Guy A. Lepage, un petit misogyne qui ne se gêne pas pour montrer une image fort réductrice, pour ne pas dire infantilisante, de la femme. Sylvie, avant d’être une femme qui contrôle la direction de sa vie, est tout d’abord une femme qui tourne comme un satellite autour de son homme. Un peu idiote, à la limite du débilisme mental, c’est une femme vulnérable, dépendante, centrée sur le contrôle de son apparence plutôt que sur la maîtrise de sa vie. Il l’a rencontré dans un bars, sa belle-mère est une danseuse : qu’à cela ne tienne : l’humour impeccable, ainsi que l’ouverture d’esprit apparente de Guy A Lepage, ne peuvent nous faire oublier que nous somme en 2002, et que nous les femmes, en avons marre d’endurer le "gnan-gnantisme" de nos compagnons, qui à eux seuls savent nous sucer plus d’énergie que deux ou trois braillards en couche, et qui sont prêts à utiliser tous les moyens possible pour se déresponsabiliser de leur tâches familiales. L’un de ces moyens étant de faire sentir à la femme, en l’amoindrissant et en la cantonnant à des rôles subalternes, qu’elle n’est rien sans l’homme. L’«héroïne» de UN GARS UNE FILLE est une femme délurée certes, mais une femme qui fait beaucoup d’efforts pour plaire à son homme comme l’employé le ferait avec un patron qui semble pouvoir se passer de lui impunément. Sylvie est une femme soumise, une cocotte coquette des temps ancien, qui mettra toutes ses énergies à être belle pour être aimée, pour de l’«amour» qui lui est jeté comme des miettes de pain. Avec l’illusion d’être la plus belle : si elle l’est effectivement, rien ne dit que Guy ne la laissera pas tomber comme une vieille chaussette à la vue d’une belle inconnue, inconnue qui possédera le seul avantage sur elle de ne pas connaître Guy(gros bébé gâté) et de ne pas lui avoir imposé ses premières limites... On sait que la liberté de l’un s’arrête où finit la liberté de l’autre : pourtant les relations hommes-femmes échappent souvent «miraculeusement» à cette loi de la nature.
Non seulement Guy n’a pas un gros pénis, mais Guy est manipulateur : il ne l’as pas épousée. Son excuse ? Il la soupçonne de «vouloir passer ses caprices de princesse»(diffusion de Un Gars une fille le 29 octobre 2002). Plus condescendant que ça tu meurs !
Réduite à l’objet de luxe, privée d’une parole critique et revendicatrice, Sylvie est donc mal placée pour faire valoir ses points de vue. Qui plus est, Guy A Lepage, mais là nous dirons la mère de Sylvie, puisque «c’est toujours la faute aux femmes», a réussi à ramollir le cerveau de Sylvie au point qu’au cours d’une scène de mariage où Sylvie et Guy sont invités, nous pouvons voir en fin d’émission une Sylvie qui veut tellement saisir le bouquet lancé de la mariée, geste qui est supposé lui apporter le mariage dans l’année qui suit, qu’elle n’hésite pas à pousser une autre femme dans une piscine ! Fort heureusement Guy A Lepage n’a pas encore appris à concocter ses téléromans «à l’Américaine» : sinon, nous aurions vu Sylvie cribler de balles sa rivale ou encore lui arracher le cœur à mains nues.
Sylvie a t-elle son mot à dire quand Guy A Lepage pond un de ses minables téléromans à l’eau de Javel ?
Tant qu’à vouloir sadiser la femme modèle du couple québécois, pourquoi ne pas y inclure une scène de sexe entre un Guy qui revendique sa liberté sexuelle, une Sylvie faussement consentante et deux lesbiennes qui feraient un «show de lesbiennes» avec Sylvie devant Guy qui filmerait le tout avant d’envoyer ça sur Internet ?
Pourquoi ne pas montrer au public un Guy A Lepage qui force Sylvie, qu’il refuse d’épouser, à porter un corsage qui «épouse» ses côtes ?
Ou encore traînant Sylvie partout comme un chien de poche, en la tenant en laisse par un collier ?
Ce serait serais un degré de plus à genoux pour les carpettes comme Sylvie et un «exemple» de plus pour tous les petits Hitler de poche qui se cherchent une identité de mâle...
Qu'est-ce qui se cache derrière le discours rassurant de nos psychothérapeutes? La psychiatrie dénoncée comme torture légale. Médecine: la grande escroquerie.
