Mme Marois, s'est prononcée en faveur d'une réduction du rôle de l'État. On l'associe pourtant très généreusement à l'aile social-démocrate du parti. Imaginez les autres... La déclaration de Mme Marois révèle que c'est tout l'échiquier politique qui se déplace à droite. Sauf dans la rue ou des dizaines de milliers de jeunes se mobilisent contre la ZLÉA.

Mme Marois se dirige vers l'État minimum

Avec une «gauche» comme ça, plus besoin de droite...déclare l'UFP

Montréal, 12 novembre 2002. Dans le cadre d'un débat qui se voulait contradictoire, tenue le 6 novembre dernier à Québec, Mme Marois, s'est prononcée en faveur d'une réduction du rôle de l'État. Pour Molly Alexander, co-porte-parole de l'UFP, cette déclaration a au moins le mérite de clarifier la situation. «On associe, très généreusement Mme Marois à l'aile social-démocrate du parti. Imaginez les autres...» D’ailleurs Mme Alexander se demande comment on peut parler de débat contradictoire puisque les trois partis invités défendaient, avec des emphases différentes, la même thèse: celle de la réduction ru rôle de l'État.

Pierre Dostie, co-porte parole de ce jeune parti de gauche. insiste pour sa part sur la panique qui gagne la direction péquiste devant la montée des idées de l'ADQ. «La déclaration de Mme Marois révèle que c'est tout l'échiquier politique qui se déplace à droite. Sauf dans la rue ou des dizaines de milliers de jeunes se mobilisent contre la ZLÉA.»

Réduire le rôle de l'État à des fonctions strictement administratives et répressives: voilà le programme de la ZLÉA endossés par les trois partis néolibéraux de conclure Monsieur Dostie. Pourtant, c’est le rôle de l’État de :

- Voir à ce que les services de santé et d’éducation soient accessibles et gratuits partout sur le territoire québécois.

- Légiférer pour améliorer les normes minimales du travail et l’accès à la syndicalisation, pour que les femmes aient véritablement droit à l’équité salariale et à une représentation équitable dans les lieux de pouvoir, à commencer par l’Assemblée nationale.

- Construire des logements sociaux.

- S’assurer que la nourriture consommée ne représente pas un danger pour la population, par l’entremise de recherches sur les OGM, par exemple.

- Faire du Québec une terre d’accueil pour les réfugiés politiques et d’intégrer à part entière ces nouveaux citoyens.

- Négocier d’égal à égal avec les premières nations des traités réciproquement avantageux et dont les populations sont pleinement informées.

- Fournir aux régions les moyens politiques (structures électives) et économiques (redevances sur l’exploitation des ressources) de gérer leur développement régional et local, économique et social dans le respect des normes québécoises.

- Partager la richesse collective et assurer la pleine participation citoyenne à la démocratie.

C’est le rôle que l’UFP s’est donné, de proposer un projet de société qui donnera aux québécoises et aux québécois, le goût du pays, de notre pays !

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Pierre Dostie, Vice-président porte-parole de l’UFP,

cel : 418-540-3285

pier...@ufp.qc.ca

Molly Alexander, Vice-présidente et porte-parole de l’ UFP,

cel : 514-502-2228

moll...@ufp.qc.ca