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La bataille de GatineauPapineau, Lundi, Octobre 21, 2002 - 18:36
Papineau
Visite de la Reine d'Angleterre du 13 octobre 2002. Journée vue par un militant indépendantiste en pleine action. C’était un dimanche nuageux en ce 13 octobre 2002. Les Jeunes Patriotes du Québec avaient planifiés de se rendre, ce jour-là, à Gatineau en Outaouais avec le GLR (Groupe Louis Riel) et le MLNQ pour démontrer notre réprobation face à la visite de la Reine d’Angleterre afin quelle s’excuse pour la déportation de 15 000 acadiens entre 1755 et 1762 ainsi qu’envers les familles des patriotes de 1837-1838 pour les exactions commises à l’époque. Nous sommes aller à notre point de rencontre à Montréal afin de prendre un bus jusqu’à Gatineau. Le départ c’est effectué vers 10h00 avec contentement et fébrilité. Oui, nous étions prêt à affronter des orangistes. Le voyage s’effectua sans anicroches et Victor, le représentant du GLR, nous parlais de temps en temps : « Hé oui les amis! Nous sommes en Ontario Canada » s’écria-t-il lorsque le bus pris la route 417 en Ontario pour se rendre à Gatineau. La première réplique ne se fit pas attendre. Un beau gros ‘FUCK CANADA’ résonna dans le fond du bus. Nous avons appris des choses quand même. Par exemple à travailler avec des gens plus modéré. Victor nous avais dit qu’il fallait rester assis par terre si jamais des Anglos venaient nous menacer alors que nous, voulions leur en sacrer une bonne. Les uns prônaient le pacifisme, les autres la bagarre. Mais nous avons su concilier les deux durant cette journée. Nous sommes arrivé à Gatineau vers 12h30. Il ventait et pleuvait à en plus finir; un rappel que l’automne est bel et bien présent. Mais y a-t-il des conditions idéales pour vaincre l’ennemi? Le bus s’arrêta en face de l’information touristique de la région. Drapeaux à la main, contre vents et tempêtes, nous sommes allez nous promener. Au bout de 5 minutes nous étions trempés alors nous sommes allé nous réfugier sous le portique d’un immeuble. Tout à coup, de l’autre coté de la rue, un groupe d’individus, drapeaux Québécois et Acadiens soufflés par le vent, arrivèrent aux feux de circulation. C’était des gens de Québec. Nous avons fait connaissance et avons convergés vers le St-Hubert de l’endroit qui était à 2 rues de notre emplacement en chantant des cantiques patriotiques sous une pluie battante. Notre diner c’est allongé quelque peu dû à quelques imbroglios. Hors du resto nous avons convergé vers le Musée de la civilisation. Les barrières de sécurité étaient déjà en place et plusieurs policiers de la GRC étaient posté de l’autre coté de la rue. Les policiers de Gatineau se comptaient sur une seule main. La majorité provenaient de la RCMP et les autos avaient des plaques de l’Ontario. Même chose pour les autos bleues banalisées du SCRS. Alors que ces dernières patrouillaient la rue devant le périmètre, un de nos camarade à crié : ‘FUCK CANADA’. Une automobile bleue s’arrêta sur le champ. L’homme à l’intérieur, portant moustache et verres fumée, s’exprima en anglais : ‘What did you say?’ et notre confrère de répondre : ‘J’ai dis FUCK CANADA’. Le véhicule ne bougea pas. ‘What?’ L’agent ne semblait pas avoir compris, enfin, il faisait tout comme. Il s’avança un peu plus loin, fit quelques manœuvres, puis disparu. L’atmosphère se réchauffa. La noirceur était arrivée. Des slogans étaient chanté comme : « Le peuple uni, jamais ne sera vaincu », « On veut un pays, on veut pas de monarchie », « Ce n’est qu’un début, continuons le combat », « Des excuses aux Acadiens », « Des excuses aux Patriotes », « Des excuses à Louis Riel ». À travers ces slogans et bien d’autres, quelques « FUCK CANADA » se faisaient entendre et même, au plus fort de la manif, « FLQ ». Bientôt, les policiers de la GRC décidèrent que nous étions un danger pour la reine et firent déplacer la clôture de trente pieds, question que la Reine ne nous voit pas. Plusieurs, dont moi, avons manifesté notre colère face à cette manœuvre pour le moins abjecte. Pendant ce temps, en face du Musée, des employés de Transport Canada mirent en place des Drapeaux Canadians. Pas un seul drapeaux du Québec, question de nous démontrer que nous ne sommes pas maître chez nous. Dégoûtant. Les journalistes se faisaient de plus en plus présent. À un moment donné, une journaliste de CTV est venue me voir. Micro à la main elle voulait savoir pourquoi nous étions ici pour manifester contre la Reine. Elle me pose la question en anglais. Je lui demande si je pouvais lui répondre en français. Elle me dit que non. Je lui demande : « Mais est-ce que le Canada n’est pas supposé être un pays bilingue? » , la journaliste de me répondre : « It’s supposed! », finalement je lui dit : « Alors je ne vous accorderai pas d’entrevue. Si vous en voulez une, va falloir allez voir quelqu’un d’autre. Merci! ». En deux temps, trois mouvements, la journaliste frustrée tourna les talons et disparut de ma vue. Bon débarra! Tout au long de la soirée, les policiers nous filmaient, nous pointaient...mais la réciprocité existe chez les Patriotes. Aussi, nous attendions les Orangistes. Un seul colonisé est venu muni d’un drapeau confédéré. Il s’est fait invectiver verbalement mais sans plus. Les Patriotes ne sont pas des barbares. Les disciples de Guillaume d’Orange ne se sont jamais présenté. Soit parce qu’il ne faisait pas beau, soit parce qu’ils avaient été averti que 600 Patriotes les attendaient de pieds fermes, prêt à tout pour les expulser. En conclusion nous pouvons affirmer que c’est une grande victoire pour nous. Les policiers ont trouvé que nous étions civilisé. Bien sûr, les Patriotes ne sont pas des bandits. Pourtant, souvent, ils sont traité pire que les motards. C’est ce qui arrive lorsque l’on touche à la ‘Sécurité Nationale’ vous savez?. Mais ne vous en faites pas, le jour de la libération approche… LE PEUPLE UNI, JAMAIS NE SERA VAINCU!
Site officiel des Jeunes Patriotes du Québec
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