Vling vlang, juste avant la guerre, on déclenche les élections au Québec. Bernard Landry, Mario Dumont et Jean Charest s’affrontent à grand coups d’attaques et de contre-attaques, dans un dernier spasme avant la tombée du couperet.

Bernard Landry : ne sera certainement pas très populaire auprès des femmes, qui voient du mauvais œil la semaine des 4 jours… au salaire réduit en conséquence. Des promesses floues, quelques sorties faussement bidonnantes(et trop voyantes à mon avis ) dans quelques circonscriptions, dont Trois-Rivieres. Manque de souffle au point de vue enthousiasme et un air blasé en disant long sur sa perception négatives des électeurs. A la manie d’étamper sa face sur les autobus. Mauvais signe : Mao, le dictateur chinois mégalomane avait la même habitude.

Creux et vide comme un sac de papier froissé.

Mario Dumont : un air de jeune bélier pas trop trop intelligent qui donne aveuglément des coups de cornes à gauche et à droite, Mario Dumont veut faire des «trous» dans la fonction publique, éclaircir les rang des «dégénérés» de fonctionnaires qui s’engraisseraient sur le dos des contribuables, sans rien faire à son avis, et «tout chambarder». Pour donner plus de poids à son jeune âge qui le désavantage par rapport à ses deux concurrents, n’a pas trouvé mieux que d’engrosser sa compagne… Confond agitation manuelle et travail, obéïssance aveugle à l’autorité et développement personnel, exploitation éhontée de l’employé de la part de son employeur avec utilité dans la société. Joue double jeu en prônant un mépris absolu du bien être de l’employé et l’anti-syndicalisme pour tous, sous prétexte des supposés abus de quelque-uns, pour flatter l’électorat entrepreneur. Et, il s’adresse du même coup à la communauté universitaire, méprisant la population, qu’il appelle «peuple» : c'est qu'il est jeune comme la population étudiante. Ramasse à gauche et à droite tout ce qui traîne pour en faire ses alliés, dont l’ancien maire de la ville de Montréal, qui a fait école dernièrement dans les campagnes chinoises, question de s’inspirer du modèle dictatorial de l’endroit, probablement.

Mario Dumont : aurait fait mieux de rester un bon travaillant chez Mc Donald !

Jean Charest : on aura beau gloser sur sa manie de servir des sandwichs à ses collaborateurs : si il ne fait pas dans le luxe, il porte néammoins intérêt aux régions, ce qui devrait donner un coup dans la direction contraire du mouvement économique enclenché par ses prédécesseurs, qui voient les régions comme des nids à B.S.. Beaucoup de gens veulent sortir des villes, et le Québec a un potentiel touristique… énorme, pour peu qu’un jour on s’en aperçoive. Les Européens s’en sont aperçus bien avant nous et nous assistons présentement à une vague immigration européenne qui est en train de restructurer l’économie en région. Le nationalisme est actuellement en pleine effervescence, et c’est en région qu’il y aura la plus grande croissance économique, parce que les produits locaux sont en développement. Comme la qualité de vie est meilleure en région, les frais de santé seront à la baisse.