Alors que les EU poursuivent leur guerre en Irak, subsiste la menace
d’une agression contre la République populaire démocratique de
Corée. Le gouvernement fait état d’une concentration inquiétante de
troupes américaines dans la région. La Corée dénonce
également la stratégie de désarmement des EU qui, en Irak, a constitué
le prélude à la guerre.
Alors que les EU poursuivent leur guerre en Irak, subsiste la menace
d’une agression contre la République populaire démocratique de
Corée. Le gouvernement fait état d’une concentration inquiétante de
troupes américaines dans la région. La Corée dénonce
également la stratégie de désarmement des EU qui, en Irak, a constitué
le prélude à la guerre.
26-03-2003
Développement inquiétant des manoeuvres US en Corée
«Le désarmement de l’Irak a conduit à la guerre»
Développement inquiétant des manoeuvres US en Corée
Un communiqué de la République populaire démocratique de Corée*
Les importantes manœuvres
militaires américaines en cours en Corée du Sud ont
créé une telle tension dans
la péninsule coréenne qu’une guerre nucléaire peut se
déclencher à tout moment.
Fait inquiétant : ces exercices de guerre contre la
RPDC coïncident avec
l’agression contre l’Irak. Cela prouve que la stratégie
américaine de domination du
monde par la force est mise en oeuvre dans la
péninsule coréenne.
A l’occasion de leurs
manœuvres Foal Eagle et RSOI (Resourcing, Staging, Onward
Movement and Integration),
les Etats-Unis ont introduit un nombre inhabituel de
troupes de combat et d’armes
sophistiquées en Corée, assez pour déclencher une
guerre. Ils ont dépêché 24
bombardiers B-52 et B-1 depuis le Pacifique. Le 13
mars, ils ont aussi déployé 6
avions furtifs F-117, venus de leur base du Nouveau
Mexique, et mobilisé un
escadron de chasseurs F-15, le pilier de leur armée de l’air.
Plus inquiétant encore est le
déploiement du porte-avion géant Carl Vinson, le 3e
de l’US Navy, avec ses 80
avions de chasse dans un port sud-coréen depuis le 14
mars.
Les manœuvres Foal Eagle/RSOI
actuelles sont les plus importantes jamais menées
en Corée du Sud. Il s’agit
particulièrement d’exercices de guerre aériens. Cela
montre que les Etats-Unis se
préparent à une attaque préventive contre les
installations nucléaires de
la RPDC. Les Etats-Unis exercent une pression
internationale contre la RPDC
afin qu’elle annule son programme nucléaire, qui
présenterait une menace
contre le monde. Et comme ils n’y parviennent pas, ils
utilisent la menace
militaire.
La RPDC s’efforce sincèrement
de résoudre pacifiquement la question nucléaire
dans la péninsule coréenne
par le dialogue et les négociations. Mais les Etats-Unis
refusent toutes les
propositions de la RPDC, y compris la conclusion d’un traité de
non-agression.
Cette situation montre combien étaient justes les mesures de la RPDC
d’augmenter ses capacités défensives afin de pouvoir
repousser toute vaste agression de l’ennemi. Le peuple et l’Armée
Populaire de la RPDC se tiennent prêts à repousser les agresseurs
jusqu’au dernier.
KCNA, 21 mars 2003
«Le désarmement de l’Irak a conduit à la guerre»
Déclaration du Ministère des Affaires Etrangères de la République
Populaire Démocratique de Corée
Les Etats-Unis ont déclenché leur attaque militaire contre l’Irak le 20
mars, en dépit des protestations unanimes de la communauté
internationale.
Il s’agit d’une grave atteinte à la souveraineté de l’Irak. L’exigence
de désarmement via des inspections a progressivement conduit à
la guerre. Cette exigence unilatérale de désarmement d’un Etat
souverain était déjà une atteinte à la souveraineté de ce pays.
L’agression armée est la plus vive expression de la violation des
droits du peuple de ce pays.
