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Il y a eu l’Argentine et maintenant c’est au tour de l’UruguayCarl Desjardins, Dimanche, Août 4, 2002 - 13:18
Carl Desjardins
Au prise avec une terrible crise économique qui secoue l’Uruguay, depuis quatre ans déjà, les citoyens et les citoyennes ont décider de sortir dans les rues afin de protester contre gouvernement après la décision de celui-ci de fermer depuis mardi les banques pour empêcher les retraits massifs. Suite à la décision du gouvernement uruguayen de fermer les banques et les marchés financiers mardi 30 juillet, pour éviter un retrait massif de la monnaie nationale. Des centaines de personnes ont alors décidé de prendre d’assaut une trentaine de magasins et de supermarchés pour protester contre la décision du gouvernement. Une vague de pillage secoue la capitale de l’Uruguay, Montevideo, est aux prises comme l’Argentine avec une grave crise économique Les pillages se font au slogan « Nous avons faim », et dès lors, un millier de flics auraient été déployés dans les rues afin de faire comme il le font d’habitude, c’est-à-dire protéger la propriété privé. Dans l’ombre de la Banque Mondiale et du FMI Depuis les privatisations qui ont été ordonnés par ces deux « organismes » internationaux par le biais des plans d’ajustements structurels (PAS), ce gouvernement se retrouve dans une situation qui est désormais pire de ce qu’elle était auparavant les prêts. En effet, le gouvernement tente de redresser le système bancaire qui en est ébranlé, notamment par la crise économique argentine. Il est à noter que l’Uruguay traverse une grave crise économique qui dure depuis quatre ans déjà, les réserves monétaires de la banque centrale du pays ont fondu des trois quarts. De plus, le gouvernement uruguayen attend la confirmation de l’octroi de prêts internationaux avant lundi, ce qui est la date prévue de la réouverture du système capitaliste uruguayen. Ceux-ci sont fermés depuis mardi afin de stopper les retraits massifs des clients des banques et la fonte des réserves de devises étrangères. Cette assistance financière est toutefois conditionnelle à l’approbation d’un projet de loi visant à « renforcer » le système financier du pays. |
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