T'as vraiment fait une analyse du gala bourgeois que je n'ose point nommé (parce que je ne sais plus le nom, soyons francs) ??% T'as été jusqu';a Hilteriser Guy A. Lepage ?? Faux le fer pareil... Vive la révolution. Le spectaculaire te récupère que tu le veuilles ou pas. Je ne pense pas que ce soit très constructif, c'est une perte de temps et surtout un abus de langage de démoniser des (appelle -les comme tuveux) pseudos-artistes, aimes -les ou pâs t'es pas obligé de les écouter. La société du spectacle c'est aussi traiter de sujets aussi futiles que des galas et de démoniser son animateur.
Encore une fois, nous voyons que les textes qui sortent du moule "alternatif" ne sont guère populaires... Dénoncer l'image de "la" femme véhiculée par Un gars une fille est une perte de temps? Comme toujours, les fans de Guy Debord vivent malheureusement sur une autre planète. La société du spectacle vous écoeure ? Ignorez-la ! Belle solution facile, beaucoup plus simple que de tenter de percer l'écran de ce spectacle.
"Stirnerfreuk" nous donne ici un bel exemple de ce qu'il ne faut pas faire si on a certaines prétentions à changer le monde : juger durement toute initiative prise par quelqu'un qui n'a pas le purisme révolutionnaire-bidon. Qualifier de perte de temps une prise de position sur une des émissions les plus écoutées de la francophonie, c'est faire preuve d'une fermeture d'esprit passablement dangereuse.
Règle générale, ceux qui disent constamment "tu perds ton temps" se retrouvent de bons yuppies une fois la quarantaine arrivée ou encore se réfugient dans la haine et dans le nihilisme. Espérons que ce n'est pas ce qui nous guette.
On passe de la société du Spectacle au Spectacle de la société. Ici je ne défend nullement Guy A.Lepage, ni d’ailleurs Guy Debord. Je ne suis disciple de personne. Mais je pense qu'avec une telle critique, on commence à sombrer nettement dans une démagogie pro-féministe glissant dans une forme d'hérésie militante. La névrose guetterait-elle ainsi les militants? "Chose" Lepage ne reste qu'un humoriste bidon, au service de la société bourgeoise. L'espèce de censure de la political correctness peut éventuellement finir par se bouffer elle-même à ce jeu. On commence par Hitlériser un humoriste, et on termine par une rectitude morale si forte qu'elle en devient elle-même hitlérienne. Faut quand même pas charrier. Tant qu'à faire une critique des humoristes, alors allons-y aussi pour Yvon Deschamps! Tous le monde connaît le cynisme dénonciateur de ce dernier, et pourtant... On sait tous qu'il a fini par faire une critique très développé de la société patriarcale. Pour ce qui est de "percer l'écran" du Spectacle, je crois que tu devrais d'abord commencer par lire (ou relire) Guy Debord car tu ne sembles pas avoir compris la notion du Spectacle. Ce concept hyper-subjectiviste a son lot de faiblesses, mais quand il s'agit de la notion même du Spectacle, elle est plus qu'excellente et profondément enracinée dans tous les aspects de notre civilisation (il va sans dire, civilisation de la réification). La force du Spectacle est qu'il récupère tout! Alors je vais y aller comme le disait Stirnerfreuk dans d'autres termes (termes qui semblent t'avoir complètement échappé), critiquer le Spectacle c'est en faire sa propre critique de renforcement et mettre de l'avant une atomisation sociétaire parfaite. (J'ai beaucoup de difficulté à croire en cette société éclatée). Et tant qu'à y aller sur le débat sémantique, autant te critiquer ouvertement; je te cite: "Comme toujours, les fans de Guy Debord vivent sur une autre planète", et bien mon pauvre ami, tu essaies ainsi d'ériger une notion de vrai et faux, notion méprisante au caractère fascisant (attention, je n'ai pas dit fasciste). On est près de l'exclusion hérétique. C'est l'archétype même du militantisme bien-pensant, inquis de prétentions, ayant la nette tendance à se sentir plus "conscientisé (lire éclairé)" que le reste de la "plèbe". Les avants-gardes prolétariennes? Beurk! La plus grande erreur du Spectacle a justement été de mettre de l'avant une idéologie s'inspirant du concept vrai-faux. Alors parlons-en du Spectacle!!! La consommation éthique et le lifestyle ne servent absolument à rien lorsque le Capital est aussi intégré, diffus et dilué qu'à présent. Alors, pour ce qui est de critiquer la marque de mes bobettes ou encore mes choix musicaux, c'est du pareil au même: tous de la merde capitaliste, patriarcale, et raciste sans exceptions. Il n'y a vraiment plus de marchandises qui soient meilleures que d’autres (en l’occurrence « patente » Lepage ). Le capitalisme qui englobe TOUT (le patriarcat et le fascisme), et TOUS, reste le système à critiquer et à anéantir. Ensuite, nous pourrons parler déconstruction...
