Un mois après les attentats du 11 septembre 2001, le secrétaire à la Défense des États-Unis, Donald H. Rumsfeld, s'est laissé allé à des confidences lors d'un entretien réalisé au Pentagone par Lyric Wallwork Winik pour Parade Magazine. Évoquant l'impossibilité des services de renseignement de déjouer tous les types d'attaques terroristes envisageables, il avait précisé qu'il avait été fait usage d'un « missile pour endommager ce bâtiment ».

L'arrestation de Singh survient alors qu'il était de retour de son séjour dans les territoires occupés, au moment où il se préparait à quitter l'état d'Israël.

Jaggi est présentement retenu dans un lieu de détention à Jérusalem, connu sous le nom du « Russian compound », un lieu ou de nombreux palestiniens auraient été torturés.

Aucun détail sur la nature des charges contre Singh, ou sur la durée de sa détention, n'est actuellement connu.

L'arrestation d'aujourd'hui démontre la volonté de l'état israélien de faire taire les critiques de son occupation.

Mercredi, 13h30.

Un militant israélien chez qui Jaggi Singh devait se rendre vient de communiquer la nouvelle de son arrestation par des hommes vêtus en civil.

Un peu plus tôt aujourd'hui, Jaggi a appelé l'activiste pour lui annoncer son arrivée dans les 15 minutes suivantes. À ce moment-là il se trouvait à Yad Vashem.

Au moment de son arrivée devant le logement de l'israélien, ce dernier a vu Jaggi se faire pousser de force dans une voiture. Ils ont montré des badges d'identification de policiers et on refusé de donner leurs noms. Ils sont parti dans une voiture avec la plaque numérotée: 47-213-15.

Il n'y a pas d'autres nouvelles pour le moment.

Le 12 novembre sortait un document Conseil de l'Europe/Enfopol intitule "Manuel, a l'usage des autorités et services de police, sur la sécurité lors d'évènements internationaux comme les réunions du Conseil européen".

Le 12 novembre sortait un document Conseil de l'Europe/Enfopol intitule "Manuel, a l'usage des autorités et services de police, sur la sécurité lors d'évènements internationaux comme les réunions du Conseil européen".

Adel Tobbichi, un résident de Montréal, ainsi que trois autres co-accusés, viennent d’être acquitté par un tribunal de Rotterdam, aux Pays-Bas, d’accusations de conspiration pour commettre des actes terroristes contre des cibles américaines en Europe. L’arrestation de Tobbichi, en juin 2002, avait constitué l’une des premières captures faites sous l’égide de la nouvelle escouade antiterroriste canadienne, INSET. Tobbichi n’est toutefois pas au bout de ses peines puisqu’il est retourné en détention parce que les autorités néerlandaises prévoient de le déporter vers une destination qui reste à déterminer.

La première personne à avoir été retirée de la liste américaine des “financiers du terrorisme

Un an après l’introduction de la loi antiterroriste C-36, le gouvernement canadien a inscrit 16 organisations sur la liste des “entités terroristes

Ils sont détenus dans des conditions inhumaines au mépris des règles élémentaires du légalisme formel, sans accusations et pour une durée indéterminée, isolés du monde, sans accès au service de leur consulat ou de leur avocatE. De plus, le gouvernement US résiste à toute tentative de divulguer leurs noms. Des centres de détention de l’Immigration Naturalization Service jusqu’au camp militaire de Guantánamo Bay, tel est le sort réservé à l’écrasante majorité de ceux qu’il faudrait appeler les prisonniers du 11 sept.

C'est l’aube ici. Je viens tout juste de m’installer dans une pension à Jérusalem Est, après un petit voyage en autobus de Tel Aviv.
Voici une mise à jour rapide. (Tout le texte)
(Traduction du premier compte rendu de Jaggi, le 17 décembre 2002)

Jaggi Singh a pu appeler l’émission Off the hour de CKUT (90,3FM) et donner une entrevue (en anglais).

Pour un résumé des derniers épisodes, voir "Jaggi Singh libéré sous conditions".