À Québec, Lundi 7 avril 2008

Une conférence fort intéressante s’est tenue au Musée de la civilisation à Québec, dans le cadre des Rencontres Participe Présent – ici et ailleurs*, intitulée Israël, 60 ans après. Les conférenciers constatent que, pendant des décennies, de très nombreux expert-es et analystes ont nommé des solutions et propositions logiques pour une entente devant mettre fin au conflit violent entre Israël et la Palestine, or non seulement ces solutions n’ont jamais été appliquées, mais le souhait d’un État palestinien semble s’éloigner sans arrêt. Pour ce soixantième, les conférenciers ont fait une synthèse de l’histoire de la naissance d’Israël et du conflit et ils ont répondu aux questions.

Voici notre synthèse des propos des conférenciers, qui étaient…

• Rachad Antonius, professeur au Département de sociologie de l’UQAM, directeur adjoint du Centre de recherche sur l’immigration, l’ethnicité et la citoyenneté (CRIEC) ;

• Fréderic Encel, directeur de recherche de l’Institut français de géopolitique, maître de séminaires à l’Institut d’études politiques de Paris et auteur de plusieurs ouvrages dont le plus récent est Atlas géopolitique d’Israël : aspects d’une démocratie en guerre (Éd. Autrement, 2008) ;

• et Pierre Thibeault, rédacteur en chef du magazine hebdomadaire Ici, à Montréal.

We therefore have to express all our class solidarity with the Tibetan workers who are demonstrating and struggling with great courage, moved by the material necessity to get better living and working conditions But we need to clearly repeat that these aspirations can only be met if they can find a way to break from all nationalist, racist and clerical tendencies. On the contrary the struggles of the workers in Tibet needs to identify above all with the proletarian protests which continually break out all over China.

Après les manifestations et émeutes au Burkina Faso et la sanglante répression des émeutes (peut-être 200 morts) des manifestations de jeunes au Cameroun fin février (une justice expéditive a prononcé des centaines de condamnation de jeunes, parfois raflés au hasard, à des années de prison), c’est au tour de la Côte d’Ivoire et du Sénégal de connaître manifestations, luttes et… répression.

Le jeudi 27 mars, plusieurs se sont réjouis lorsque certaines dépêches ont laissé entendre qu'une cour d'appel américaine venait «d'annuler la sentence à mort» du militant révolutionnaire Mumia Abu-Jamal, condamné en 1982 après avoir été faussement accusé du meurtre d'un policier. En réalité, ce que la Cour d'appel de l'État de Pennsylvanie a fait, c'est simplement de confirmer la décision rendue en 2001 par un juge fédéral, qui avait commué la sentence de mort prononcée contre Mumia en une sentence d'emprisonnement à vie, tout en maintenant le verdict de meurtre prononcé contre lui. La bataille est donc loin d'être terminée pour libérer cet ex-membre du Black Panther Party, qui restera en prison pour le reste de ses jours pour un crime qu'il n'a pas commis, à moins que la mobilisation populaire soit assez forte pour gagner sa libération. L'article qui suit, paru dans l'édition de cette semaine de l'hebdomadaire Revolution (http://revcom.us) du RCP,USA, rappelle les grandes lignes du coup monté contre Mumia Abu-Jamal.

- Le Drapeau rouge-express

Le tribunal de première instance de Rabat a condamné M. Rachid Niny, directeur de publication du quotidien Al Massae, à payer des dommages et intérêts de huit cent et quarante mille dollars canadien au profit de quatre substituts du procureur du roi à Ksar El Kbir.

Pour des grèves ouvrières contre la guerre !

Le syndicat des dockers de l’ILWU a décrété l’arrêt du travail dans tous les ports de la Côte Ouest des Etats-Unis le 1er mai pour exiger la fin de la guerre en Irak et en Afghanistan.

Then, each capital will seek, even more than it does already, to protect itself from the general storm and thus to weather the crisis better than its competitors. Example: Quebecor World which closes its printing works of Magog.

On March 27, the U.S. appeals court in Philadelphia reaffirmed the frame-up conviction of Mumia Abu-Jamal, the former Black Panther Party spokesman and world-renowned radical journalist who has been locked up on Pennsylvania’s death row for more than a quarter century. After previously rejecting Mumia’s request to present evidence of his innocence, as well as a host of issues showing that he was railroaded by a racist court, the Court turned down Mumia’s request for a new trial. It upheld the 2001 ruling by a federal district judge that ordered a new hearing on the sentence, but limited the “choice” to the living hell of life imprisonment without parole ... or execution. Mumia is innocent. He was declared guilty and sentenced to die because of his revolutionary politics and because for years he had been a thorn in the side of the racist rulers of the misnamed “city of brotherly love.” Around the world, millions have come out in defense of Jamal. This latest ruling, like all those that preceded it, shows that the exploited and oppressed must have no faith in the racist injustice system. We call on the workers movement to mobilize its power to free Mumia now!

Most of us will be spared the horrors of being trapped in a mine, or crashing through a scaffold on a building site, but the death toll directly attributable to the work place, and the environment that capitalism produces, an alien junkyard unfit for human consumption, threatens everyone.

... Une fois sur le podium, après la réception de votre médaille personne ne peut vous empêcher de la dédier au peuple tibétain.