Parti Vert
Père de deux enfants et étudiant à la maîtrise en technologie éducative à l’Université Laval, Dominic Lapointe milite au sein des Vert depuis deux ans. Dans le cadre des prochaines élections provinciales, il se présente dans le comté de Taschereau, souhaitant faire émerger les enjeux environnementaux sur la place publique. Le jeune candidat, qui prône l’écologisme comme idée politique, met l’éducation au centre de ses préoccupations collectives en sensibilisant son entourage au compostage, à l’agriculture urbaine et à l’achat de produits équitables, par exemple. « L’éducation s’intègre à tous les aspects de la vie et ce de manière continue », croit Dominic. Pour lui, le citoyen est au cœur de l’apprentissage écologique qui commence par l’action individuelle et locale. En ce sens, il a décidé de s’impliquer en politique pour encourager une prise de conscience locale par rapport à l’environnement : «L’action locale atteint ses limites quand il n’y a plus de volonté politique derrière. Cette volonté est nécessaire pour supporter et améliorer les initiatives individuelles, familiales et locales », affirme Dominic.
Benjamin Kazapoglu pour le Bloc Pot
Depuis septembre dernier, Benjamin Kazapoglu est impliqué dans le Bloc Pot(provincial) et dans le Parti Marijuana(fédéral), deux partis qui luttent depuis maintenant plusieurs années pour la légalisation du cannabis. Pour sa première campagne électorale, Benjamin se présente aussi dans Taschereau, espérant récolter quelques votes malgré un manque de légitimité flagrant de son parti auprès de l’électorat. Néanmoins, le Bloc Pot reste le cinquième parti le plus connu après l’UFP. Outre de militer pour la légalisation du cannabis, Benjamin a également comme objectif de critiquer le fonctionnement des institutions politiques actuelles. En effet, comme bien d’autres, il déplore le manque de représentativité des tiers partis au sein du système électoral québécois. Il se plaint aussi du traitement que leur accordent les médias francophones : « Certains médias nous boudent et ne prennent pas nos revendications au sérieux, particulièrement au Québec ». À défaut d’être invité à des débats ou à des conférences pré-électorales, Benjamin continue donc de faire du porte-à-porte dans son comté en se présentant comme lobbyiste des gens qui fument de la marijuana.
Simon Carreau pour l’UFP
Étudiant en science politique à l’Université Laval, Simon Carreau se présente dans la circonscription de Charlesbourg pour le parti dont la popularité monte en flèche, particulièrement auprès des étudiants et des électeurs se rattachant à des idées politiques de gauche. En fait, pour Simon et pour bien des gens, l’UFP s’avère une alternative satisfaisante aux trois partis de tendance néolibérale que nous connaissons tous. « Depuis que je milite, je suis contre le néolibéralisme et je crois qu’il faut défendre nos valeurs au sein des mouvements sociaux et des partis politiques », affirme-t-il. C’est pourquoi Simon a joint l’UFP : pour cesser de contester et proposer, pour faire de la politique autrement, pour porter les revendications et les intérêts des citoyens dans l’arène politique. Pour le parti, il est évident que ces changements passent par une plus grande démocratisation des institutions et de la bureaucratie afin de donner plus de pouvoir à la collectivité citoyenne. « Mais pour changer les choses, il faut avoir un certain pouvoir politique», indique le candidat. Ainsi, même s’il n’a jamais voté auparavant, Simon considère aujourd’hui « le geste trop important pour ne pas le prendre en compte ».
Sujet:
KASAPOGLU
Auteur-e:
Anonyme
Date:
Lun, 2003-03-31 18:32
Benjamin Kasapoglu
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Sujet:
Désolé
Auteur-e:
Anonyme
Date:
Lun, 2003-03-31 18:33
Oui j'ai vu ton nom est mal écris
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Sujet:
:)
Auteur-e:
Anonyme
Date:
Mar, 2003-04-01 18:01
Trouver dont un meilleur système économique et politique de remplacement avant de vouloir tué tout le monde non coupable.
:) Vous me faite pensé au état et leur guerre contre la dictature.
Vous voulez détruire mais vous êtes telement péssimiste que vous pensé pas à la reconstruction après la révolution.
D'ailleurs es-ce qu'on a vraiment besoin d'une révolution de sang pour détruire et recontruire??
Moi je crois pas, une révolution des idées et une prise de conscience globale serait d'ailleurs une des seules solutions.
paix
Alex
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Sujet:
libertaire
Auteur-e:
Anonyme
Date:
Mar, 2003-04-01 11:05
Votez bien, votez rien.
Quand le dernier bureaucrate sera pendu aux tripes du dernier marchand de canon, on pourra commencer à respirer.
Sérieusement, messieurs de l'UFP vous êtes vraiment pitoyable dans votre course au pouvoir "de gauche". On sait ce que ça donne dans le monde quand vos clones d'autres pays arrivent aux commandes symboliques de l'état. Vous servez la bourgeoisie comme les autres, vous vous vendez au pouvoir comme les autres.
Rien ne changera par une organisation verticale, rien absolument rien ne changera par la politique partidaire,rien ne changera par la prise de pouvoir, rien ne changera par l'état. Le capitalisme de gauche reste le capitalisme.
Que ce soit Lula au brésil qui poursuit la guerre contre les pauvres, qui applique la politique du FMI, que ce soit les "sociaux-démocrates" en Europe qui tous ont trahis, bernés, démobilisés, manipulés comme tout les politiciens le font. Que les gens comprennent bien que sous la quasi-radicalité du discours des partis de gauche (et des chefs syndicaux) il y a toujours la même pratique une fois au pouvoir et s'ils n'arrivent pas au pouvoir ils restent dangereux pour les mouvements sociaux par leur capacité à démobiliser, noyauter, affadir les positions etc.
Quand au nationalisme, ce délire territorialiste, ce populisme a poil, qui en appelle à l?union sacrée des voleurs et des volés au nom de la race, de la patrie ou du peuple, on le combattra partout et sous toutes ses formes, surtout « de gauche ». Nationaleux bouffez vos drapeaux, bienvenue sur l?ile de la tortue.
Le capitalisme d'état soviétique a crevé, le réformisme social-démocrate agonise, l'empire s'enlise dans les sables mouvants de sa barbarie.
Achevons les tous et auto-gérons nous.
Ni états ni patrons!
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Sujet:
Viva la Muerte
Auteur-e:
Anonyme
Date:
Mar, 2003-04-01 12:35
VIVA LA MUERTE! Pendons, étripons et achevons les tous! Tous les déviants, tous ceux qui ne s'auto-gèreront pas assez.
Je pense que je vais voter Super Mario, c'est mieux que de risquer un nouveau pitoyable petit Pol Pot. La farce idéologique se présente différemment, mais la pratique sera inévitablement la même.
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Sujet:
M le libertaire
Auteur-e:
Anonyme
Date:
Jeu, 2003-04-03 19:52
Vous n'êtes pas tellement encourageant, vous qui mettez tout le monde dans le même panier à salade. Expliquez-moi pourquoi vous vous méfieriez du Parti vert ou alors nuancez vos propos.
Avez vous déjà entendu le Parti québécois parler de compostage? Moi non. Je vous accorde cependant ceci: les partis au pouvoir sont préoccupés de se garder la sympathie de tout les groupes de pression largement médiatisés. Rendez le compostage largement médiatisé, et vous aurez le groupe de pression des bac à recyclages.
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Sujet:
Vivement un débat des glands partis sur le compostage!
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