Devant le CA de US Wheat Associates (groupe de promotion pour l'exportation du blé USA) Antonio Costano, qui dirige Euroflour, groupement européen des minotiers, a déclaré que "non seulement nous éviterons d'acheter du blé contenant des OGM mais nous serons probablement obligé d'éviter d'importer des pays où on sait que du blé avec OGM est produit. Il n'y a pas possibilité de compromis" en raison de la forte opposition de l'opinion contre les OGM et de la présence de produits de substitution nombreux et bon marché.

"Les consommateurs européens ne voient aucun avantage dans les OGM; ça ne les attire pas". Pour Rank Hovis, principal minotier britannique, la vente du produit est tout simplement impossible, le consommateur n'étant pas prêt à l'acheter. Monsanto a déclaré au CA qu'il "était en train de modifier sa stratégie" portant sur l'introduction du blé avec OGM et qu'il prenait du recul par rapport à l'échéancier qu'il s'était fixé de l'introduire d'ici 2005, ce qui n'empêche pas Monsanto de chercher l'approbation du blé OGM par les autorités US dès cette année.

La Nouvelle-Zélande de son côté à notifié au Comité de l'OMC sur les Mesures Sanitaires et Phytosanitaires san nouvelle législation restrictive portant sur les OGM. Ne sont pas concernés les médicaments ou les produits vétérinaires autorisés en contenant. Les OGM continuent de pouvoir être importés ou développés dans ce pays au titre des expérimentation en laboratoire ou pour des tests en champs délimités.