Benghazi, Derna, Al Baïda, Tobrouk, Zintan, Tripoli:
Les émeutes qui ont secoué la Tunisie et l’Egypte s’étendent à la Libye où Kadhafi tente de les noyer dans le sang

Samedi 19 février, à Québec

• [Intro] Les inquiétudes nommées sont pertinentes pour bien des peuples.
• La révolte : un soulèvement populaire efficace
• La révolution : après le dictateur, il faut faire quitter la dictature
• Le « miracle tunisien » était peut-être une dictature économique
• Les puissances occidentales veulent-elles vraiment la démocratie ?
• Il y a un sentiment d'union, mais aussi une lutte contre le fatalisme

Le titre de la conférence Révolution en Tunisie, entre espoirs et inquiétudes représente avec justesse le sens des discussions tenues entre une centaine de personnes et trois conférenciers. L'événement à eu lieu le vendredi soir à l'université Laval, à l'invitation du Collectif de solidarité Québec-Tunisie. Tant les conférenciers —trois docteurs et professeurs universitaires*— que leur auditoire ont manifesté leur conviction qu'une révolution démocratique doit avoir lieu, mais qu'il y a des risques et des défis que le peuple devra surmonter pour y arriver.

Since the month of December, from Tunisia to Egypt, from Morocco to Algeria, even in Jordan and as far as Yemen, the Arab regimes, artificially installed by “90 years of western intrusion,” are suddenly threatened with being thrown out. The dictator Ben Ali, after a 23-year reign marked by corruption and injustice, fled Tunisia in shame. In Egypt, Hosni Mubarak, who has ruled as a dictator for 30 years and who appeared to be ready to pass the baton to his son, had to resign in front in face of pressure from the street.

Nous publions l’article suivant qui est extrait du bulletin #4 de nos camarades de la Fraction de la Gauche Communiste Internationale. Les luttes actuelles au Moyen-Orient ne sont pas le fait de guerres de religions ou de batailles pour de la démocratie mais elles relèvent de la crise économique et de la détérioration des conditions de vie des prolétaires. La bourgeoisie de ces pays tente de détourner les luttes vers le piège de la démocratie. Ici par exemple cette action est livrée parl’Alliance sociale des mafias syndicales qui tente de détourner la lutte contre le budget Bachand par des solutions dans un cadre purement capitaliste.

Les communistes internationalistes Klasbatalo

cim_...@yahoo.com
http://klasbatalo.blogspot.com/

Traducido del inglés para Rebelión por Germán Leyens

El gobierno de EE.UU. ha sobreestimado la cantidad de vergüenza que él y los ciudadanos estadounidenses pueden aguantar. El 15 de febrero “el pueblo indispensable” tuvo que sufrir la hipocresía de que la secretaria de Estado de EE.UU. pronunciara un discurso sobre el compromiso de su país con la libertad de Internet mientras el Departamento de Justicia (sic) emprendía una acción inconstitucional contra Twitter para revelar cualquier conexión entre WikiLeaks y Bradley Manning, el héroe estadounidense que, obedeciendo el Código Militar de EE.UU., sacó a la luz crímenes de guerra del gobierno de EE.UU. y está encarcelado en condiciones despiadadas no permitidas por la Constitución de EE.UU. El corrupto gobierno de EE.UU. trata de crear un caso de “conspiración” contra Julian Assange a fin de castigarlo por revelar documentos gubernamentales que prueban más allá de toda duda la mendacidad de ese gobierno.

Prof. John Kozy gave a live online interview Feb. 18 at 6pm EST on Wild Wild Left Radio. Previous guests include Prof. Noam Chomsky, Prof. Frances Fox Piven, and many others. 100% free for the people. Neither WWL Radio nor its guests earn any income whatsoever.

Si, d’une façon visible, la junte militaire au pouvoir en Égypte était, et est encore pour le moment, la carte maîtresse de l’impérialisme américain dans ce pays ; les cows-boys ont une autre carte, cachée celle-ci, constituée par le mouvement des Frères musulmans. Washington n’hésitera pas une seconde à leur livrer le pouvoir si cela permet d’éviter une vraie révolution bien totale.

Suscitant la liesse des manifestants, Hosni Moubarak a donc annoncé qu'il démissionnait, en remettant ses pouvoirs à l'armée. Celui qui se voulait quelques heures encore à peine auparavant le défenseur de la constitution et le rempart ultime contre le «chaos», a ainsi entériné une sorte de coup d'Etat à froid (selon la constitution c'est le président du parlement qui aurait dû assurer la relève du pouvoir).

GBAGBO, OUATTARA et l'impérialisme français sont des ennemis des masses et des prolétaires ivoiriens

Depuis les élections présidentielles de la fin de l'année dernière la Côte d'Ivoire, ancienne colonie française de 20 millions d'habitants, a deux présidents qui prétendent tous deux être les représentants de la souveraineté populaire démocratiquement exprimée dans les urnes: Alassane Ouattara a été désigné vainqueur des élections par la Commission électorale et la «communauté internationale» (lire: les impérialismes occidentaux), tandis que Laurent Gbagbo l'a été par la Cour constitutionnelle, après que celle-ci ait annulé une partie des résultats pour «fraude électorale», son soutien jusqu'ici le plus solide étant l'armée.

The constitution of my country, United States the Constitution, has been the blueprint for this nation’s government since being written by the founding fathers. In the Constitution some of the most important and fundamental guiding principles regarding how our government should be carried out and what every citizen’s relationship to it should be has been written for all to see lest we forget. The people wrote it and stated unequivocally that it was to be a government meant to serve the needs of the people of this nation. It was not meant to be a form of excessive controls over people nor a way to exploit the citizens of this land in favor of lining the pockets of other interests.