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Lettre d’appui d’universitaires à l’Union des forces progressistesAnonyme, Jeudi, Mars 27, 2003 - 06:02 (Analyses | Democratie)
P.Dostie
De nombreuses voix se sont élevées récemment pour condamner les dangereuses mesures du programme de l’Action démocratique du Québec, qui menacent l’ensemble de nos acquis sociaux. Les centrales syndicales par exemple ont déclaré vouloir barrer la route à l’ADQ et tout faire pour qu’elle ne soit pas élue. Nous estimons pour notre part qu’il faut rompre avec ce cul-de-sac qui consiste à laisser, élection après élection, des partis qui ne nous appartiennent pas et qui défendent des intérêts opposés aux nôtres, gouverner contre nous ou prétendre gouverner en notre nom. De nombreuses voix se sont élevées récemment pour condamner les dangereuses mesures du programme de l’Action démocratique du Québec, qui menacent l’ensemble de nos acquis sociaux. Les centrales syndicales par exemple ont déclaré vouloir barrer la route à l’ADQ et tout faire pour qu’elle ne soit pas élue. Elles disent vouloir sensibiliser leurs membres au danger public que constitue ce parti et les aider à orienter leur vote dans la bonne direction. Un vote dont elles souhaitent, sans y appeler officiellement, qu’il se porte vers le Parti québécois, c’est-à-dire vers un parti qui s’est montré, au cours de la période récente, comme plus ouvert aux revendications de la population travailleuse et des plus démunis, même si on sait qu’il porte la responsabilité d’un ensemble de décisions, prises au cours des huit dernières années, dont nous subissons toujours les conséquences, en particulier dans la santé. Pour les besoins de la cause, on passe rapidement sur le bilan négatif des décisions passées de ce parti pour insister sur ses redressements récents, laissant croire que ceux-ci pourraient être l’indice de ses intentions futures. Faute de le voir conserver le pouvoir, on pourrait toujours, semble-t-il, s’accommoder du Parti libéral. Seule l’ADQ étant désignée comme le parti à abattre, le PQ d’abord et le PLQ ensuite sont vus comme un moindre mal. Nous estimons pour notre part qu’il faut rompre avec ce cul-de-sac qui consiste à laisser, élection après élection, des partis qui ne nous appartiennent pas et qui défendent des intérêts opposés aux nôtres, gouverner contre nous ou prétendre gouverner en notre nom. Nous estimons que c’est faire fausse route que de croire qu’il serait suffisant de faire pression sur un gouvernement tant péquiste ou libéral qu’adéquiste pour que soit réalisé le programme des couches travailleuses et populaires. Le programme des revendications syndicales et populaires ne sera vraiment défendu que par les forces syndicales et populaires organisées dans leur propre parti. L’Union des forces progressistes se veut l’embryon de ce parti et il faut dès maintenant contribuer à le construire. C’est pourquoi nous appuyons l’UFP dans cette élection et que nous appelons à voter pour ses candidats et candidates. Signataires jusqu’ici: A. Breton, Etudes littéraires, UQAM
Site de l'Union des forces progressistes
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