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Mise à prix: La ZLÉA vend les communications!Nicole Nepton, Mercredi, Juillet 17, 2002 - 10:06
Elvira Truglia
Imaginez que vous allumiez votre poste de télévision et que tous les programmes locaux aient été remplacés par un réseau américain de programmation, le même réseau qui détient les stations de radio, le même réseau qui produit les publicités pour les talk shows américains qui passent pendant les derniers bulletins d'information, le même réseau qui possède les quotidiens de votre pays. Cette image rocambolesque n'est pas exagérée comme on pourrait le penser à première vue... Des groupes de défense des droits à la communication comme l'Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC) et la Latin American Information Agency (ALAI) croient que, dans le secteur de la communication sociale, il existe une grande contradiction entre les intérêts des conglomérats qui contrôlent le monde de la communication selon leurs critères économiques, et le droit des citoyen-nes à un accès libre à une information indépendante et en provenance de différentes sources. Cette contradiction s'accentue avec chaque traité économique tel que la ZLÉA à venir, des traités qui sont négociés entre les gouvernements sans la participation ni la considération des intérêts de la société civile. Dans cet article, Elvira Truglia de l'AMARC donne quelques exemples de cette contradiction (au Guatemala, au Brésil, en Italie, aux États-Unis et au Canada) qui envahit le monde d'aujourd'hui et qui illustrent quatre tendances principales : Il y a des alternatives à l'intégration proposée par la ZLÉA qui reconnaissent le droit à la communication ou le droit pour chacun-e de produire et d'acheminer de l'information, et pas seulement d'être un auditeur ou une auditrice; en d'autres mots VOIR pas juste regarder, ENTENDRE pas juste écouter, ÉCRIRE pas juste lire.
Version intégrale de l'article, incluant des moyens d'action, etc.
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