Je soumets cet article sur le Sud Liban en pointant l´importance de ces terres résistantes du Hezbollah dans le paradigme actuel de "La guerre contre le terrorisme".

Cet article se résume comme suit: écrit à travers une série d‘entrevues d´habitants, croisés durant l´été à travers des villes fantômes, il questionne une vie quotidiennement marquée par le politique, trois ans aprés le retrait d‘Israël. À travers l‘exploration de ce petit territoire, tenu en main par une seule milice résitante arabe au nombre réduit, en plein coeur du conflit israëlo-arabe, j‘ai développé une analyse plus globale de la question embrassant cette problématique du centre à la périphérie jusqu´à y cerner ces enjeux dans le conflit Nord Sud, et son impact sur les visées impérialistes américaines envahissantes autocratiques et aliénantes, qui mènent aujourd´hui le Hezbollah à craindre, aprés avoir déjà vécu 22 ans d´oppression, de devoir encore subir "la guerre contre le terrorisme".

Les terres fertiles du Sud, assombries de 22 ans d‘occupation, et brulées en 2000 lors du départ hatif des Israeliens, devront-elle encore être victimes de bombardements à coup de projectiles aériens ou encore asséchées d‘un blocus comme les terres irakiennes?

Voici le type de question que nous avons posées à la population du sud, et qui ont permis cet article.

Étant originaire du Liban, la cause du sud m´implique comme celle de toutes les autres régions du pays. J´ai néanmoins tenu à écrire plus particulièrement sur cette région à cause du statut particulier dans lequel elle se trouve aujourd´hui. La position du Hezbollah devient en effet très symboliquement l´image de relève d´un monde arabe uni, que portait autrefois la cause palestinienne et il est fascinant de voir comment, dans ce berceau de la civilisation, cette nouvelle communauté se retrouve encore dans le plus petit pays qu´est le Liban...

À l´ère de la mondialisation, ne serait-ce que pour l´image, le phénomène est digne d´être exploré!!

J´espère avoir de vos nouvelles bientôt,

Encore merci,
Sincèrement,
Zeina Fayad.

Une milice résitante tient en main un petit territoire en plein coeur d’une région
enflammée par les guerres Israëlo-Arabes: Un symbole du conflit entre le Nord et le Sud...

Je voudrais rappeler les 3 années de l’indépendance du Sud Liban. Parce que la mort, les massacres et les génocides ne se mesurent pas. 2800 personnes survivent encore sur les 70 km 2 du Sud Liban. 2800 têtus qui ont survécu à la guerre de 1975 et à 22 années en zone tampon entre l’Israël (ref.1 expression de Mohamed Taleb – C.C.I..P.P.P. “Israël ou l´autre face de la mondialisation libérale