Les SNIPERS, ces gens entraînés à tuer, sont de plus en plus nombreux aux É.U. De mauvais augure, si ce qui fait la trame de nos loisirs contribue à nous faconner l'esprit...

Une histoire de meurtres en série fait encore la manchette cette semaine, à la télévision. Un anti-héros de plus aura atteint le sommet de la "gloire", à savoir la médiatisation de sa triste personne. Ce héros, est d'un genre typiquement Américain : Jason qui débouche dans votre cour pour vous trancher en rondelle avec sa tronconneuse. C'est du grand art qu'on nous sert au cinéma américain. Comment apprêter son prochain "sauce rémoulade". Que voulez-vous : la culture Américaine est un encouragement par l'exemple au meurtre quotidien, comme la prière autrefois remerciait de la générosité de Dieu dans un pays si dur...
Le meurtrier défie aussi la police. Les journalistes l'ont flairé : cet individu a besoin d'attention, c'est pourquoi il cherche à se rapprocher du Père de plus en plus, la police jouant le rôle symbolique du Père. Seul un tireur fou pouvait avoir cette chance : probablement atteint d'un délire de référence (livre Dsm-IV, en psychatrie), il croit que Bush est au courant de son existence à lui. Et surprise! Il l'est vraiment : Bush communique vraiment avec le FBI à son sujet. Avec autant de chance, il n'est pas étonnant que notre tireur fou ait pensé égayer ses journées de quelques crimes.
Allez! Tuez quelques voisins ou tous vos amis, vous deviendrez immortels, dans ce pays où les dieux sont des asssasins. Bush y souscrit allègrement : d'ailleurs, venant d'avoir la permission de déclencher la guerre contre l'Irak, abdiction ou pas de Sadaam, nous aurons encore droit à nos jeux de cirque. Avé César!