Des pays qui se targuent de défendre « les droits de l’homme » se sont
directement joints à cette agression ou l’ont acceptée. Une
telle politique de force menace gravement la paix et la sécurité au
Moyen-Orient et dans le reste du monde.
Le gouvernement de la République Populaire Démocratique de Corée
s’oppose à la guerre. Une guerre contre un Etat souverain n’est
jamais justifiée. Cette guerre des Etats-Unis contre l’Irak et les
préparatifs de guerre en cours dans la péninsule coréenne obligent la
RPDC à faire tout ce qu’elle peut pour se défendre et à redoubler ses
efforts.
KCNA, 21 mars 2003
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Si une guerre se déclenche en corée du nord, voici comment l'armée us
agirait :
par departmentofintelligence.com, reproduction interdite.
Janvier 2003.
C- Le choix politique et militaire.
12) La réponse militaire sud-coréenne et américaine.
Les plans de contre-attaque sont fixés par le " operation plan 5027 "
(CFC/CINCUNC OPLAN
5027) qui prévoit l'envoi de troupes américaines en cas d'attaques
extérieures (Corée du Nord)
contre la Corée du Sud. Ce plan 5027 prévoit toutes les phases de la
guerre et inclut le temps
comme facteur déterminant de la victoire ou défaite de l'ennemi. Selon
le US department of
defense, la capacité militaire offensive de la Corée du Nord ne durerait
que 3 à 5 semaines alors
que la défense intérieure nord-coréenne aurait assez de munitions et
d'unités pour tenir trois à
quatre mois devant une offensive américaine et sud-coréenne. Même si ce
plan est très souvent
agrémenté de nouvelles précisions, il n'en demeure pas moins que les
prévisions sont plutôt
optimistes au vu de l'usage quasi-certain d'armes chimiques par les
nord-coréens et de la multitude
des nids de défense enterrés fortement dotés en artillerie sur le
territoire de ceux-ci. Une phase de
bombardement aérien très lourd et longue serait donc nécessaire pour
éprouver les défenses
nord-coréennes. Certaines parties de l'OPLAN 5027 sont classées TOP
SECRET notamment la
" Time Phased Force Deployment List " [TPFDL] A. a A. 6 (et A. 7 8 ?)
qui prévoit des actions
dites " décisives " qui auraient été réactualisées en " Nuclear Theater
Operations ", c'est à dire en
attaque nucléaire localisée à forte puissance sur une zone précise et
délimitée. Certains
soupçonnent aussi l'emploi massif de nouvelles technologies, dont les
effets ne sont pas toujours
complètement connus, telles que les armes électromagnétiques voire à
neutron (fusion à très haute
température d'atomes de tritium et de deutérium dont les retombées
radioactives et la radioactivité
résiduelle sont quasiment nulles). L'OPLAN 5027 intègre aussi les
populations japonaises en tant
que populations sinistrées et attaquées en cas d'offensive
nord-coréenne. Là encore, tout scénario
militaire demeure envisageable, notamment sur l'emploi d'armes chimiques
par la Corée du nord.
13) Les forces militaires en présence.
Corée du Nord
Budget : 5,12 milliards de dollars
Troupes d'active : 1,1 million
Troupe de réserve : 4,7 million
Chars : 3500
Artillerie : 10400
Sous-marins : 26
Navires de guerre : 3
Avions de combat : 621
Corée du Sud
Budget : 11,8 milliards de dollars
Troupes d'active : 690000
Troupe de réserve : 4,6 million
Chars : 2300
Artillerie : 4800
Sous-marins : 20
Navires de guerre : 40
Avions de combat : 550
Etats-Unis (forces américaines en Corée du Sud)
Budget : 10,6 milliards de dollars
Troupes d'active : 37200
Troupe de réserve : ---
Chars : 260
Budget : 10,6 milliards de dollars
Troupes d'active : 37200
Troupe de réserve : ---
Chars : 260
Artillerie : 80-90
Sous-marins : ---
Navires de guerre : ---
Avions de combat : 150-170
Note : la Corée du Nord dispose d'un matériel vieillissant contrairement
à la Corée du Sud et aux
Etats-Unis qui ont un rapport quantité/efficacité beaucoup plus élevé.