Dans son commentaire fort agressif, Windigo me cite hors contexte : "Comme toujours, les fans de Guy Debord vivent sur une autre planète". Et il poursuit : "tu essaies ainsi d'ériger une notion de vrai et faux, notion méprisante au caractère fascisant (attention, je n'ai pas dit fasciste)."
Cela prouve, je crois, l'idée générale de mon propos.
Quand unE auteur sort de l'orthodoxie des mouvements libertaires qui dominent semble-t-il les contributions du CMAQ, il a droit à un genre de "mange de la marde le/la réformiste". C'est ça mon idée. C'est pour ça que je dis que les fans de Guy Debord sont dans le champs, parce qu'ils sont incapables de communiquer humainement en mettant de côté leur hargne.
Être dans le champs, pour moi, c'est surtout ne pas accepter de diversité de points de vue, c'est rejeter systématiquement toute forme de critique non radicale. J'aimerais rappeller que ce site se veut alternatif, c'est-à-dire ouvert à toutes sortes de points de vue. J'en ai personnellement ras-le-bol de voir des militants professionnels qui ont lu tous les grands classiques, semble-t-il, revêtir leurs bottes à cap et taper sur le clou de tous ceux qui ne sont pas radical-man.
Le Spectacle récupère tout. T'as bien raison. Il récupère même ceux qui critiquent la critique du spectacle, il les dresse contre ceux qui, sans doute par ignorance, demeurent partie prenant du Spectacle en ignorant jusqu'à son existence. Je suis personnellement certain que l'auteur de ce texte criticable - je ne défends pas le texte mais rejete une critique sectaire qui veut châtier plutôt que d'échanger des idées - ne lira sans doute jamais Guy Debord, auteur tellement intéressant.
Il/elle aurait trop peur de commencer à avoir de l'écume sur le bord de la lèvre, s'en prendre à tous les réformistes plutôt que de dialoguer calmement avec eux et, surtout, se peinturer dans son coin puisqu'il beaucoup plus facile d'assumer la marginalité et d'envoyer chier tout le monde que de se lancer dans un vrai processus de convergence.
Excuse moi l'ami, mais ton commentaire ressemble en gros à un procès d'intentions. Ce n'est pas parce qu'on répond avec passion à une critique qu'on est forcément hargneux et rempli de rage, "d'écume sur le bord de la lèvre" comme tu dis. Si une personne s'emporte dans son discours, elle n'est pas nécessairement fermée et/ou agressive. Tu confonds ceci avec cela.
Tu dis aussi, mais en d'autres mots, que le CMAQ est un lieu où se transigent des idées, où il y a échange de celles-ci, un lieu de débats... Alors soit! C'est ce que je m'efforce de faire (en dehors des procès d'intention où des gens distortionnent les discours pour les rendre sectaires). Débattre c'est naturellement confronté des idées. Si à chaque instant où une personne défend une position personnelle, où celle-ci en est rendu dans son cheminent théorique individuel, elle est targuée de "sectaire", il me semble que les débats ne seront, alors, autres que très flasques, indolent, et mous. En fait, lorsque tu m'accuses de rectitudes politiques et de sectarisme (je te cite: "l'orthodoxie des mouvements libertaires"), et bien permets de te renvoyer à cette accusation.
Pour ce qui est du processus de convergences des idées, oui mais pas à n'importe quel prix. Qui convergerait avec son ennemi? Qui convergerait avec ce qu'il croit être un tort? Je ne convergerai pas avec le reformisme, car je ne crois pas en cette idée. Je ne convergerai pas non plus avec la plus grande partie du mouvement libertaire, car j'y ai vu des failles. Est-ce que lorsqu'on expose certaines failles, on est assurément un "châtre-des-idées" (d'ailleurs, comme si les idées étaient un concept masculin- à vouloir tout rectifier on peut rectifier longtemps, n'est-ce pas? C'est cela que voulait dire Stirnerfreuk.) et un emmerdeur? On est certainement un empêcheur de tourner en rond, par contre. Tu sais, quelque fois le champ est préférable à la route, surtout lorsque celle-ci se termine en cul-de-sac ou pire, contre le mur.
