|
Licenciement massifs et fermeture d'entreprise: Qui dans cette campagne parlera pour ces travailleurs et travailleuses demande lAnonyme, Mercredi, Mars 19, 2003 - 17:04
P. Dostie et M. Alexander
Montréal et Saguenay, 19 mars 2003. Il y a eu ceux et celles de Géneral Motors et de Bombardier, de la Celaease à Drummondville et de Fruit of the Loom à Trois-Rivières, sans oublier ce drame humain qu'est l'agonie de Murdochville. Et Asbestos ? Et Mosanto ? Et Agropur au Lac-Saint-Jean? Et les mines de Chibougamau? Et celles et ceux qui craignent à la Pratt and Witney? Licenciement massifs et fermeture d'entreprise Qui dans cette campagne parlera pour ces travailleurs et travailleuses demande l'UFP ? Montréal et Saguenay, 19 mars 2003. Il y a eu ceux et celles de Géneral Motors et de Bombardier, de la Celaease à Drummondville et de Fruit of the Loom à Trois-Rivières, sans oublier ce drame humain qu'est l'agonie de Murdochville. Et Asbestos ? Et Mosanto ? Et Agropur au Lac-Saint-Jean? Et les mines de Chibougamau? Et celles et ceux qui craignent à la Pratt and Witney? Qui dans cette campagne leur donnera la parole pour dire ce que ressent un être humain lorsqu'on s'en débarrasse comme une vieille chaussette ? Quel savant comptable osera calculer le coût réel, c'est a dire économique, social et humain d'une fermeture, d'un licenciement massif ? Quel journaliste aura l'autorisation de son chef de pupitre pour faire enquête, en profondeur, sur les causes et les conséquences de ces situations qu'on présente trop souvent comme inéluctable. Le marché ? «C'est comme une tempête de verglas: y a pas grand chose à faire sauf réparer les dégâts» nous laisse-t-on croire dans le camp néolibéral! Qui décrira les difficultés de nos organisations syndicales à faire front pour combattre ce fléau, conséquence de cette mondialisation néolibérale, c'est à dire sauvage ? L'UFP n'a surtout pas la prétention de pouvoir répondre à toutes ces questions. Mais nous osons quelques propositions que les trois partis néolibéraux jugeront bien sûr radicale. Radicale ? Peut-être un peu, mais quand GM se sauve comme un voleur après avoir empoché nos subventions, que faire ? Que dire quand Noranda ferme la ville ? Merçi, thank you, bye bye ? L'UFP, rappelle ses portes paroles, Pierre Dostie et Molly Alexander, propose: L'introduction de lois strictes visant à réglementer les licenciements et les fermetures d'entreprises dont l'interdiction de fermetures et de licenciements collectifs d'entreprises rentables ; la mise sur pied de plans sociaux afin de sauvegarder les emplois ; l’obligation de créer, au sein des entreprises, un fonds de protection contre les licenciements collectifs et individuels, financé par les entreprises et géré par les employés et employées. Le gouvernement sortant a raté une occasion d’apporter des modifications aux normes du travail dans le cadre de la récente réforme qu’il a fait adopter à l’Assemblée nationale. -30- Pierre Dostie V-P et porte-parole,
Site de l'Union des forces progressistes
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|