Ceci explique la volonté des
nord-coréens de se doter d'armes de destruction massive. La force armée
nord-coréenne est
surtout terrestre et son territoire est organisé de façon à être
difficilement envahi.
14) Les choix militaires et politiques.
On peut distinguer cinq principaux choix :
- Une attaque nucléaire contre la Corée du nord aurait des effets
radioactifs meurtriers au
Japon, en Corée du Sud et en Chine. Ainsi, par défaut, une guerre
nucléaire en Corée engagerait
plus que les trois principaux acteurs (USA, Corée du Nord, Corée du Sud)
mais aussi le Japon et
la Chine sans compter la probable implication de la Russie.
- Laisser la Corée du Nord se doter d'armes de destruction massive
inciterait le Japon à
faire de même : ce serait ouvrir la voie à un processus généralisé de
prolifération où la dissuasion
perdrait son sens.
- Négocier et aider la Corée du nord en échange d'un désarmement
pourrait inciter bien
d'autres Etats à adopter un comportement violent et proliférateur en vue
de bénéficier à leur tour
d'un " assistanat occidental " qui pourrait renforcer la légitimité de
leur régime politique dictatorial
auprès des populations. Puis rien ne garantirait que les aides
internationales (occidentales) soient
données dans le strict respect des accords. Rien ne pourrait
véritablement empêcher la reprise
d'un programme nucléaire clandestin. Par conséquent, on permettrait au
régime politique de se
renforcer tout en se dotant d'armes de destruction massive ayant dès
lors plus de moyens à y
consacrer.
Un régime trop dur de sanctions économiques et énergétiques pousserait
la population
nord-coréenne à une mort certaine. Ceci mettrait gravement en péril le
régime politique alors tenté
d'opter pour une solution inconsidérée exprimant ainsi le dernier
soubresaut d'un régime moribond.
- La menée d'opérations clandestines visant à éliminer tous les tenants
du régime nord-coréen.
Même si la CIA (SaP & CoS) et le US SoCom y réfléchissent, il paraît
très difficile de mener une
opération aussi fastidieuse dans un temps record qui éviterait à divers
éléments extérieurs ou non
encore éliminés de commettre l'irréparable. Puis ce serait demander
l'envoi de centaines de forces
spéciales en renfort des agents clandestins. Les effectifs disponibles
sont bien trop limités pour
mener une opération d'une telle envergure. Les forces spéciales et
clandestines se trouveraient vite
assaillies par les troupes nord-coréennes. Ce serait un sacrifice bien
trop lourd pour un résultat
très risqué. La seule éventualité tiendrait dans une opération
clandestine visant directement
l'exécutif nord-coréen tout en le remplaçant dans le même temps par un
haut-responsable
nord-coréen acquis à une volonté de paix et de dénucléarisation. Le
choix d'une telle personne
demeure très difficile car il convient de choisir une personne en mesure
de limiter les ripostes de
l'armée nord-coréenne tout en empêchant la main-mise de l'adversaire
intérieur (les ex-tenants du
régime) sur les armes NBC (nucléaire, biologique, chimique) disponibles.
Les É-U sont en Corée depuis plusieurs années et ce avant même les récents evénements.
J'ai des relations avec quelqu'un qui est dans l'armé arméricaine, cette personne est en corée depuis le mois de Mars 2002. Les
Américains n'ont jamais quitté la Corée depuis la guerre.
Autre note, les probabilité que la corée utilise une arme nucléaire en chine ou en corée du sud sont très faible. Pour des raison économique et politique.
Jonathan
[ ]
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