Et pour terminer, je ne te citais pas du tout hors-contexte. Le contexte était bien là: c'était la critique de ta critique de Stirnerfreuk, critiques qui jonglaient toutes avec le concept du Spectacle. Je ne suis pas situationniste, comme tu sembles d'ailleurs si bien vouloir m'étiquetter. Par ailleurs, avec le temps, je me suis ancré fluctueusement dans certaines théories politiques, et révolutionnaires. Il me semble aussi très triste d'être accusé de sectarisme parce que je défend mes positions (fluctuantes, comme je l'ai dit précédemment), d'autant plus que je n'appartiens à aucun groupe, parti, organisation, ou comité. Je n'ai pas de ligne directrice. Alors, j'aurais envie de conclure ainsi: à sectarisme, sectarisme et demi!
P.S. Je suis critique des révolutionnaires professionelLEs, alors ne pas me confondre avec ceux et celles-ci.
Bon, visiblement la discussion est difficile, surtout que tu évites tout simplement de répondre aux questions que je posais dès le début de l'échange. Quand Stignfreuk dit à Sylvestre que son texte "est une perte de temps", quand tu me dis que mon texte n'est "Que du charrabia", je pense que ça ne peut être comparable avec la défense passionnée de certaines idées. Qualifier l'idée d'un autre de charrabia ou de perte de temps, c'est ça le vrai sectarisme. Non pas dans les idées mais dans les attitudes.
Quand j'utilise l'image de "l'écume sur le bord de la lèvre", c'est non pas que je crois que tu aies la rage. Ce que je crois - et j'aimerais bien que tu me prouves le contraire - c'est que la majorité de la population (mille excuses de croire que tout le monde ou presque peut comprendre certaines idées de changement si on s'y prend bien) a cette perception.
As-tu toujours été révolutionnaire pour croire qu'un coup de pied au cul ne fait changer personne d'idée ? Pas que tu donnes des coups de pied au cul, mais c'est pourtant ce que la personne reçoit. Tu remarqueras, je l'espère, que les commentaires sur ce site sont presque 100 % masculins. Tout ça je crois parce que ça sent beaucoup trop l'hormone idéologique par ici.
Je dis pas qu'il faut qu'on s'entende aussi bien que les disciples de Jésus (judas en moins), mais nos attitudes en disent long sur nos idées de changement social. Tant qu'on se ramassera à qui mieux-mieux sans même se saluer ou se prêter un minimum de respect, on ne sera qu'un autre site Internet avec 300 hits par jour. Mes amis "réformistes", néolibéraux et a-politiques me l'ont fait comprendre depuis longtemps.
Je te l'accorde, des critiques incisives et des remarques agressives ne font pas toujours évoluer le cours des choses, et il est vrai qu'une discussion trop enflammée peut parfois fermer et dresser certains sujets entre eux et elles. Aussi, si j'ai attaqué ta sensibilité, et celle de Sylvestre par proxy, je m'en excuse sincèrement. L'impatience révolutionnaire mêlé aux frustrations passées liées aux divers groupes où j'ai oeuvré y sont probablement pour quelque chose. L'humain acquiert ses comportements au fur et à mesure qu'il côtoie ses semblables, et force est d'admettre que les militants de gauches (de l'UFP à la NEFAC) sont en générale effectivement très sectaires et dogmatiques. Mais je dois t'avouer que ta définition du sectarisme n'est pas la mienne. De toutes façons, je vois maintenant clairement le mépris qui émanait de mon commentaire et j'en suis navré. Dans mes prochaines remarques, j'essaierai de ne pas enlever tout crédit aux auteurs et de critiquer plus sainement. Disons qu'à l'occasion, cela peut être assez difficile lorsqu'on se heurte à l'autoformation de certains groupes que je n'ai pas envie de nommer. Pour moi, le réel sectarisme se joue là...
Aussi, je comprend parfaitement qu'on ne naît pas révolutionnaire, bien que les conditions d'existence produisent ce résultat de le devenir. J'ai trop longtemps côtoyer de jeunes personnes (jeunes au sens théorique) qui ne faisait qu'arriver dans un groupe, se butter à l'autoritarisme formel ou informel des plus vieux, avoir de la difficulté à s'intégrer, être victime d'une infantilisation, et finir par quitter, qu'aujourd'hui je suis un des premiers à crier au sectarisme du militantisme de gauche en générale. D'où peut-être cette tendance que j'ai de mettre tous les militantEs sur le même plateau (mon sectarisme anti-sectaire) et de répondre avec incision à la conscience bien-pensante de ces derniers. Cette tendance qu'ils et elles ont de jouer les avants-garde et de s'accorder de l'importance me pue au nez.
Enfin, je n'ai plus rien à ajouter pour ce qui est du texte de Sylvestre et des commentaires qui suivent, car j'ai tout dit, et j'espère avoir pu expliquer le pourquoi du comment de mes incisions.
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