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Chili - Prisonniers politiques MapuchesAnonyme, Lundi, Juillet 22, 2002 - 18:17
Mapuche Stichting | FOLIL
Actuellement plus de 400 militants Mapuches (peuple originaire du sud du Chili), sont inculpés par les tribunaux civiles et militaires pour leur participation dans les mobilisations réalisées par les communautés en conflit. Prisonniers politiques Mapuches dans le Chili d'aujourd'hui Actuellement plus de 400 militants Mapuches (peuple originaire du sud du Chili), sont inculpés par les tribunaux civiles et militaires pour leur participation dans les mobilisations réalisées par les communautés en conflit. Aux chiffres antérieurs s'ajoutent un nombre important de personnes que sont recherchées et sont en fuite, à l'intérieur de ces mêmes communautés, conséquence de la méfiance qu'ont provoqué les excès tant de la police chilienne que des tribunaux de justice. Plus de dix ministres délégués et quatre juges militaires ont été chargé d'éclairer les divers faits de violence qui - depuis la fin de 1997- se sont produits dans VIII, IX et X régions du Chili dans le contexte des conflits qui opposent notre peuple aux transnationales forestières et aux forces d'occupation de l'état chilien. Actuellement plusieurs dirigeants et membres des communautés en conflit sont soumis à des inculpations et à des procès ou sont incarcérés dans différentes cités du territoire Mapuche et les communautés en conflit revendiquent pour eux le statut de prisonniers politiques. Dans la majorité des cas ils sont jugés pour infraction à la loi N° 12 927 dite de sécurité intérieure de l'Etat et à la loi Anti terroriste, ce cadre juridique définit un statut hautement restrictif concernant le droit à la défense des détenus, met en place de scénarios juridiques complexes aux sentences élevées, et surtout, ont pour objectif principal la répression des convictions politiques plus que des actions des membres du mouvement autonome Mapuche. Le caractère ambigu du texte de certaines lois qui ont été utilisées par la dictature militaire de PINOCHET (1973,1989) pour poursuivre, incarcérer et assassiner des milliers de personnes opposées à son régime, permet d'inculper et de condamner n'importe quelle personne dont les paroles ou actions peuvent être interprétées comme perturbatrices de l'ordre public ou comme critiques du gouvernement et de sa gestion. Le texte de certaines lois favorise aussi, la pratique d'autres violations des droits de l'homme comme la persécution de militants Mapuches pour raisons politiques, les détentions arbitraires, la perte des droits de défense dans les procès et la torture ou autres formes de traitements inhumains durant les interrogatoires policiers. Diverses organisations de droits de l'homme et de professionnels de droit pénal considèrent ces dites lois qu'appliquent le gouvernement Chilien dans le conflit Mapuche comme un véritable retour en arrière en matière pénale et de respects des droits fondamentaux de la personne humaine. Qui sont les prisonniers politiques Mapuches ? Par définition les prisonniers politiques sont tous ceux qui sont incarcérés par décision administrative de l'Etat, soumis à des procès ou qui sont condamnés pour des actions qualifiées comme délits politiques, entendant par là "ceux qui ont l'intention de modifier l'ordre social et politique ou le gouvernement et qui (les actions) pour la législation en vigueur sont qualifiés comme délits". Dans le cas des Mapuches, la reconnaissance nationale et internationale, indépendamment des arguments du gouvernement - du caractère politique du conflit Mapuche, impose que tous les membres du mouvement de résistance incarcérés et inculpés par la justice chilienne soient traités comme des prisonniers politiques. Les incarcérations politiques en général correspondent à des cas de violences politiques, pourtant il est indéniable que la prison politique devient une violation des droits de l'homme quand nous sommes face à une des situations suivantes : S'ils sont inculpés par : Des tribunaux qui ne sont ni impartiaux ni indépendants. C'est le cas des tribunaux militaires qui ont juridictions sur des civils. Concernant le conflit Mapuche, une part importante des militants mapuches inculpés sont aux mains de la justice militaire. Quand il est question de prisonniers politiques dont les actes d'accusation reposent sur des preuves obtenues sous la torture ou des traitements cruels, inhumains et dégradants Quand il s'agit de prisonniers de conscience, définit par les termes d'Amnesty International. La prison dans ce cas ne correspond pas, puisque les prisonniers politiques n'ont pas eu recours à la violence politique, n'ont pas violé les normes légales qui sont en accord avec les droits humains fondamentaux. Dans le cas des Mapuches, ceci correspond à des citoyens qui refusent de faire le service militaire obligatoire, par exemple. Quand il est question de prisonniers politiques qui sont accusés de délits par la loi nationale, mais qui sont considérés comme des droits légitimes à la lumière de la déclaration universelle et de la législation internationale. Prisonniers politiques incarcérés dans des institutions carcérales régulières ou non. e dernier cas fait référence aux camps de concentration, régiments, hôpitaux, domiciles etc.... Prisonniers politiques inculpés et en liberté conditionnelle Translated by: Association la Licorne, France. published by http://www.mapuche.nl/
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